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 Une rencontre impromptue feat Hayato

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MessageSujet: Une rencontre impromptue feat Hayato   Une rencontre impromptue feat Hayato Icon_minitime1Dim 2 Déc - 22:12


Le Lycée Fudomine, le 02 Décembre à 18h15

Les journées d'automne n'étaient vraiment pas celles que je préférais. Il faisait frais voir froid mais surtout il faisait nuit rapidement. Aujourd'hui n'était pas une exception aux autres, malheureusement. Je n'étais pas atteinte par la peur du noir. Le problème n'était pas là. Cependant je n'étais pas très rassurée à l'idée de devoir parcourir des rues seule. J'étais sûre que cela provenait de la paranoïa de mes parents, qui venaient me chercher a la sortie des cours, tous les jours d'Automne et d'Hiver sans faute, me faisant ainsi honte devant mes amis. Ils étaient effrayés à l'idée qu'il puisse m'arriver quelque chose. J'avais bien compris le pourquoi du comment je ne pouvais faire le chemin lycée – temple sans être accompagnée. Mais il fallait aussi prendre en compte mon âge. Dix sept ans c'était l'âge où l'on voulait être entouré d'amis, faire des sorties et surtout ne pas être prise pour un looser. Or comment voudriez vous que cela puisse arriver alors que j'étais couvée, hum? C'était impossible et je dois dire que les peu de connaissances que je m'étais faite a mon précédent établissement me fuyaient comme la peste de peur d'être considérée de la même façon que moi. Et bien sûr mes parents ne comprenaient pas pourquoi je faisais tout un plat de ce qui leur paraissait comme naturel. « Notre fille nous fait sa crise de l'adolescence. » Me disaient-ils. C'était leur conclusion a tout acte de ma part consistant à leur faire comprendre mon point de vue sur ce sujet. Comme si cela pouvait être une excuse suffisante pour arrêter la conversation. Où était donc passé la présomption d'innocence? Il était clair que je n'avais pas mon mot à dire sur la question. Néanmoins, la situation avait changé depuis que j'avais réussi à convaincre mes parents de me laisser emménager au temple de Tenkyû à Minato. J'avais réussi à faire connaissance avec mes nouveaux camarades de classe, de façon assez rapide puisque j'étais quelqu'un de très bavard. Je n'avais pas encore ce que je pouvais appeler des amis car il était trop tôt pour ça. J'avançais un peu plus chaque jour sur ce chemin. Ils connaissaient mon nom et prénom. En soit, ce n'était déjà pas si mal.

J'essayais au mieux de montrer ma bonne foie en m'impliquant dans la vie du lycée Fudomine. Aujourd'hui j'avais été de corvée de nettoyage de salle de classe avec un certain Aki que je ne connaissais pas du tout. Nous n'étions pas pour ainsi dire côte à côte mais plutôt à l'opposé l'un de l'autre dans la salle de cours. Et puis, il était du genre discret, voir très discret. J'avais essayé de le faire sourire avec l'une de mes blagues durant notre temps ensemble, histoire d'alléger l'atmosphère. Je n'étais pas vraiment de celle qui aimait le silence ou qui snobait les autres. Je m'étais dit qu'il devait être du genre timide et qu'il n'osait pas me parler lorsque les autres étaient là. Je m'étais bien trompée a son sujet puisqu'il n'avait pas décroché un mot de toute la session de ce soir. Je n'avais même pas eu un semblant de sourire signe que mon humour l'atteignait un peu ! J'avais tout simplement été évité et j'avais bien compris le message. Je ne le dérangerais certainement plus jamais mais j'étais tout de même intriguée par ce garçon qui me traitait comme un fantôme. En y pensant, il n'avait pas été très bien élevé ce garçon. Humpf. Mes joues s’enflèrent, signe de ma contrariété. Le côté petite fille en moi était ressortie et une belle grimace lui avait montré que son attitude envers moi n'avait pas été apprécié. Et encore une fois, il m'avait évité du regard. S'en était de trop, beaucoup trop pour moi. Habituellement, je n'aimais pas laisser les gens en plan alors que la corvée n'était pas entièrement terminée. J'étais plutôt une personne qui tendait la main si le besoin s'en faisait sentir, mais là il le méritait. Alors, ayant terminée ma part du travail et le voyant toujours sur la sienne, je pris mon sac de cours et parti sans me retourner. Ca lui ferait les pieds à celui là ! Satisfaite de ce que je venais de faire, je me mis à marcher vers la sortie, le sourire aux lèvres.

Le vent de dehors était déjà bien prononcé et je l'avais sous estimé. Mes yeux se plissèrent légèrement pour accuser la différence de température entre l'intérieur du bâtiment et l'extérieur. Je me dépêchais d'ailleurs de resserrer mon écharpe d'une couleur bleue prononcée afin de laisser un minimum d'espace entre mon cou et la laine qui la constituait. Vraiment cette période n'était pas des plus appréciables. Mon sac au niveau des mains fût rapidement placé en bandoulière autour de mon cou, afin de pouvoir marcher sans être encombrée. Le seule problème était que mon sens de l'organisation exécrable avait encore frappé et une feuille mal positionnée s'était échappée de mon sac. Mon sourire s'effaça, se remplaçant par un froncement de nez tandis que la feuille continuait sa route.  « Oh nonnnnnn » Laissais je entendre, agacée par ce qu'il venait d'arriver. La meilleure chose a faire aurait certainement été de courir après, surtout que c'était une copie corrigée de la journée et la note inscrite dessus ne me faisait pas vraiment honneur. Au lieu de ça je soulevais le rabat et empêchait les autres feuilles d'effectuer le même parcourt que l'autre en les enfonçant d'avantage dans le sac. Ce n'était pas mieux ranger pour autant...Une fois cela sécurisé, je m'empressais de courir vers cette copie qui s'était échappée quelques secondes plus tôt. Je souhaitais la retrouver absolument. Et je la vis au loin. Soulagée, je pressais mon pas de course pour l'atteindre. Manque de chance, comme si la malchance continuait, elle se retrouva arrêtée par le dos d'un homme qui semblait marcher tranquillement. Ma main tendue vers la feuille je la récupérais rapidement. Apparemment je n'avais pas été discrète car cet homme venait de se retourner. Je me dépêchais de placer cette feuille avec les autres et relevais la tête.

« Désolé de vous avoir interrompu dans votre marche. Ce n'était pas voulu je vous assure. Une de mes feuilles s'étaient simplement collée à votre dos et je souhaitais la récupérer. Ce n'est pas une excuse douteuse que je vous énonce pour attirer votre attention. C'est vrai de vrai. Simplement je ne peux pas vous la montrer pour vous prouver mes dire. Mais je vous remercie de l'avoir gardé sur vous afin qu'elle ne parcourt pas trop de kilomètres. Dans un sens, je vous suis redevable pour avoir sauvé ma feuille.»

J'étais embarrassée par la situation dans laquelle je me trouvais. Je ne connaissais pas cette personne en face de moi et pourtant j'étais en train de parler comme a mon habitude. Je me penchais en avant, à 90°C pour m'excuser, mes bras placés le long de mon corps. Je me relevais et inspecter le paysage. Je n'étais pas encore familière des lieux et j'étais pour ainsi dire perdu.

« Est ce qu'il est possible d'abuser encore un peu de votre gentillesse ? Savez vous comment revenir à l'entrée du lycée Fudomine? »

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MessageSujet: Re: Une rencontre impromptue feat Hayato   Une rencontre impromptue feat Hayato Icon_minitime1Mar 4 Déc - 13:29


« Froide est la douleur de croire que la chaleur ne reviendra jamais. »
...
John Berger

    Nous devenons froids quand on ne boit dans de sang et, nous devenons presque fiévreux quand le liquide chaud de nos victimes coule dans notre gorge arrosant ses courroies. Ce soir ne fait pas exception à la règle. Ce jeune homme d’apparence vient de sortir de son appartement profitant que le soleil soit déjà couché pour partir à la chasse. Comme à son habitude, ses victimes se classent dans la même catégorie. Il ne s’en est jamais pris à des innocents, préférant de loin s’en prendre à ceux qui échappent à la Justice. Ceux qui paient des sommes importantes, celles qui pensent être intouchables. Ce soir, ne fait pas exception à la règle. C’est un homme d’une soixantaine d’année accusée d’avoir violenté des mineures qui lui servit de repas. Le sang était de bonne facture si son avis était demandé. Hayato n’a pas trouvé le sang qui était fait pour lui. Ce nectar qui serait capable de le faire saliver. S’il s’attaquait aux personnes innocentes et vierges il était sûr que ce serait digne d’un grand festin. Le sang de ses « victimes » qui étaient bourreaux de leurs vivants était probablement gâché à cause de l’âme pourrie qu’ils possédaient jusqu’à leur dernier souffle. Ce soir, n’échappe pas à la règle, celui qu’il a tué de bonne heure puisqu’il n’était pas six heures et demie était mort satisfait puisqu’il en avait redemandé et en avait même jouit. Hayato détestait ce genre de comportement même si, c’est lui qui procurait ce sentiment. Alors que lui se nourrit car il en a besoin mais, ne se régale pas pour autant.

    Pour se changer les idées et qu’il ne soit pas découvert, il avait décidé d’abandonner le corps après l’avoir arrosé d’essence et brûlé. Rien de mieux que le feu pour faire disparaître toutes traces de ses crimes. Assuré que personne ne l’ait vu, il se déplaça en réajustant sa veste en cuir et le col tout en quittant les lieux avant que les autorités arrivent alarmées par des voisins qui auraient été alertés par l’odeur du cramé. C’est ainsi qu’il se retrouver dehors à marcher tranquillement dans la zone de Minato, l’estomac plein, la faim rassasié. Pour être plus précis, le jeune homme se trouvait à prendre l’air devant le lycée Fudomine. Il adorait les enfants malgré sa nature, vrai que les lycéens d’aujourd’hui, même pour les asiatiques se donnaient un style mâture. Alors que pour lui ils étaient encore des adolescents voir des enfants. Par rapport à son âge, il voyait tout le monde comme des enfants même la première personne âgée qu’il croisait sur son chemin. Les temps s’étaient refroidit pourtant, il trouvait que l’hiver était doux cette année. Il avait connu pire dans d’autres pays et, quand il était humain. Son sens était encore plus exacerbé par le fait qu’en venant de se nourrir son corps était brûlant. Le fait d’être vampire permettait plusieurs avantages mais, énormément de désagréments aussi. Hayato ne s’est jamais mis supérieur aux humains. Il les mettait sur le même pied d’égalité que lui. Cela pouvait être considéré comme une faiblesse d’être trop rattaché aux humains. Il en était conscient comme le fait que ces derniers pourraient le tuer en utilisant cette faille dans cette carapace.

    Cependant, il ne fallait pas non plus s’y fier à son air idiot. Il était un « assassin » depuis sa plus tendre enfance. Il n’a pas été seulement que musicien durant son long séjour en Europe. Pour oublier ce qu’il vient de faire et observer cette énergie, cette vivacité que les adolescents d’aujourd’hui pouvaient démontrer, il alluma une cigarette et continua sa marche en gardant malgré tout, tous ses sens en alerte. D’un pas nonchalant et chantant à tue-tête les paroles qu’il avait commencé à écrire pour une nouvelle chanson, il sentit une feuille se coller dans son dos mais, sentit des pas se rapprochaient. Une douce odeur vint titiller ses narines et, il se retourna vivement pour voir qui était cette douce apparition qui s’était rapprochée à vive allure de lui. Tsuzuki s’aperçut qu’il s’agissait d’une jeune lycéenne aux traits bien japonais. Au début un peu surpris par le flot de paroles que lui débita soudainement la jolie inconnue qui semblait gênée et, cachait la feuille en question qui l’avait « obligée » à venir à lui. Même le fait qu’elle se courbe devant lui pour s’excuser le laissa sans voix. Sans pouvoir se contrôler, juste à la fin de sa question il entra légèrement sa tête entre épaules pour laisser échapper un petit rire après avoir tourné légèrement la tête sur le côté laissant quelques mèches de cheveux cachaient ses yeux et d’autres parties de son visage. Ce n’était pas polis de sa part de se mettre à rire et, il ne voulait pas que cette dernière le prenne mal.

    S’arrêtant de rire et relevant un peu les yeux pour les poser sur elle, un regard amical et légèrement amusé sans se départir de son fin sourire il finit par prendre la parole :

    -Excuse-moi. Tu m’as surpris avec ce flot de paroles. Je n’aurais pas crus rencontré une jeune fille pouvant débiter autant de mots en si peu de temps !

    Il se remit bien droit et lui fit un clin d’œil tout en rajoutant :

    -Tout comme moi ! Je suis heureux de rencontrer des gens qui ont le verbe facile c’est toujours plus marrant ne ?

    Comme à son habitude il débitait encore des âneries ou des phrases qui ne sont pas réellement compréhensives pour le commun des mortels. Il se rappela soudainement sa question. Cela signifiait-il qu’elle s’était perdue ? Elle devait être nouvelle, c’était la pensée qui traversa le jeune homme d’apparence qui n’était pas jeune que cela. Il connaissait bien le coin alors, ce n’était que formalité pour lui de la ramener à l’entrée du lycée. Le lycée… Il ne connaissait pas cette expérience. Il n’était jamais allé à l’école. Cela devait être amusant et, observer les humains était vraiment intéressant.

    -Ah désolé !! Je me suis perdu dans mes pensées !! Je rêvasse un peu trop hahaha !!

    Il mit une main dans sa tignasse offrant un autre rire cette-fois plus fort qui était essentiellement pour se moquer de lui-même.

    -Bref, ce sera avec plaisir de ramener une si jolie demoiselle à l’entrée de son lycée. Ce sera pour me faire pardonner de mon petit rire de tout à l’heure. J’espère ne pas t’avoir offensé !

    Ce fut à son tour de se courber même s’il ne courba que la tête pour montrer ses excuses. Il était ainsi. Après tout, dans le monde dans lequel il évoluait, ce n’était pas tout le monde qui prenait bien le fait qu’il soit si vivant et enjoué. Pour cette raison, qu’il préférait de loin la compagnie des humains même si, c’était dangereux pour lui si, on venait à découvrir sa vraie nature. Au début, il avait eu peur que cela soit une personne qui avait vu ce qu’il avait il y a vingt minutes mais, apparemment non. Mettant les mains dans ses poches il reprit la parole enjouée de nouveau :

    -Tu sais… Tu peux me tutoyer !! J’ai l’impression d’être un grand père quand on me vouvoie. Je vais croire que j’ai l’air d’un vieux papy. Je parais si vieux que ça ???

    Finissait-il de dire avec une moue des plus adorables avant de commencer la marche pour ramener cette jolie demoiselle à l’entrée de son lycée en toute sûreté. Il était encore tôt mais, le danger était de partout malheureusement et, là il faisait à nouveau l’idiot. Il était évidemment bien plus âgé que son apparence laissait présager. Mais, il fallait bien qu’il sorte une connerie plus forte que lui.


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MessageSujet: Re: Une rencontre impromptue feat Hayato   Une rencontre impromptue feat Hayato Icon_minitime1Mar 4 Déc - 20:45


Un spécimen étrange voilà comment je qualifiais la personne qui me faisait face actuellement. Je ne bougeais pas, restant simplement les yeux grands ouverts ou tout du moins autant que je le pouvais, regardant attentivement cet inconnu qui m'avait bien aidé en gardant ma feuille collée sur son dos. A vrai dire, je ne m'attendais pas à une telle réaction de sa part : rire. Certes cela détendait l'atmosphère et je devais avouer que je me sentais à l'aise à ses côtés. J'aurais pu tomber sur quelqu'un de beaucoup plus louche ou pire quelqu'un de totalement coincé ce qui m'aurait rappelé cet Aki que j'avais lâchement abandonné quelques minutes plus tôt. J'espérais ne pas le rencontrer si je réussissais à atteindre l'entrée de mon lycée. Mais pour le moment nous n'en étions pas là. Voilà quelqu'un avec qui je pourrais m'entendre. C'était tout a fait ma pensée même s'il semblait de temps en temps dériver sur un chemin scabreux. Je ne savais pas s'il souhaitait se moquer de moi, s'il essayait de tester mes réactions ou s'il souhaitait simplement me charrier. Je me laissais un peu de temps pour m'en rendre compte.

Le simple fait d'avoir couru durant un petit moment m'avait donné chaud. Pour autant, je ne souhaitais en rien abandonner mon écharpe car je ne connaissais que trop bien ce qui m'attendait après. Les quelques gouttelettes de sueur qui avaient fait leur apparition au niveau de mon front ne tardèrent pas à disparaître, le vent les emportant avec lui. Mais mes joues, légèrement rosées, étaient signe de mon effort. J'espérais toutefois que la personne devant moi ne s'était pas mis a rire devant ma condition physique car je n'étais pas un cancre de ce côté là. Un bon point pour moi que je n'étais pas trop essoufflée par ma course. Lorsqu'il se mit à parler, je compris qu'il était amusé par ma façon de parler. J'étais comme ça et on ne pouvait pas me changer. Depuis que j'étais naît, j'étais faite pour parler. Je crois même que j'avais commencé à dire quelques mots avant de marcher. Comme quoi, il y avait des priorités dans la vie. Un moulin à parole, voilà comment on pouvait me qualifier et encore il n'avait eu là qu'un petit échantillon puisque nous venions tout juste de nous rencontrer. Et apparemment nous faisions la paire. Voilà de quoi me rassurer car s'il devait me raccompagner à mon point de départ, j'espérais que nous pourrions échanger quelques anecdotes, informations banales histoire de faire passer le temps. Ce que je pouvais dire sur lui était qu'à première vue, il ne semblait pas hostile à mon égard après tout, je ne parlais pas souvent à des étrangers de nuit. Mais cet homme avait un petit quelque chose de rassurant qui me donnait l'impression que j'étais en sécurité avec lui. Comment voulez vous que je pense le contraire, lui qui m'avait souris depuis le début de notre rencontre ? Alors a bat les « on ne parle pas aux étrangers », j'avais envie de me détendre de ma journée.

Un sourire apparut sur mon visage à mesure qu'il continuait à converser avec moi. Apparemment nous avions au moins deux points communs : la parole facile et la rêverie et qui sait peut être en avions nous d'autres. Mais je n'étais intéressée par ces choses là que par simple curiosité après tout je n'avais pas beaucoup de connaissance dans cette ville et cela me faisait du bien de voir un nouveau visage. Je ne connaissais d'ailleurs pas son nom mais y avait il vraiment besoin de le savoir ? A la fin de cette rencontre, il n'y avait aucune certitude que nous nous revoyons. Si tel était le cas, il serait alors inutile de faire cette démarche. Me secouant la tête légèrement de droite à gauche pour m'enlever cette pensée, je me dis qu'il était temps pour moi d'intervenir.

« Je suis heureuse de voir que vous n'êtes pas parti en courant. C'est généralement ce que font la plupart des personnes qui me rencontrent. Je pense qu'ils ne sont pas habitués à croiser des gens comme moi. Et si vous aimez discuter, cela ne me dérange pas de vous aider. De toute façon nous avons un petit peu de temps avant d'atteindre l'entrée de mon lycée. Et ne vous inquiétez pas pour tout à l'heure, bien que j'étais de mauvaise humeur avant de vous rencontrer, je n'étais en rien vexée par le fait que vous vous êtes mis à rire. Mais peut être le devrais je ? »

L'air accusateur je le regardais, espérant que sa réponse ne serait pas déplaisante. Mes yeux plissés un maximum se voulaient interrogateur. Mais bien vite, mon petit jeu se stoppa. Mon air faussement vexée était assez mal joué. J'aurais peut être dû prendre des cours de théâtre ce qui m'aurait permis de m'améliorer de ce côté là. Et puis, je ne pouvais pas garder cet air là alors qu'il acceptait de me rendre service. Il ne fallait surtout pas lui donner une raison de changer d'avis! Comment je ferais pour retrouver mon chemin sinon? La seule solution était d'accepter de le tutoyer même si nous étions encore des étrangers. Un Vous ou un Tu c'était lui qui décidait et puisqu'il insistait, je ne pouvais refuser.

« Et bien en toute sincérité, je pense qu'il y a beaucoup plus âgé que toi. Cependant nous avons certainement un bon écart d'âge, je dirais au moins cinq ans et cinq ans c'est important à mon âge. Alors peut être que tu es un peu vieux de mon point de vue. » J'osais le regarder de côté et non directement. J'étais peut être trop direct avec cette personne qui jouait le bon samaritain. Seulement, je ne pouvais m'empêcher de lui tirer la langue, preuve que je le charriais. « Mais j’accepte de te tutoyer puisque tu me le demandes. Et puis ne prend pas mal ce que je te dis, puisque le point de vue sur l'âge dépend de l'âge de la personne. Si un enfant de cinq ans me voyait il pourrait sans doute croire que je suis sa mère. Tant que tu n'as pas de rides, tu ne seras pas considérés comme un papy ! » Me penchant vers lui, j'eus quelques secondes d'arrêt. « En est ce une au niveau du coin de ton oeil droit?» Un sourire en quoi s'afficha sur mon visage.

Son air boudeur avait un petit côté charmant que je ne pouvais nier. Il avait gardé une âme d'enfant et c'était ce qui me poussait à vouloir lui parler davantage. Alors, commençant à marcher vers ce que je pensais être l'entrée du lycée Fudomine, je me dis que c'était le bon moment pour l'interroger.

« Tu habites par ici ? Si je te demande ça, c'est parce que je ne t'ai jamais vu dans le coin. Je dois dire que ça ne fait pas longtemps que je suis arrivée dans cette ville. Généralement je croise plutôt des femmes d'une cinquantaine d'années qui baladent leur chien par ici. Et tu ne fais pas vraiment partie de cette catégorie de personne. Après je pense être suffisamment ouverte pour t 'inclure dans la population environnante.»

C'était aussi un moyen pour moi de savoir si j'aurais l'occasion de le revoir ou non. Mais soit. Voyant un petit muret non loin de moi, je me détachais de la marche de mon vis à vis pour aller m'y percher. Je commençais alors à avancer sur celui-ci, de façon plus lente que sur le sol forçant par la même occasion mon accompagnateur à ralentir. Je ne voulais pas que notre conversation se termine rapidement, alors j'utilisais des subterfuges pour que notre temps ensemble se rallonge. Les deux bras à l'horizontal j'essayais de trouver un équilibre, penchant d'un côté ou de l'autre de temps en temps lorsque je perdais mon centre de gravité.Et puis, d'un seul coup d'un seul je me mis a crier.

« Vive la libertéééééééééééééééééééééé ! »

C'était sorti du coeur car je n'avais jamais marché sur un muret de ma vie, chose qui était trop dangereuse pour moi si j'en croyais mes parents. Alors j'en profitais un maximum, me sentant libre de mes mouvements, tel un petit poussin qui essayait de battre des ailes pour s'envoler. Le début était certes maladroit mais à force d'entraînement, il finirait par y arriver.

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MessageSujet: Re: Une rencontre impromptue feat Hayato   Une rencontre impromptue feat Hayato Icon_minitime1Mer 5 Déc - 12:26


    -Hmm alors-dois-je en plus d’aider mademoiselle à retrouver son chemin aller chercher à boire pour qu’elle ne se sente plus offusquée ?

    Réplique digne du séducteur qu’il pouvait être. Disons que c’était plus une façon à lui de répondre du tac au tac à la réplique qu’elle vient de lui rendre. Il semblerait qu’en effet la jeune lycéenne semble être un véritable moulin à parole comme elle semble elle-même le reconnaître. C’est fou comme il semblait créer plus facilement de liens avec les êtres humains qu’avec ses pairs. Les idées et opinions divergeaient peut-être trop. Il se retenait devant l’air offusqué que lui présentait la demoiselle mais, il était du genre à vouloir se faire pardonner même s’il se doutait qu’elle en rajoutait une couche. Ses prochaines paroles eurent le don de l « assommer ». Il fallait croire qu’il y avait une autre personne qui pouvait le casser en même temps, il tendait le bâton pour se faire battre avec. Quelle idée de parler d’âge mais, c’était amusant et c’était un sujet pour lancer la conversation sans faire de blanc pour une rencontre. La prochaine fois, valait mieux qu’il engage le sujet sur autre chose. Il était cependant amusé de par la réaction de la jeune humaine. Au moins, elle était franche dans ses paroles et, n’avait pas peur de dire ce qu’elle pensait. Il lui faisait drôlement pensé à une petite fille de son village qu’il n’a pu sauver comme tous les autres. Celle avec qui il adorait trainer et l’emmener cueillir des fleurs. Quand il l’entendait parler, il avait la drôle impression de revoir Natsumi avec ses deux petites couettes sur le côté lui parler. Qu’est-ce qu’ils lui manquaient… Il n’y avait pas à dire. En tant que futur chef du village il avait complètement loupé sa vocation. Il n’avait pu sauver aucun villageois de son propre village de l’attaque de Nobunaga Oda. Malgré ses pensées, il fit mine de se sentir blessé par les paroles de la jeune fille.

    Hayato lui offrit une moue boudeuse à ses paroles. C’était juste pour l’attendrir mais, cela semblait avoir le don de faire le contraire. Puisqu’elle continua de le charrier. Elle était marrante cette petite et sa logique était intéressante à tous points de vue. Presqu’il aurait éclaté de rire. Une ride elle voyait ? Peut-être qu’il en avait vraiment une… Il fallait peut-être qu’il aille voir un spécialiste de la chirurgie et pour entrer dans son jeu autant y entrer carrément :

    -Heeeein ? Personne n’a jamais osé « insulté » mon visage !! Purée si une lycéenne me trouve vieux il me reste plus qu’à m’enterrer !!

    Il prit un air déprimé et gonfla même ses joues pour lui montrer qu’il était vraiment vexé. Contrairement à elle il pouvait aisément simuler pendant longtemps. Il a toujours été joueur et bon comédien même s’il n’en a pas l’air. Personne ne sait ce qu’il pense vraiment. Quand il la vit tirer la langue il le lui rendit bien en prenant son exemple pour lui dire :

    -Tu ne devrais pas te moquer des grandes personnes ! Les rides cela arrivent plus qu’on ne le croit ! D’ailleurs, les femmes « vieillissent » plus vite que les hommes. Fais gaffe jeune demoiselle que tu n’aies pas un cheveu blanc et une ride avant d’arriver à mon âge.

    Il la charriait. Œil pour œil, dent pour dent. Le tirage de langue montrait qu’il n’était pas sérieux dans son commentaire. Comment le pourrait-il en même temps ? Si, un jour elle atteignait son âge c’était qu’elle serait vampire parce que sinon à son âge, elle aurait effectivement des cheveux blancs dans la logique bien qu’elle ne serait probablement plus que poussière. Il valait mieux effacer cette pensée glauque de son esprit et c’est ce qu’il fit en secouant un peu la tête de droite à gauche. Il se perdait souvent dans ses pensées même quand il y avait des personnes autour de lui. Ce qu’on lui reprochait bien souvent mais, il n’a toujours rien fait pour y remédier. Il allait être difficile de le faire changer mais, ce n’était pas impossible. Rien n’était impossible en même temps. De bonne humeur, il commença à marcher lentement à ses côtés les mains dans les poches pour la ramener en tout sécurité quand elle posa de nouveau des questions. Un rire bref lui échappé quand elle finit à nouveau sa longue tirade. Devait-il se sentir soulagé qu’elle ne le mette pas dans la catégorie des femmes âgées ? Il se demandait bien qu’elle tête elle pourrait faire si elle connaissait véritablement son âge mais, il n’était pas stupide au point de lui dire. Une chose était certaine, elle était bien nouvelle comme il le pensait. A part une personne qui possédait un mauvais sens de l’orientation, ne pas retrouver son chemin pour revenir au lycée était impossible normalement.

    -Merci d’avoir un esprit si ouvert Miss Marple ! J’habite par ici du moins dans le quartier. Dans un superbe appartement depuis peu. Mais, j’ai déjà visité Tokyo plusieurs fois. Et toi, tu étudies ici seulement pour les cours ou bien tu y habites dans la ville même si je me demande quelle est ta ville d’origine.

    Il était curieux puis au moins cela faisait passer le temps de parler de tout et de rien. Pour ce qui était du pseudo qu’il venait de lui trouvait c’était à cause du fait qu’elle parlait beaucoup. Un peu comme cette détective tirée des romans éponyme du même nom que le personnage principal de l’auteur à succès dénommée Agatha Christie. C’était fort possible que la lycéenne qui semble très curieuse ne comprenne pas l’allusion. Ce n’était pas de son époque non pas que cela soit de la sienne non plus même s’il était déjà né à cette époque. Il leva un sourcil quand il la sentit s’écarter de lui et l’observa faire. Elle devint une équilibriste soudainement grâce à ce petit muret qui l’obligea à ralentir le pas mais, cela ne le dérangeait guère. Il l’observa en biais pour la rattraper au vol si jamais elle dérapait. C’était facile de se blesser et de tomber. Un sourire étira à nouveau ses lèvres quand il l’entendit crier sa joie apparemment. Elle devait aimer les romans ou bien elle ne devait pas avoir le loisir de monter sur un mur souvent. Sa marche mal assurée ne fait qu’approuver son opinion mais, il garda cette pensée pour lui.

    -Tu es réellement une pile électrique. En tout cas tu es marrante de t’extasier pour monter sur un simple muret ! Laisse-moi deviner, tu dois être probablement la petite fille choyée et chérie par ses parents adorés en plus d’être surprotégée ? Ai-je juste ?

    Il pencha la tête sur le côté un instant avant de se mettre à regarder le ciel. Il l’enviait d’une certaine manière comme les enfants. Il trouvait ça bien de voir les enfants s’extasier devant tout et n’importe quoi. S’amuser pour un rien. La vie semblait plus enjouée de leur point de vue. Sa vie à lui a été enjouée qu’à de brefs moments. Il n’a jamais connu un réel calme puisqu’il a participé en tant que mercenaire à certaines missions en cachette et sa vie de musiciens, il l’a vécu dans la pauvreté et majoritairement seul.

    -Alors, ce changement comment tu t’y fais ? Ce n’est pas trop difficile de changer d’école en plein milieu de l’année ? Tu es arrivée à te faire de nouveaux amis ? Les cours sont intéressants ?

    Il voulait lui posait d’autres questions mais, celles-là suffiront pour le moment. Après tout, il valait mieux y aller petit à petit pour ne pas la perdre dans le flot de paroles qu’il pouvait avoir. Mais, il était curieux en ce qui la concernait. Après tout, il n’a jamais eu la chance d’être étudiant alors, il voulait bien s’en informer. Peut-être qu’il devrait même s’inscrire à des cours du soir pour voir ce que cela fait d’être étudiant bien qu’il pourrait avoir un diplôme haut la main car, il connaitrait plus de choses que ses professeurs… Finalement, c’était une mauvaise pensée, il les rendrait probablement dingues.


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MessageSujet: Re: Une rencontre impromptue feat Hayato   Une rencontre impromptue feat Hayato Icon_minitime1Jeu 6 Déc - 21:35


«Non merci je n'ai pas soif et à vrai dire je ne suis plus fâchée. »

La tête haute, le torse bombée j'étais fière de moi. Voilà bien une réplique digne des enfants qui se mettent souvent à bouder mais qui change d'avis comme de chemise. Facilement influençable, ils ont tendance à trouver que les gens ont des bons points. Dans mon cas, il suffisait qu'on me fâche pour que j'en fasse voir de toutes les couleurs à la pauvre personne sur laquelle j'auvais jeté mon dévolu. Néanmoins, la recette miracle pour s'en sortir sans trop d'égratignures était de m'offrir un bonbon et en particulier une sucette parce que j'adorais ça. Et malheureusement je n'en avais pas souvent. Ne travaillant pas encore, je n'avais aucun revenu pour m'offrir ce genre de choses. Alors je considérais toute personne qui m'offrait des sucreries comme étant des anges ! Je devais avouer qu'il m'en fallait peu pour me réjouir. Une minute avant je lui lançais des répliques pour le faire réagir un peu, voir s'il était vraiment quelqu'un de sympathique et de concilient. Il ne m'avait pas déçu et avait marqué un point avec moi. Cela eut pour résultat de me faire culpabiliser. Il n'avait bien évidemment pas de rides au niveau du visage. J'avais tout inventer parce que j'avais envie d'analyser sa réaction. S'il avait souhaité une glace pour vérifier mes dires, j'aurais pu lui en fournir une de poche, une glace de fille avec du rose et quelques petites fleurs. C'était bien dommage car j'aurais souhaité le voir se ruer sur le miroir à la recherche d'une quelconque ligne anormale qui pourrait apparaître sur son visage. Or il ne l'avait pas fait et avait l'air contrarié. Mon petit sourire en coin disparu et un air gêné l'avait remplacé. La tête penchée vers le sol, mes deux indexes se touchant et se séparant par intermittence, je réfléchissais à un moyen de réparer ce que j'avais fait. Je n'étais pas méchante dans l'âme alors quand je contrariais quelqu'un j'avais tendance à vouloir recoller les pots cassés afin que l'atmosphère soit moins tendue car elle l'était. Je n'osais plus parler ni même le regarder. J'avais encore manqué une occasion de me taire ! Et il l'avait sans doute remarqué puisqu'il commença à me rendre l'appareil sur l'âge. Comment ça les femmes vieillissaient plus vite que les hommes? C'étaient des idées reçues ! Osant tourner la tête de son côté je le vis me tirer la langue. Raaa il se moquait de moi. Néanmoins je préférais le voir avec cet air ci parce que la contrariété ne lui allait pas au teint.

« C'est impossible que cela soit le cas car j'ai hérité des gênes de ma mère qui me permettront d'avoir des rides et des cheveux blancs que dans très longtemps. Cinq ans c'est du court terme, moi je parle en dizaine d'années voir même dans une vingtaine d'années. » Années qui étaient bien loin car je doublerais certainement mon âge avant d'avoir mon premier cheveu blanc. A moins que la chance ne soit pas de mon côté et que je tienne de mon père. Dans ces cas là, je serais toute blanche à l'âge de cet homme. Mais je ne voulais pas y penser car je me trouvais jeune et en bonne santé. Seules les personnes déprimées pensaient au fait de vieillir un peu plus chaque jour qui passait. Quelle tristesse ! « Tu ne devrais pas penser comme ça. Il paraît qu'au bout d'un certain âge tu redeviens jeune. Penses tu que cela soit vrai? »

Attentive à lui je l'écoutais parler. Il confirma ce que je pensais et j'étais contente de voir qu'il avait répondu par l'affirmative. Alors il habitait dans le coin? Il devait avoir pas mal d'argent dans ce cas car j'avais appris qu'il fallait avoir les moyens de louer ou d'acheter dans le voisinage. Les prix n'étaient pas ce que l'on pouvait appeler correct. De ma vie entière, je ne pourrais certainement jamais m'offrir un tel luxe. Pourtant il ne le portait pas sur lui. Au contraire il faisait assez simple au niveau de sa personnalité. Il ne se mettait pas en avant, ne me faisait pas la morale comme toutes les grandes personnes de mon entourage et jouait le même jeu que moi. Il n'y avait pas à dire mais j'étais vraiment bien tombée ! Mais qu'on me dise qui était cette miss Marple. Je connaissais Maple le sirop d'érable dont j'en avais entendu parlé mais dont je n'avais jamais eu l'occasion de goûter. Je doutais qu'il se soit tromper lors de l'attribution de mon surnom. Fronçant les sourcils lors de sa prononciation, je regardais l'homme à mes côtés d'un air songeur. Qui diable était elle ? Je n'étais pourtant pas inculque, je lisais beaucoup. Certes, je ne regardais jamais la télé. Peut être était elle une actrice connue ou personnage fictif. Le mieux était encore de l'interroger à ce sujet car c'était peine perdue, je n'allais pas trouver la réponse par mes propres moyens.

« Je suis ici pour les cours au lycée Fudomine, après tout il me reste encore une année à faire la bas. Et puis je pense que je ne suis pas très discrète avec mon uniforme. Je crois que j'aurais pu tomber sur pire. Celui de mon ancien lycée était laid. Je ne devrais peut etre pas dire ça, en même temps ce temps là est révolu. » Je m'étais penchée pour dire ces quelques mots assez bas pour que les gens autour de nous ne puissent entendre. Généralement il n'etait pas correcte de dénigrer les uniformes des écoles. Cependant je ne disais que la vérité ou en tous les cas ce que je pensais. « Je n'habite pas dans les résidences de ce quartier qui sont hors de mes moyens. En faite, j'héberge chez des connaissances de mes parents. Je souhaitais me rapprocher du centre ville de Tokyo, faisant des sorties de temps en temps avec ma meilleure amie là bas.  Mais dis moi, parce que ça me tracasse depuis tout a l'heure. Qui est cette Miss Marple ? Si je dois porter ce surnom, je souhaiterais au moins en connaître sa signification. Tu me dois bien ça. »

Un clin d'oeil suivit ma remarque. Il n'avait aucune obligation envers moi. Simplement j'avais insisté sur ce sujet pour éviter que l'on reparle de mon logement. Cela me mettait assez mal à l'aise car je ne pouvais en faire mention dans les conversations. Vivre dans un temple n'était pas très courant même s'il n'y avait rien de mal en soit. On m'avait toutefois averti de ne rien dire sur ce sujet et de rester assez vague, ce que j'avais fait. Je n'avais pas menti, j'avais simplement omis volontairement des détails. La conversation étant plutôt « banale », il avait certainement posé cette question par courtoisie puisque je l'avais interrogé sur ce sujet auparavant. Il n'allait pas m'en vouloir de ne pas m'étendre sur ce sujet, hum? S'en suivit une moue des plus remarquables de ma part. Etait il si facile de lire en moi? Il avait mis le doigts sur mon problème si on pouvait réellement appelé cela un problème. En soit j'adorais mes parents et ils me le rendaient bien. Néanmoins, ils ne connaissaient pas le juste milieu qui me permettrait de ne pas me sentir étouffer. Ils fallaient qu'ils en fassent de trop. Résultat des courses, j'avais souhaité partir du cocon familial et cela me faisait le plus grand bien.

« Tu as totalement deviné ! C'est la première fois que je monte comme ça sur un muret et je n'ai pas encore bien compris comment garder mon équilibre dessus. J'ai l'impression d'être une personne ivre qui n'arrive pas à marcher droit correctement. Pourtant je t'assure que cela n'est pas le cas. L'as tu déjà fait ? Parce que si c'est le cas j'aimerais bien que tu me montres ta technique. »

Se faisant je sautais du muret pieds joint et atterri sur le sol sans aucun grâce. Il ne fallait pas en attendre moins d'une personne inexpérimentée dans ce domaine. Je lui laissais bien volontiers ma place pour qu'il me fasse une démonstration car je ne souhaitais pas tomber et me ridiculiser. Et puis demain je pourrais montrer à mes camarades de classe ce que j'avais appris la veille. Il se pourrait qu'il me trouve ridicule de m'émerveiller devant quelque chose d'aussi peu original. Toutefois je n'avais pas peur de leur réaction. Je trouverais bien une personne qui sera intéressée par la nouvelle. Et puis je lui ferais de la publicité s'il était un bon professeur. Je me plaçais dans son dos tandis qu'il observait le ciel et le poussais légèrement vers le muret avec une bouille qui se voulait être craquante. Elle comptait sur son apparence de petite fille pour le faire céder à sa proposition.

« Wow c'est que tu peux en poser des questions. Je ne sais pas vraiment comment te répondre car il est toujours délicat d'arriver dans un nouvel établissement alors que les élèves se connaissent deja depuis quelques années. Mais comme tu auras pu le constater, je suis une personne très bavarde alors je n'ai aucun mal à aller vers les autres. Certains peuvent me trouver déplacée mais je n'ai pas besoin de m'entendre avec tout le monde. Je veux simplement pouvoir trouver des gens qui me comprennent et avec qui je pourrais discuter sans leur prendre la tête. Pas d'amis a l'horizon mais cela ne devrait plus tarder. Enfin l'amitié c'est quelque chose qui se forge avec le temps. Au tout debut ils ne sont que des connaissances. Je ne perds pas espoir, hein. Je trouverais les bonnes personnes quand le moment sera venu. Pour ce qui est des cours, je déplore que mes professeurs soient tous d'un certain âge. J'aurais bien aimé un professeur de ton âge. Tu n'es pas professeur ou professeur stagiaire, dis moi? »

Il en posait des questions pour autant je n'avais pas grandes informations à son sujet et c'était dommage car je souhaitais le connaître un peu plus.

« Finalement j'ai un soif. Quand on arrivera devant le lycée, on pourra y entrer un instant pour accéder au distributeur de boisson. C'est que cela donne soif de parler ! » J'étais incorrigible. Quand je vous disais que je changeais d'avis comme de chemise ce n'était pas pour rien ! « Et quand on sera sur place, cela sera à moi de t'interroger. D'ailleurs je vais commencer maintenant. Tu as dis tout à l'heure que tu étais déjà venu à Tokyo auparavant. As tu des connaissances par ici ou tu n'étais là que pour visiter la ville? Qu'en as tu pensé ? N'est elle pas impressionnante?»

[HJ: j'ai l'impression d'avoir centré le rp sur mon perso -_-' je ferais mieux a mon prochain poste. prépare toi à passer un interrogatoire digne de Rika.]

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MessageSujet: Re: Une rencontre impromptue feat Hayato   Une rencontre impromptue feat Hayato Icon_minitime1Sam 8 Déc - 9:54


    -Hahahaha !! Ta mère doit être une femme très belle alors. Il y en a qui ont de la chance d’avoir une personne belle à leurs côtés même si le physique ne fait pas tout. Je te crois que tu auras des rides dans très très longtemps ! Hm ? Si à partir d’un moment les personnes rajeunissent ? Je pense que c’est plus psychologique. Le plus important c’est de rester jeune dans sa tête. On a l’âge que l’on veut après !

    En effet, personne était capable de rajeunir à part si on prend l’eau de jouvence et encore, ce n’est que fable et légende. Pour les vampires, une fois transformé, le physique ne bougeait plus à part pour les coiffures par exemple mais, après mentalement ils changeaient. Hayato ne disait pas de bêtises, il y avait des vampires qui agissaient comme des enfants parce que, comparé à des vampires de son envergure ou nettement plus âgés que lui, ils étaient des « bébés ». Des enfants qu’il fallait prendre par la main alors oui, psychologiquement on pouvait y voir un certain rajeunissement. Cependant, Hayato trouvait que la majorité des vampires se prenaient trop au sérieux. Ils pensaient qu’être vampires leur donnait tous les droits alors que c’était entièrement faux. Il détestait ce genre de pensées, les humains étaient peut-être plus forts qu’eux. Ils vivaient eux et pouvaient ressentir plus d’émotions qu’eux, ne le pourront plus jamais. Tsuzuki enviait les enfants quand il était en âge d’aller en mission même s’il n’était âgé que de 11 petites années et maintenant, c’était les humains. Les humains étaient peut-être moins forts sur le plan physique mais, psychologiquement ils étaient au-dessus de la plupart qui les sous-estimait. S’il avait été mis au courant de leur existence, peut-être qu’il serait devenu chasseur et, aurait même été bon. Remuant la tête à nouveau pour effacer toutes ces idées, il marchait aux côté de sa jeune compagne de toute avec gaieté tout en gardant un œil à cette dernière qui était maladroite dans sa marche sur le muret. Hayato se retenait de lui proposer sa main pour qu’elle puisse marcher sans s’inquiéter de rien tout en narrant des conneries et répondant plus ou moins sincèrement aux questions de la demoiselle en lui renvoyant aussi la balle. Un nouveau petit rire franchit ses lèvres. Il fallait croire qu’à chaque fois que sa cadette parlait, c’était pour sortir un truc marrant du moins pour lui. Il ne pouvait lui enlever qu’elle était d’une franchise à toute épreuve et qu’il aimait bien ce comportement en réalité. Il était content de l’avoir rencontré même s’il est vrai, qu’une telle franchise pouvait poser un véritable problème selon la situation. Ou les emmener au choix. Elle était jeune alors c’était excusable aux yeux du vampire mais, cela ne pouvait ne pas l’être pour d’autres. Et c’était à cause des « autres » qu’il s’inquiétait réellement. En tout cas, Miss Marple semblait l’intriguait et comme son père vampirique bien qu’heureusement pour elle, il était moins joueur il fit mine de réfléchir tout en sifflant une composition venant de lui avant de la regarder en biais :

    -Miss Marple c’est le nom d’une héroïne de roman de policier d’Agatha Christie. Une dame âgé à la langue bien pendue qui adore posé des questions, qui est très curieuse et franche aussi dans ses propos. Un peu comme toi en somme à part que tu ne portes pas de lunettes, tes cheveux sont noirs et que tu n’es pas encore ridée mais, bon dans plusieurs années je suis certain que tu lui ressembleras.

    Il lui offrit un clin d’œil avec un sourire très amusé pour lui faire comprendre qu’il continuait de la taquiner mais, elle lui faisait réellement pensée à ce personnage qui pouvait être amusant parfois. En même temps, le « jeune » homme adorait donner des surnoms à tout le monde. C’était plus fort que lui au grand désarroi des autres en face de lui. Pour ce qui était de l’habitat de sa jeune connaissance. Il ne rajouta rien mais, se doutait qu’elle ne lui disait pas toute la vérité. Qu’elle lui cachait certaines choses mais, il préféra ne rien relever. S’il relevait, elle pourrait voir cela d’un très mauvais œil ou bien, elle suspecterait quelque chose de louche comme il le suspectait en cet instant. Rester vague.. D’habitude, les jeunes filles de son âge répondaient franchement à cette question. Particulièrement les bavardes ce qui est son cas mais, pour ce sujet elle restait vague. C’était suspect mais, Hayato décida qu’il valait mieux faire comme s’il n’avait pas entendu. Le sourire toujours pendu à ses lèvres, au cri de la jeune fille il avait dit qu’il pensait d’elle en la voyant crier et agir comme elle le faisait pour changer un peu la conversation. Prochain métier : Psychologue. Il trouvait qu’il avait de la chance d’être tombé sur elle puisqu’il ne s’ennuyait pas une seule fois de chacun de ses commentaires. Il les trouvait tous marrants comme le personnage qu’elle semblait être. Quand il la vit redescendre du muret, cela le soulagea mais, il fut surpris des actions et de la demande de cette dernière. Et cette moue des plus agréables qu’il lui fit. Il ricana doucement avant de lui pincer affectueusement une de ses joues et de lui ébouriffer les cheveux avant de sauter avec légèreté sur le muret et de mettre un pied après l’autre sur le petit mur en pierre les mains dans les poches et, se mit à reprendre la « route » avec aisance après lui avoir tiré doucement la langue. Il s’était mis debout sur le muret juste après qu’il lui ait ébouriffé les cheveux chaleureusement. Il adorait les hauteurs. Même avant d’être vampire il était déjà grimpeur. Il montait aux arbres et escaladait des murs tout en marchant sur eux bien plus haut que ce petit « obstacle ». Du coup, marcher en équilibre sur ce dernier pour lui c’était vraiment facile.

    -Et voilà regarde le maître à l’ouvrage !! Sinon, je suis certain que je pose moins de réponses que toi Miss Marple !!! Hahaha je suis charmant que ça pour que tu me veuilles comme professeur ? Je savais que j’étais charmant hahaha je vais pouvoir le dire à tous mes amis pour le coup que j’ai la chance d’avoir des compliments d’une si jolie lycéenne. Ils vont être verts de jalousie.

    Il éclata de rire à sa propre bêtise. Ses amis… Ils étaient tous dans l’outre-tombe pour la majorité. Et, le peu qu’il avait étaient loin d’être commodes. Est-ce qu’il pouvait réellement les considérer comme des amis ? Non. Il se pavanait là mais, parce qu’il se doutait bien qu’il ne pourrait pas le faire alors que ce n’était pas sérieux. Son sens de l’humour ou sa personnalité en agaçait plus d’un. C’était triste finalement de savoir qu’à part son maître et celle qu’il surnommait Baba ou bachan il n’avait personne. Beaucoup semblaient s’en contenter bien que la majorité avait des enfants. Lui, bien que l’idée d’être l’ait traversé, il n’a jamais voulu tenté. Il adorait l’écouter répondre à sa dernière question. Elle était pleine d’enthousiasme et elle ne désespérait pas de trouver des amis à long terme. Il ne fallait jamais désespérer. Il appréciait réellement son caractère et cette naïveté qui ressortait chez elle sans que la concernée ne s’en rende compte.

    -Je suis certain que tu trouveras. De toute façon tu sais ce qu’on dit : Les amis cela se compte sur les doigts de la main. Je parle de vrais amis. De toute façon si tu veux parler je peux toujours venir te rendre visite à ton lycée. Comme ça tu pourras dire que tu auras un ami. Bien que vu notre différence d’âge je risquerais de passer pour un pervers. Peut-être que c’est une mauvaise idée finalement ! M’enfin n’étant pas prof’ ou assistant cela passe mieux non ? Tu crois que je pourrais me faire passer pour plus jeune ?

    Il avait répondu à sa question de manière détournée et amusante avant de se remettre à fredonner et marcher en équilibre avec facilité sur ce muret. C’était agréable de faire travailler son équilibre. Cela lui faisait penser quand il avant voulu travailler dans un cirque pour une couverture. Marche sur un fil était plus compliqué mais, cela lui avait énormément plu. La sensation du vide peut-être. En même temps, le fait qu’il sache qu’il ne risquait rien y jouait quoi que non. De son vivant il risquait et, cela ne l’empêchait pas de vouloir grimper sur la branche la plus haute de l’arbre. Il posa son regard sur elle qui semblait encore plus petite et mignonne. Le fait qu’elle ait changé d’avis l’amusa et il finit par dire :

    -Pas de problème ! Dès qu’on arrive je te paie la boisson de ton choix avec une friandise pour me faire pardonner !

    Elle voulait lui poser des questions ? Le surnom qu’il lui avait donné lui allait parfaitement et, avant même qu’ils n’atteignent le lycée où il se mit à sauter pour atterrir avec une jambe sur la terre ferme à nouveau avec un peu de grâce puisque son deuxième pied se posa quelques secondes après pour retrouver la hauteur de la jeune demoiselle. Ce qu’il pensait de Tokyo la première fois ? Que c’était une grande ville. Une grande ville vraiment très peuplée du moins, quand il était revenu d’Angleterre. La première fois, il avait pensé à autre chose mais, la capitale ne ressemblait en rien à maintenant. Une autre époque, paysage différent et c’était fort dommage.

    -Et ben dis donc !! Suis-je suspecté de quelque chose Miss Marple ?

    Il jouait de nouveau en faisant passer les questions de sa cadette pour un interrogatoire. Il la taquinait et son sourire s’élargit pour le lui prouver. Maintenant qu’ils étaient arrivés, il la laissa le conduire jusqu’aux distributeurs du lycée où il tenu sa promesse en mettant un pièce pour lui payer sa canette avec le chocolat dans un autre distributeur comme il le lui avait dit avant de lui tendre. Il se prit lui-même une barre pour donner l’air qu’il était vraiment humain alors, que le goût serait très fade pour lui. Mais, il avait l’habitude et, puis il s’imaginait que c’était bon qu’il mangeait comme si c’était un vrai régal. Ouvrant son paquet d’oreo qu’il avait commandé pour lui, il en engloutit une moue donnant l’impression qu’il se délectait de ce qu’il se régalait ! La preuve :

    -CH’es cro bon !

    Parler la bouche pleine et l’air réjouis cela donnait des phrases pas très compréhensibles mais, c’était pour se donner un style « humain ». Avalant ce qu’il avait dans la bouche il finit par reprendre en pensant aux questions de la demoiselle qu’il avait eu le temps de réfléchir en achetant de la nourriture et de la boisson.

    -Non je n’ai pas de connaissance. Du moins, j’en ai maintenant mais la première fois je n’en avais pas. Je suis venu ici pour visiter la ville. Bien que maintenant j’y suis pour le travail surtout ! Sinon pour ce que j’en ai pensé ? Et bien je dirais qu’elle est en effet très impressionnante ! Pour faire du shopping ici j’ai le choix vu les nombreux magasins. Bon, vrai que parfois je trouve la ville un peu trop bruyante et polluante mais, j’aime beaucoup ! Et toi, comment trouves-tu cette ville ?

    [Hs : Ne t'excuse pas ^^ Ton post est très bien !! Et je suis prête pour l'interrogatoire xdddd]


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MessageSujet: Re: Une rencontre impromptue feat Hayato   Une rencontre impromptue feat Hayato Icon_minitime1Mar 11 Déc - 21:44


Les deux mains posés sur le dos de cet homme, je me mis à penser à ce qu'il venait de me dire sur le surnom qu'il m'avait attribué. Effectivement Agatha Christie n'était pas de mon époque même si je connaissais l'auteur de nom. Je devais pourtant avouer que les romans policiers n'étaient pas mon genre de livre. Les casses têtes n'avaient jamais été mon domaine de prédilection alors résoudre une enquête ce n'était pas de mon niveau. Voyez vous je suis plutôt du genre impatiente du coup, lorsque l'on me donne une énigme à résoudre j'ai tendance à me diriger vers la solution. Et le pire dans tout ça, c'est que je suis très mauvaise perdante. En sachant tout cela, mieux valait il pour moi de m'éloigner de ce type de livre avant de le lancer d'un bout a l'autre d'une pièce par énervement. Je préférais de loin ceux qui contenaient une bonne part de romance et si l'action était également présente alors cela devenait mon livre de chevet. Je n'étais pas très compliquée en soit. Les histoires d'amour et de chevalerie étaient de mon âge et même si cela ne l'était pas, je n'aurais aucune gêne à les lire publiquement. Toujours est il qu'il me comparait à une vieille chouette qui avait l'air très intéressante ! Je ne me vexais donc pas de son choix de personnage. J'aimais fort bien sa description et j'étais sûr que si cette personne existait réellement alors je m'entendrais avec elle. Nous ne verrions certainement pas les journées passées et nous apprendrions pleins de choses intéressantes l'une sur l'autre. Peut être devrais je me mettre à cette lecture? Humm après réflexion, toujours pas. Je risquerais de ne pas tenir jusqu'à la fin. Je me connaissais. Mauvaise manie. Je sortis de mes songes lorsqu'une main se faufila jusqu'à ma joue pour me la tirer. Et ma mine enfantine se tranforma en moue, non contente de ce qui venait de se passer. Oh non pas lui ! Avais je pensé. Toutes les personnes plus âgées que moi semblaient prendre mes joues en affection, comme s'il était amusant de tester leur élasticité. Et moi qui avais conscience qu'elles étaient bien proéminentes, me demandais comment elles avaient fait pour ne pas être pas devenue plus voyante avec les années. Que devais je faire pour leur faire comprendre que je n'étais pas un hamster ? Pour montrer ma contrariété, je gonflais les joues les laissant ainsi durant toute la durée de l'opération. Etait appelé opération le fait de réussir à le faire monter sur le muret. Et il le fit sans que je n'ai besoin d'insister. Toutefois, il ne se retint de me décoiffer au passage. Les cheveux dans les yeux, les joues gonflées j'avais l'air maline comme ça et cela me fit rater le debut de la démonstration. Je me précipitais alors sur ces mèches qui m'empêchaient de voir devant moi, passant mes doigts dans quelques parties de ma tête afin de ne pas paraître négligée. Mon visage était redevenu normal, me concentrant plus sur la demonstration qui se déroulait sous mes yeux que sur le tirage de joue qui venait de se produire. La contrariété s'était vite envolée devant le bon vouloir de cet homme.

« Tu es vraiment doué ! Je suis jalouse de voir que tu avances plus rapidement que moi. » Je ne regardais pas son visage mais plutot ses pieds essayant de mimer les gestes qu'il faisait, sur le sol. Certes, cela ne servait pas a grand chose puisque je n'étais pas en équilibre mais je souhaitais comprendre les mouvements et les enregistrer en vu d'une future utilisation. « Un professeur comme toi, je veux bien en avoir car je suis certaine que je ne m'ennuierais pas à tes cours. J'ai l'impression de n'être tombée que sur des personnes en fin de carrières dans mon lycée et un peu de sang neuf ferait sans doute le plus grand bien à cet établissement. Bien sûr ma remarque n'est valable que si tu fais ce métier. Dommage ! J'aurais trouvé une bonne raison de suivre les enseignements que l'on me procure là bas. Mais du coup que fais tu dans la vie ? Je ne suis pas forte dans ce qui est des devinettes. Pour sûr tu as les moyens de vivre par ici. Je pensais que tu avais déménagé dans ce quartier pour te rapprocher de ton travail. Apparemment je suis également nulle en déduction. »

Je l'aimais bien parce qu'il ne se prenait pas la tête et agissait comme un enfant. Et cette fois ci devant sa remarque, je ne m'empêchais pas de taper à l'aide de l'un de mes poings sur une portion de son bras pour lui faire perdre l'équilibre. Je serais tomber à coup sûr si on m'avait fait la même chose. Cependant je n'avais pas eu de succès dans ce que j'avais fait et m'empressais de continuer a l'aide de mes deux mains. A priori ce que je faisais était peine perdue, n'ayant pas de force je ne pouvais le faire tomber et lui tirer la langue pour montrer ma victoire. Il n'y aurait pas de défaite de sa part et je m'avouais vaincu. Il était beaucoup trop fort en équilibre et le fait qu'il soit resté sur le muret tout du long de la route me faisait comprendre qu'il était doué dans ce domaine. Alors plutôt que de rester muette, je me mis à rire bêtement sur ce qu'il venait de se passer.

« Tu es déconcertant ! Comment fais tu pour etre aussi bon sur ce muret ? Quel est ton secret ? Je n'arrive pas a comprendre ce qui te permet de rester naturel tout en marchant dans les airs. Que fais tu de plus que moi? » La bouche sur le côté fixant les agissements de cette personne, j'étais perdue et préférais de loin passer sur un autre sujet. D'ailleurs, lorsqu'il m'évoqua le fait de venir me voir à mon lycée, mes yeux se mirent à pétiller, ma bouche à montrer quelques parties de mes dents. J'avais le visage tout lumineux. En voilà une bonne nouvelle comme je les appréciais et c'était lui qui avait fait le premier pas vers moi pour que l'on se rencontre de nouveau. Il pouvait être pilote, barman ou même hôte, je m'en moquais finalement car je préférais de loin qu'il se fasse passer pour un professeur et qu'il vienne à ma rencontre. Ma réponse ne se fit pas attendre.

« Je tiens pour acquis ce que tu viens de me dire. Tu as donc interdiction de te défiler. Nous nous rencontrerons de nouveau ! Et si tu ne viens pas à mon lycée alors je prendrais ton acte comme de la rébellion et viendrais moi même te voir. Il me suffira de lâcher dans la nature toutes mes copies de cours. Je suis persuadée que l'une d'entre elles te retrouvera. Et puis je n'arriverai pas à te connaître en un jour. Tu es drôle, tu sais. Tu seras peut etre le premier ami que je me fais ici ?  Pour ce qui est de l'âge, ne t'inquiète pas pour ça, je suis persuadée que tu passeras inaperçu et que tu auras des groupies en quelques minutes. Je paris que tu étais du genre populaire a mon âge, me trompe je ? Tu en as l'attitude.»

Nous étions de retour devant le lycée. L'endroit me semblait familier et je n'étais plus perdue. Dans un sens j'étais soulagée de retrouver un paysage que je connaissais. Mon visage parcourut les alentours et apparemment nous étions seuls. Tant mieux ! Je regardais mon accompagnateur descendre du muret avec beaucoup plus de grâce que je n'en avait fait preuve. Mais je ne lui en tint pas rigueur sachant qu'il allait m'offrir une friandise ! En un instant, il était devenu la personne la plus importante de ma vie, un ange tombé du ciel qui allait m'offrir une chose que je désirais ardemment mais dont je n'avais pas les moyens de m'offrir. Pourtant je n'avais pas l'impression de l'avoir mérité, vu toutes les questions que je lui avais posé.

« Je ne ferais pas un bon inspecteur. Tu n'as rien a craindre. Je suis juste curieuse de nature. Je m'intéresse aux personnes que je rencontre. Disons que j'ai peur de passer à côté de quelqu'un d'intéressant. Alors je porte mon attention sur tout le monde. C'est une bonne idée tu ne trouves pas? »

Arrivé devant le distributeur de boisson je lui indiquais une boite en carton blanche avec des dessins rouge : du lait saveur fraise. C'était la boisson que je m'efforçais de boire lorsque je le pouvais. Non pas que j'appréciais particulièrement le goût, même si je devais avouer que la fraise réussissait à faire oublier le goût du lait, mais je me devais d'avoir ma dose de calcium quotidienne. J'avais toujours dans l'espoir de gagner quelques centimètres. Deux centimètres seraient bien. Cela me permettrait d'atteindre la barre des 1m50. Car j'étais petite, trop petite. Et même à côté de cet homme que je venais de rencontrer, je paraissais naine. Je n'atteignais même pas son épaule ! Ne souhaitant pas rester trop longtemps à coté de lui, lui faisant ainsi remarquer la très grande différence de taille entre nous, j'allais m'asseoir sur un banc non loin du distributeur. Le carton dans la main, je plantais la paille là où il le fallait et commençais à boire.

« Ahhhh ça fait du bien. Merci pour la boisson et merci pour le chocolat ! » Je n'avais pas encore osé toucher a la barre chocolatée qui se trouvait dans mon autre main. Je la regardais n'osant toucher au paquet de peur qu'il disparaisse en un claquement de doigt.  Mon regard était plutôt attiré par les Oreo d'a côté qui semblaient délicieux au vu de la réaction de cet homme. Mes yeux vagabondèrent alors de gauche a droite regardant tantot le paquet de mon vis a vis, tantot la barre dans ma main. Je savourais l'instant même si je n'avais pas goûté. « J'aime Tokyo parce que c'est une ville vivante. Beaucoup de choses sont a voir la bas et je suis loin d'en avoir fait le tour. Bien souvent je vais dans le centre commercial avec ma meilleure amie. C'est notre rendez vous du mois et c'est appréciable. Généralement je ne m'achète rien parce que je ne le peux pas. Mais mon amie arrive toujours a trouver des tenues qui lui vont comme un gant. Et c'est aussi le moment pour moi de déguster un milkshake au chocolat grandeur nature ! Ce que j'ai aimé la bas est sans doute la tour de Tokyo. Elle est magnifique. Je ne suis jamais montée dedans mais je pense que ça dois vraiment être quelque chose de voir la ville de haut. L'as tu déjà fait ? Si c'est le cas, j'aimerais beaucoup que tu me décrives ce que tu as vu.... »

Je n'eus pas le temps de boire une nouvelle portion de mon lait à la fraise que j'entendis le bruit de pas, frottant les feuilles du dehors, prouvant qu'une nouvelle personne était présente dans les environs. Cela ne m'aurait posé aucun problème s'il n'avait pas été Aki, la personne que j'avais laissé seul dans la salle de classe. Il en avait mis du temps pour tout finir ! Je le croyais parti depuis bien longtemps. Ne souhaitant pas me faire voir, je me levais d'un bond, et me cachais derrière le dossier du banc. Je levais la tête légèrement, surveillant les mouvements de cet élève tout en chuchotant.

« Je ne dois pas me faire voir de lui. Je l'ai quelque peu abandonner tout a l'heure....rhaaa fichu karma. En plus je ne crois meme pas en ce genre de chose. Surtout, s'il regarde vers toi, ais l'air naturel. »

J'avais abandonné ma barre chocolatée sur le banc sans même l'avoir ouverte ou prise avec moi. Je n'avais simplement pas eu le temps puisque j'avais été prise par surprise. La dernière chose que je souhaitais était une confrontation directe avec lui. Je ne voulais pas créer d'ennuis ni faire de scène. Ma soirée avait bien commencé et je souhaitais plus que tout que cela se termine bien.

« Et ne mange pas ma barre chocolatée, tu me l'as offert. » Je le lui rappelé au cas où il aurait fini ces gâteaux et aurait encore un petit creux. Vu comment il les appréciait, il semblait etre amateur de chocolat. Je me baissais pour plus de sûreté, regardant le sol comme s'il y avait quelque chose d'intéressant. C'était simplement pour faire passer le temps. Je voulais qu'Aki rentre vite chez lui pour que je puisse retourner discuter tranquillement et surtout goûter à cette friandise.

« Dis moi quand il n'est plus là s'il te plait. J'aimerais éviter les problèmes si possible. En attendant, tu pourrais peut être me dire ce que tu avais l'intention de faire lorsque tu marchais en chantonnant tout a l'heure ? Je n'aimerais pas t'avoir empêché de faire quelque chose d'important. »

Je pris une grande gorgée de ma boisson ce qui fit un bruit sourd, signe que le carton était presque fini. Pas très discret tout cela.

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MessageSujet: Re: Une rencontre impromptue feat Hayato   Une rencontre impromptue feat Hayato Icon_minitime1Mer 12 Déc - 10:19


    Hayato riait aux éclats à la moue qui lui revenait dans son esprit en plus des compliments et paroles de sa jeune « amie ». S’il était doué ? Il n’en doutait pas en même temps, il marchait sur les murets depuis plus de 4 siècles. Ce petit mur ce n’était comparé à ce qu’il avait dû monter quand il était un jeune garçon. Après, tout s’il était incapable de grimper aux murs et aux arbres, il aurait pu mourir bien jeune comme bon nombre de ses compagnons. Une autre personne qui ne le reconnaissait pas. Ce n’était pas si grave en y pensant. Hayato commençait à en avoir l’habitude. Il fallait avouer que son visage il ne l’exposait pas nécessairement. C’était sa voix et son jeu de musicien qu’il exposait. Il avait été une fois professeur pour une famille noble en Angleterre mais, cela remontait à 50 ans voir 60 pour dire la vérité. Il se demandait sérieusement, ce qu’il donnerait en tant que professeur dans une autre matière. Bien évidemment, il serait professeur pour les cours du soir ce serait plus simple mais, après est-ce qu’il arriverait à animer la salle ? Sûr qu’il allait dire une bêtise toutes les 5 minutes en essayant de faire participer le plus d’étudiants possible. Il ne pouvait qu’imaginait la scène des élèves à moitié endormis écoutant les cours des personnes âgées. Dire que lui-même était beaucoup plus âgé qu’eux, cela le faisait d’autant plus rire. Il n’y avait pas à dire tout était dans la tête. Ce n’était pas l’âge qui jouait mais le mental. On était jeune si on l’était dans sa tête. A son époque, déjà les cours se passaient autrement et, ce n’était pas les même cours dans son village montagneux de moins de 4000 habitants que les enfants avaient le droit de se moquer des anciens. Déjà à 10 /11 ans, pour un shinobi était l’âge pour commencer les missions bien que parfois, comme pour lui, il arrivait que plus jeunes ils étaient envoyés en mission pour tuer ou alors surprendre des informations. Son premier meurtre fut à 5 ans à l’aide de poison qu’il avait appris à confectionner. Ce qui ne changeait pas avec le temps, c’était évidemment le fait que les adultes ne soupçonnaient jamais un enfant de pouvoir commettre un meurtre à cause de leur « innocence ». Le pouvoir et la plus grande force des enfants en somme. Pour en revenir à la jeune demoiselle qui marchait à ses côtés son attitude l’amusait comme le fait qu’elle avoue-elle-même ne pas être une bonne détective.

    -Hahahaha !! Je suis flatté ! Je n’en attends pas tous les jours de tels compliments mais, au moins ils sont d’autant plus précieux et importants. Mais, si tu continues comme ça je sens que mes chevilles vont enfler hahahaha ! J’aurais peut-être dû devenir professeur finalement… Bien que j’ai déjà donné des cours mais, c’est loin d’être des cours qui puissent servir dans la vie de tous les jours. Tu sais, parfois quand tu t’ennuies mieux vaut que tu essaies de te mettre à la place du personnage que vous étudiez en littérature ou histoire. C’est bien plus amusant ainsi et cela donne plus envie de vouloir la suite.

    Technique que parfois-lui-même utilisait quand il lisait un livre cela lui permettait de partir dans un autre monde qu’est le sien. Il avait vécu plusieurs choses de son vivant. Rencontrer de nombreuses personnes toutes aussi plus intéressantes les unes que les autres. Chaque rencontre pour lui était enrichissante. Cette rencontre d’aujourd’hui ne faisait pas exception à la règle. Surtout qu’il passait un agréable moment en sa compagnie. Evidemment pour ce qui était de la partie sciences, il n’avait pas de solutions à son problème. Mais, pour ce qui était de la physique c’était intéressant surtout niveau produits chimiques. D’ailleurs, en pensant à cela il finit peut-être par trouver la solution à un problème d’une matière :

    -Tu aimes la cuisine non ? Pour ce qui est de la physique avec les produits chimiques, imagine que tu es en train de cuisiner ! J’ai toujours trouvé cela chouette de faire des mélanges. Il est vrai que parfois cela peut exploser mais, c’est toujours marrant ! En faisant des mélanges et respectant la dose tu peux faire pleins de trucs sympas. Comme des bulles puantes… Finalement… Ce n’est pas si drôle que ça hahaha !! Cependant cela peut-être utile. Pour la partie médicale d’ailleurs ce gaz qu’on peut faire et qui donne l’odeur des bulles puantes à petites doses par exemple permet de dégager les voies respiratoires en faisant des inhalations. Il y a pleins d’expériences assez drôle en chimie faut juste connaitre les formules et les produits !

    Il disait cela avec un engouement certain. Il devait remercier son père vampirique pour lui avoir permis de perfectionner ce domaine. Niveau bombes, il ne savait pas comment en faire en réalité. Pourtant, son maître lui appris énormément de choses et, avec le temps, dans différents pays il a pu découvrir de nouvelles choses de manière des plus ludiques. On apprend plus en s’amusant qu’en étant sérieux tout le temps. Les jeunes n’arrivent plus à suivre à partir d’un moment quand leurs cerveaux on trop recueillit d’informations. Il faut croire que les professeurs de maintenant ont oublié aussi comment rendre les cours intéressants en les rendant vivants. Les générations futures n’atteignent pas seulement les jeunes mais, les professions comme les professeurs qui ont de plus en plus de mal à rendre leurs cours intéressants. Hayato se disait que là aussi c’était fort dommage mais, il continuait de marcher sur le muret en fredonnant. Il n’avait pas encore répondu sur la question de son métier. Il voulait lui dévoiler d’une toute autre manière en réalité. Il se mit à sourire quand il sentit sa cadette essayait de le faire tomber avec ses maigres forces. Elle était vraiment amusante.

    -De l’entraînement et, aussi parce que depuis tout petit je montais sur les arbres et de branches en branches pour piquer les cerises et autres fruits. J’ai commencé par plus haut mais, n’essaie pas ! Je te dis pas les gamelles que je me suis prises. Mais, c’était marrant d’escalader les murs ! Après, il se peut que tu penses trop. Moi je pense à rien quand je marche c’est peut-être ça qui fait la plus grosse différence entre-nous deux Miss Marple !

    Il lui offrit un sourire mi-moqueur mi amusé. Il avait un peu tiré de son ancêtre et de son maître, un mélange pas des plus merveilleux niveau psychologie. Il était pourtant fière de sa personnalité et ne comptait pas changer de sitôt. Il n’aurait pas cru que sa proposition de venir lui rendre visite à son lycée lui ferait autant plaisir. Etonné un peu au début. Quand ils arrivèrent à la fin et que ses deux pieds étaient à nouveau sur le sol. Il se pencha vers elle pour lui proposer son petit doigt afin de lui faire la promesse qu’il tiendra ses paroles comme il venait de le lui dire :

    -C’est une promesse. Croix de bois, croix de fer, si je mens j’irais en enfer !

    Il disait ceci sur un ton chantant. Il n’était pas idiot. Seul l’enfer l’attendait en réalité mais, elle n’était pas au courant. Et puis, cette promesse était facile à tenir jusqu’à ce qu’elle continue d’ignorer sa véritable nature. Ils finirent par arrivés devant les distributeurs et lui paya une boisson et une barre chocolatée. Il finit par répondre à ses dernières questions sur son apparence et les groupies. Bonne question après s’il était populaire auprès des filles ? Oui enfin, il mettait sur le compte de sa nouvelle notoriété de son statut d’idole. Bien que les humains qu’il rencontrait ne le connaissaient pas.

    -Possible que j’ai été célèbre chez la gente féminine. Je donne cette impression vraiment ? J’attire mais, j’ai l’impression que les filles ne s’intéressent qu’à mon physique et sont vites déçues quand elles me connaissent plus en profondeur. Je suis maladroit et pas réellement bad boy.

    Non pas, qu’il ne pouvait pas être bad boy mais, bon il était au courant que ce qui plaisait aux femmes c’était les hommes « dark ». Tout son contraire en temps normal. Il préférait jouer l’idiot et le gamin ce qui faisait fuir les filles. Ecoutant ses derniers propos, le jeune homme sourit doucement et hocha la tête pour lui faire comprendre qu’il partageait son avis. C’était bien de vouloir s’intéresser à tout le monde. En même temps, c’était dommage de ne s’intéresser qu’à sois-même. Hayato était ainsi aussi. Il était curieux par nature et pour cette raison qu’il répondait aux questions qu’on lui posait et les renvoyait. Là, c’était pour Tokyo. Il écoutait la réponse de la jeune fille pendant qu’il simulait qu’il aimait les oréos alors que c’était loin d’être le cas. Il enviait les humains d’avoir le sens du goût. Lui, ne le possédait plus et, il était un peu malheureux de ça. Il aimerait tellement ressentir les saveurs qui pourraient rendre heureuses ses papilles gustatives. Quand il l’écoute parler de ses activités avec sa meilleure amie, il est envieux. Cela fait bien longtemps qu’il n’a pas fait de telles sorties avec ses amis. Il en a déjà très peu et ne sont pas au Japon. Et même s’ils le sont, il doit jouer le jeu qu’il les déteste pour ne pas attirer l’attention. Situation délicate qui fait, que chaque occasion lui permettant de s’échapper ou de profiter un peu de la vie, il ne laissait pas cette chance s’échapper. S’il avait vu la ville en haut de la Tour de Tokyo ? Oui et pas qu’une seule fois. S’arrêtant de manger les oréos qu’il avait acheté il se lança dans son récit :

    -Hai !! C’est vraiment magnifique ! Faut le faire ! Si tu veux un jour je pourrais t’y emmener. Quand tu es en haut la ville te parait féerique avec toutes ces lumières qui brillent. C’est une vision magnifique surtout que tu vois vraiment toute la ville te rendant encore mieux compte de sa grandeur et sa beauté. La nuit ne fait que renforcer cette impression de beauté. Comme pour Paris quand tu es en haut de la Tour Eiffel !

    Il continua de décrire avec les mains cette fois pour mieux aider la jeune demoiselle à imaginer la scène. Il fut coupé quand celle-ci décida soudainement de se cacher derrière le dossier du banc. Il resta figé puis, sa voix lui parvint de nouveau à ses oreilles et il observa le nouvel arrivant. Cela l’amusa un peu mais, il se trouvait désolé pour le jeune homme. Se retenant de rire à sa remarque sur la barre chocolatée, il finit par sourire amicalement au jeune homme qui semblait être la bête noire de la miss. Celui-ci détourna le regard pour se diriger vers le distributeur de boisson. Il semblait être timide mais, cela ne déstabilisa point Tsuzuki qui ne pouvait répondre à la dernière question de sa nouvelle connaissance. En même temps, on pouvait voir les pieds de la petite brunette et, il était certain que ce dénommé Aki l’avait vu mais, faisait comme non. En parlant de ce dernier celui-ci mit quelques pièces mais, il semblerait que le distributeur ne veuille pas lui donner sa boisson. En tant que gentleman, il s’approcha du distributeur pour donner un petit coup afin que la boisson soit délivrée. La cannette tomba dans un bruit sourd ce qui surprit le jeune garçon qui sursauta et s’était même reculé n’osant pas prendre la boisson et fuyant le regard d’Hayato. Le vampire se rendant compte de ça, s’accroupit pour prendre la boisson et lui tendre avec un sourire rassurant et amical :

    « Tiens c’est à toi !! Tu devrais la prendre avant que quelqu’un d’autre ne le fasse !»

    Il ne répondit pas et pris doucement la canette que tenait le conseiller. Le sourire n’avait toujours pas disparut et, en l’observant il remarqua qu’il avait un bleu récent en dessous de son menton et, d’ailleurs sa tenue était un peu froissée. Peut-être que c’était pour cela qu’il ne parlait point ?

    -Tu devrais mettre ta boisson sur le bleu que tu as là. Pour empêcher qu’il prenne une autre couleur ou s’agrandisse. Ne t’en fais pas je ne veux pas te frapper. Pas mon genre !! Tu t’appelles comment ?

    Miss Marple lui avait demandé d’agir normalement c’est ce qu’il faisait. Au bout de quelques secondes qui étaient plutôt des minutes il eu enfin son prénom mais, de manière hésitante. Alors, il était timide ? Si en plus il avait des ennuis avec d’autres élèves. Normal qu’il ne veuille pas aller vers les autres.

    -Vous… Etes…. Nouveau ? Ou…. Vous voulez…. Me frapper…. Parce… Que… J’ai… Froissé… Tsuji… san.. Je… Voul… Ais… Pas…. Me… Frapper… Pas… Disons.. Que… J’ai du mal à parler… Avec les autres et…

    Hayato pouvait voir qu’il tremblait et, qu’il l’avait bien vu avec la jeune lycéenne qui était toujours derrière le banc. Ce n’était pas la meilleure cachette qui soi il fallait le signaler. Mais, là pour le coup, Hayato préférait de loin le rassurer et il lui ébouriffa les cheveux même s’il sentit ce dernier se tendre pensant probablement qu’il allait le frappait mais, il le sentit se détendre bien qu’il s’était figé probablement sur le coup de la surprise se rendant compte qu’il avait désormais le nom de la jeune fille :

    -Ne sois pas si tendu ! Tu vas avoir des rides !! Et, je ne suis pas là pour te frapper. J’aime pas frapper les gens à part s’ils le méritent. Et, je suis certain que Tsuji chan ne t’en voudra pas si tu t’excuse !! Un vrai moulin à parole mais, elle aime parler et loin d’être méchante. Si tu veux je pourrais lui dire que tu étais timide.

    Un clin d’œil pour accompagner ses paroles et, il entendit un « merci » à peine audible du jeune homme avant que ce dernier fasse demi-tour et s’éloigne. Pendant ce temps Hayato se rapprocha de la jeune fille qu’il avait un peu délaissé pour lui dire :

    -Les excuses sont-elles acceptées ? Tu devrais aller le voir ! Je reste là et promis.. Je ne touche pas à ta barre chocolatée !



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MessageSujet: Re: Une rencontre impromptue feat Hayato   Une rencontre impromptue feat Hayato Icon_minitime1Jeu 13 Déc - 21:38


Mes yeux s'ouvrirent en grand devant sa remarque sur la physique. S'il avait lancé le sujet, nul doute qu'il avait aperçu la copie de tout à l'heure qui s'était mise a s'envoler. Et cela ne me rendit pas très heureuse car j'étais loin d'être fière de ma prestation à ce contrôle. Je ne comprenais rien à cette matière. Je pense qu'il était peine perdue pour moi d'essayer de me le faire comprendre. Je n'y mettais pas de la mauvaise volonté, je savais reconnaître quand un cas était désespéré et dans ce domaine il était clair qu'il l'était pour moi. L'apparenter a la cuisine n'y arrangerait rien. J'étais la pire cuisinière que l'on pouvait trouver à Minato. Mis a part faire cuire du riz, j'étais dépendante des personnes qui m'hébergeaient pour me nourrir. J'avais bien tenté de faire des plats un peu plus évolués. Cependant j'étais un peu trop dispersée pour cette discipline qui demandait de la rigueur ou tout du moins de l'attention. Rajoutez à cela que j'aimais rajouter mon grain de sel dans la recette et vous obtiendrez un mélange explosif en bouche. Depuis ce temps, j'ai interdiction formelle de m'approcher de la cuisine. Ils ont sans doute peur de mourir empoisonné ou bien de voir leur temple disparaître en fumée, ce que je serais capable de faire avec toute l'innocence que pouvait posséder une enfant. J'étais toutefois attirée par l'idée de faire des boules puantes. Cela devait être possible avec mon niveau et je n'en avais jamais fait. Pourquoi en être toujours la victime alors que l'on pourrait être celui qui agit ? Et puis, si cela pouvait être utile à autrui, pourquoi ne pas s'y tenter.

« Je pense que tu as trouvé la raison pour laquelle je suis nulle en physique ! Mais si tu l'acceptes, j'aimerais beaucoup que tu m'apprennes à faire des boules puantes. Je n'ai rien contre jouer des tours a quelques uns de mes camarades....bien sûr je l'utiliserais avec retenue. J'aimerai juste en faire une pour voir si je suis capable d'aller jusqu'au bout de la recette. »

C'était un moyen comme un autre de se tester, de permettre d'évoluer et peut etre trouverais-je une nouvelle Rika en effectuant ce genre d'expérience. Après tout, cela faisait un moment que je ne m'étais pas retentée dans la confection de quoique ce soit. Pourtant j'avais pris de l'âge et peut etre un peu de la sagesse de mon père – c'était encore à vérifier – en tous les cas je me sentais prête à passer un cap, ce cap. Mais cette personne ne me trouverait elle pas trop ennuyeuse ou pleine de défaut a force ? Je ne montrais pas vraiment mes points fort mis à part peut etre que je parlais beaucoup. Pour moi c'était une de mes plus grandes qualités et je l'utilisais à volonté, sans retenu et il était en train d'en faire les frais. C'était sans doute pour ça que j'avais émis des soupçons sur le fait qu'il veuille me rencontrer de nouveau. Chose que je n'aurai pas dû faire car je le vis atterrir à coté de moi, tendant son petit doigt et j'en fis tout autant. Les promesses faites de cette façon étaient celles qui se tenaient le plus facilement. On ne pouvait jamais revenir en arrière sans quoi on serait maudit durant plusieurs années ! C'était mon père qui me l'avait dit et je le croyais dur comme fer. Heureuse de ce qu'il venait de faire, je souris de bon coeur. Cela prouvait qu'il était honnête et ne souhaitait pas simplement se débarrasser de moi.

« Tu as exactement fait ce qu'il fallait. Sans cela, je pense que j'aurais douté de tes paroles jusqu'à ce que l'on se revoit. Je ne crois pas vraiment les mots des personnes qui ont atteint la majorité. Ils ont tendance à me prendre pour une enfant qui ne connait pas encore la vie et pour laquelle il suffit d'un sourire pour qu'elle croit en tout ce qu'ils disent. Sans rancune hein! J'ai vu que tu n'étais pas comme ça. »

Me rendais je vraiment compte de ce que je racontais? Evidemment que je ne croyais pas le premier venu mais si cette personne énonçait des arguments qui semblaient corrects, je tombais tout de suite dans le piège. Et le pire dans tout cela, était que je n'apprenais jamais de mes erreurs. Elles avaient beau se répéter, rien n'y changeait.A croire que j'avais la tête dure. C'était sans doute le cas. Un éclat de rire sorti de ma bouche tandis qu'il énonçait sa popularité auprès de femmes. Je ne pouvais qu’acquiescer devant sa personnalité enfantine qui ne devait pas plaire a tout le monde, surtout lorsque ces personnes décidaient de fonder une famille ou de s'installer à deux. Il fallait un minimum de responsabilités, responsabilités dont je doutais fortement qu'il ait. Mais les gens pouvaient changer avec le temps et ce genre de comportement pouvait s'avérer craquant pour certains. Tout le monde ne cherchait pas à trouver un Bad boy. Il fallait arrêter avec les stéréotypes. Je me rendis compte que mon attitude pouvait être vexante alors je me permis de le devancer de quelques pas avant de me mettre à marcher à reculons pour lui faire face. Les deux mains dans mon dos la tête légèrement penchée sur le côté, je me mis à parler d'une voix légère.

« Tout le monde trouve forcément chaussure à son pieds. Il ne faut pas croire que toutes les filles sont attirées par le même type de garçon. Je t'arrête tout de suite en te disant que ma meilleure amie et moi sommes totalement en désaccord sur ce domaine. Mais bon, après je ne sais pas si tu cherches réellement à trouver quelqu'un. Si tu veux je pourrais t'aider ! Il parait que je suis de bon conseille dans ce domaine. Et puis j'ai des idées suffisamment farfelues pour que cela fonctionne. Il y a au moins un domaine où j'excelle. Toi c'est les branches moi c'est les rencontre ahah. »

Sautillant, je me plaçais de nouveau à ses côtés. Décidément je ne pouvais pas tenir en place une seule minute, une vraie pile électrique. Je le regardais l'air intriguée par ce qu'il me racontait sur la tour de Tokyo dans laquelle je n'étais jamais montée. Je ne connaissais pas non plus la tour Eiffel. A vrai dire je n'avais jamais voyagé de ma vie. En même temps, je n'en avais pas les moyens ni le temps. Et je n'en aurais certainement jamais l'occasion. Mais parents seraient malade d'inquiétude si je partais dans un autre pays. Déjà qu'ils m'avaient permis de changer de ville, tout en restant proche de la capitale. Ce n'était pas pour que j'aille m'aventurer dans des pays étrangers. D'ailleurs elle se trouvait dans quelle pays la tour Eiffel ? Je connaissais son nom pour l'avoir déjà entendu mentionner par les passants mais je n'en avais jamais vu de photo. Pourtant si elle ressemblait à notre tour, c'était qu'elle devait être très jolie à voir et impressionnante en plus de ça. Je n'osais imaginer la vue que l'on avait lorsque l'on se trouvait tout la haut. Dire que j'étais impatiente de le faire était juste, surtout après avoir écouté ses explications avec attention. J'aurais voulu lui poser des questions sur ce sujet, seulement nous fûrent écourté par la présence d'un de mes camarades de classe. Il ne me fallut pas longtemps pour passer de l'autre côté du banc sur lequel nous étions pour me cacher, enfin cacher c'était un bien grand mot. A vrai dire cela faisait plus office d'une cachette de fortune qu'autre chose. J'espérais qu'on ne me repère pas, faisant plus attention a mon accompagnateur qui mangeait ses oreos qu'a moi. Mais c'était peine perdue. Pourtant je ne bougeais pas, respirais le moins possible et me faisais toute petite -bien que pour cette partie cela n'était pas difficile – esperant qu'Aki ne viendrait pas me voir et rentrerait rapidement chez lui. Je ne voyais pas ce qu'il se passait, ni même les réactions de ces deux personnes mais je pouvais comprendre qu'ils étaient tous les deux en train de discuter. « Tche » Je n'étais pas vraiment ravie de voir que mon gilet barre balle était partie, me laissant seule dans mon coin. Au lieu de ça il était en train de l'aider à faire je ne savais quoi. Frustrée par le manque d'information que je pouvais avoir je m'agenouillais au niveau du sol, posant mes deux mains sur le dossier du banc et levant légèrement la tête pour voir ce qu'il se passait. Heureusement pour moi, mon camarade me tournait le dos et j'avais une vue imprenable sur les deux. Je fronçais légèrement les sourcils au mot « bleu ». Apparemment j'avais fait un mauvais choix en le laissant vouer à lui même dans cette salle de classe. Je me mordis la lèvre inférieure signe que j'étais agacée par mon agissement car il venait de se prendre un coup par ma faute ou bien il était très maladroit. Mais cette dernière pensée fût vite démentie par la suite de l'histoire. Je vis partir et cet homme revenir à mes côtés. Quelques secondes auparavant je lui aurais certainement fait remarqué le fait de m'avoir abandonné en plein milieu d'une conversation même si j'avais été la première à me cacher. Cependant je lui étais reconnaissant pour ce qu'il venait de faire car il m'avait éclairé sur les réactions de ce personnage que je ne comprenais pas.

« Bien sûr qu'elles le sont ! Tu es sûr que ça ne t'ennui pas ? Je n'en ai pas pour longtemps. »

C'était à mon tour de le remercier avant de m'éloigner de quelques mètres de lui pour rattraper mon camarade de classe qui s'éloignait du batiment, certainement pour rentrer chez lui. Je ne vis aucune autre façon de l'arrêter que d'attraper la manche de sa veste, ce qui eut pour effet de le surprendre. Il s'arrêta net de marcher, ses bras protégeant sa tête et son visage.J'avais encore eu une mauvaise approche avec lui mais je ne savais comment gérer ce genre de personne. Il n'était pas méchant et à vrai dire je n'avais encore jamais vu de lycéen se faire maltraiter par d'autre. C'était tout nouveau et cette nouvelle était loin de me ravir. Mais je ne voulais pas attendre le lendemain. Il fallait que je m'excuse pour mon attitude sinon cela me rongerait toute la nuit. Se faisant je lâchais mon emprise puis pencha me tête en avant.

« Je suis désolé de t'avoir laissé finir seul notre corvée du soir. Ce n'était pas très correcte de ma part. Tu dois très certainement m'en vouloir mais j'aimerais que tu me laisses une chance de me faire pardonner. » Je regardais son bleu qui n'était pas très grand mais qui était tout de même bien présent. Il sembla le voir car il détourna la tête pour que j'arrête de le fixer. « Rentre bien. On se voit demain de toute façon. »

Je fis un léger signe de la main pour lui dire au revoir, pensant qu'il avait suffisamment eu peur pour la soirée. Il me trouvait certainement étrange comme fille mais peut etre que les mots de cet homme le rassurerait. J'espérais que l'on passe à une nouvelle étape tous les deux grâce à lui. Je verrais bien d'ici quelques jours, les effets de cette rencontre. En tous les cas je m'empressais de rejoindre le banc, m'asseyant tout en déballant ma barre de chocolat. D'abord contrariée par mon attitude je me demandais si je méritais vraiment cette friandise. L'appelle du ventre était tout de même plus fort que la culpabilité. Il n'hésita d'ailleurs pas à me le faire remarquer en grognant d'impatience. Et je croquais de mon coeur dans tout ce chocolat. Résultat des courses, j'avais réussi a me mettre du chocolat un peu partout sur les bords de ma bouche. Je ne m'en rendis pas du tout compte.

« Hummmm c'est trop bon! C'est la meilleure barre au chocolat que je connaisse. » J'admirais le paquet pour en retenir le nom. Puis, ayant suffisamment regardé l'emballage, je me dis qu'il était temps de revenir sur cet homme qui était à mes côtés. Se faisant, je tournais la têtes vers lui, un sourire aux lèvres. « Nous pouvons reprendre là où on en était. Hummm c'était où déjà. Ah oui ! Je me demandais où se trouvait la Tour Eiffel et Paris d'ailleurs. Tu me trouves certainement étrange de demander ça. Mais je ne sais pas où ils de placent sur la carte du monde pourtant je suis curieuse de l'apprendre. Je voulais également te dire que ça me plairait de monter dans cette tour ! Je dois avouer que ça doit être exceptionnel de nuit. Seulement, il est rare pour moi de me balader dehors lorsque le soleil est couché. C'est assez exceptionnel ce que je fais là et je sens déjà les réprimande m'arriver jusqu'aux oreilles. Je me suis préparée mentalement à les entendre. De jour serait bien évidemment plus facile pour moi.»

La nuit ou le jour, cela devait valoir le coup d'oeil après tout. Un week end même serait très bien car j'aurais du temps pour vagabonder dans Tokyo et faire cette fameuse tour. Sorti de mes songes par une interrogation, je levais la tête pour voir ce ciel sombre où quelques nuages se baladaient. Lui qui avait été si bon conseiller tout à l'heure envers mon camarade pourrait très certainement m'aider à comprendre comment sortir un élève d'un tel ennui. Oui j'étais encore sur cette histoire de coup qu'Aki se prenait et j'étais loin de m'imaginer que cela pouvait exister. Il n'avait pas l'air peureux, ni même agressé en classe. Certes, il était un peu isolé des autres mais tout de même.

« Dis moi..... » Je ne savais pas vraiment comment le demander. Le sujet était important pour moi. Il n'y avait plus de sourire, ni d'air léger. Le ton que j'employais était sérieux. « As tu déjà rencontré ce genre de cas, je veux dire un élève qui se fait martyriser par les autres parce qu'il semble différent ? Ce procédé n'avait pas lieu dans mon ancien lycée. Je ne comprends donc pas comment des élèves peuvent s'amuser à faire souffrir les autres. Si je pouvais l'aider d'une quelconque façon, je le ferais avec plaisir. Mais j'ai peur d'être maladroite et de ne pas faire ce qu'il faut. Pire, j'ai peur que la situation s'aggrave. Que me conseillerais tu de faire? »

Perdue, je l'étais totalement. Mes mains placées de caque coté de mon visage, je posais mes coudes au niveau de mes genoux, regardant droit devant moi. J'étais en intense réflexion devant la situation et ne savait pas vraiment comment la dénouer.

« En faite, tu n'as pas repondu a ma question de tout a l'heure. Je ne l'ai pas oublié pour autant. Si tu ne veux pas me repondre, dis moi au moins si j'ai jeté à l'eau tous tes plans de la soirée. »

J'avais déjà mauvaise conscience pour mon camarade. Je ne voulais pas l'avoir pour lui.

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MessageSujet: Re: Une rencontre impromptue feat Hayato   Une rencontre impromptue feat Hayato Icon_minitime1Sam 15 Déc - 13:06


    Fais des boules puantes était peut-être pas l’idée du siècle qu’il venait d’avoir pour donner envie à la jeune fille de ne pas se décourager dans cette matière… Cependant, c’était trop tard et il ne pouvait pas revenir sur ses paroles. Le fait était qu’il était heureux d’entendre la jeune demoiselle lui demandait des cours particuliers. Au moins, il avait une raison de la revoir. De passer du temps avec une personne qui voulait le revoir et, c’était déjà beaucoup. Il avait l’impression de ne pas être à sa place chez les vampires. Il n’y avait qu’avec Haine qu’il ne connaissait que depuis récemment avec qui, il avait passé du bon temps. Il aimerait énormément revoir ce jeune vampire et profiter pour prendre de ses nouvelles. Le fait qu’il parle à la jeune nippone comme, il avait parlé avec Haine, il se doutait qu’il aurait des ennuis par la suite. Un vampire qui est trop proche d’un humain est mal perçu même si, ce dernier ne se met pas à les chasser devenant ainsi un traître à leurs yeux. Tsuzuki adorait les vampires il était prêt contre des chasseurs à les sauver et, il n’avait jamais songé à ce qu’il se passerait si des « amis » humains s’en prenaient aux « siens ». De quel côté il prendrait partit. Il avait toujours fait face à ses choix, son maître lui avait appris que lui seul était libre de choisir son destin. Personne d’autres. Qu’il n’y avait pas de mauvais choix réellement comme de bons, comme il n’y avait pas de mauvaises et bonnes réponses. Tout ceci dépendait de que les autres pensaient. Que dans les arts martiaux, il n’y avait pas de personnes plus fortes que l’autre. Que le plus grand ennemi était sois-même. Maître Hanzo sama le lui avait aussi bien répété ces paroles quand il était un tout jeune shinobi qui devait devenir plus fort. Il voulait être le plus fort pour défendre ce qui lui était chère. Mais, malgré son enseignement, les années à passer à s’entraîner sans relâche, suant sang et sueur ne lui ont pas permis de sauver quiconque. Pas même sa propre vie. Le fait qu’on puisse se moquer de lui, l’humilier était de moindre importance. Pour cette raison qu’il donnait souvenant le bâton pour se faire battre mais, la réalité était qu’il n’acceptait pas qu’on se moque des siens. Des arts martiaux, des shinobis qui ne sont plus que légendes, de ses proches. Pour les valeurs qui ont fait ce qu’il était aujourd’hui. Quand il regardait la jeune demoiselle, il ne faisait que ressasser cette petite voisine qu’il adorait. Qui lui demandait de devenir son professeur et, qu’un jour elle aussi deviendrait une grande kunoichi. Il n’a pas su protéger le sourire d’un enfant. Il n’a même pas pu protéger ses frères d’armes… Personne…. Il n’a sauvé personne…

    -Ce sera avec plaisir que je t’apprendrais à en faire. Tu verras c’est très simple et, je pourrais t’apprendre deux ou trois autres choses !

    Fit-il avec le sourire aux lèvres et toujours jovial. Il se cachait et, seules deux personnes très importantes pour lui étaient au courant. Il l’écouta parler et, fut rassuré de voir que cette promesse qu’il lui avait faite de venir la revoir, elle la croyait. Il fut un brin amusé par son explication sur les mensonges des adultes. Le mensonge hein ? Lui-même mentait sur sa véritable nature par omission alors, pouvait-on parler de mensonge ? Hayato se disait que cette fille pouvait être parfois mâture mais, qu’en même temps, elle restait naïve et innocente. Il ne crut pas totalement à ce qu’elle disait comme quoi elle ne faisait confiance pas à tous les étrangers et surtout ceux qui avaient dépassé la majorité. Mais, d’un côté c’est ce qui faisait son charme. Il appréciait énormément sa compagnie. Même si, cela ravivait certains souvenirs, il était heureux de pouvoir parler en étant lui-même. Que personne ne lui reprocherait de déblatérer tel un moulin à paroles.

    -Tu sais, ce n’est pas si mal d’être encore un enfant. Parfois, il vaut mieux ne pas être au courant de certaines choses pour son propre bonheur. Je ne dis pas que les enfants comme toi ne doivent pas grandir et apprendre de leurs erreurs mais… Ne sois pas si pressée de grandir et de vouloir jouer les adultes. Ce n’est pas un monde si agréable que cela. Beaucoup deviennent aigris avec le temps. La vie n’est pas un long fleuve tranquille et cache bien des choses mais… Je pense que changer est inévitable en grandissant pourtant.. Moi je t’aime bien comme tu es à présent. Qu’importe si les gens te traitent comme une enfant. Je t’envie et, j’aimerais vraiment retourner à l’adolescence !

    Même si, cela signifiait remontait à bien des années lumières. Un vœu qui ne serait jamais exaucé. Il ne pourrait jamais rajeunir. Il s’amusait et s’émerveillait de tout comme un premier né mais, il était loin d’être un enfant. Son innocence était partie depuis longtemps d’après lui. Est-ce qu’il a été innocent un jour ? A cinq ans il avait trompé et commis un crime pour montrer qu’il était digne d’être le successeur de son père. Il ne se rappelait guère de son passé mais, cela ne l’atteignait pas plus que cela. Il valait mieux qu’il ne pense pas à ça et, qu’il passe autre chose et fort heureusement pour lui, la jeune Rika était une vraie distraction pour lui. Avec ses questions elle lui permettait de se changer les idées et, échanger ses connaissances était quelque chose qu’il aimait faire. Il se permettait parfois de rigoler à ses paroles comme pour la gente féminine sans donner une réponse. Est-ce qu’il cherchait quelqu’un en réalité ? Pas vraiment. Il ne cherchait pas. Pour lui, son cœur appartenait déjà à une autre comme son âme et son corps. Il n’avait plus essayé une relation depuis Rin. La femme qu’il a aimée et aime encore même après qu’autant de temps soit passé. Il n’a pas trouvé une personne qui mériterait son amour. De plus, il ne veut pas revivre l’expérience de perdre un être chère à nouveau. Puis, il y eut l’arrivée de ce jeune garçon qui semblait fuir toute présence et, d’ailleurs la jeune Tsuji chan ne désirait pas non plus le voir. Comme à son habitude, Hayato s’est mêlé de ce qui ne le regardait pas mais, il détestait laisser une personne dans le besoin. Un être humain particulièrement un gamin comme il aimait les surnommer ou bien les vampires perdus. Il s’était fait tendre et chaleureux sans pour autant montrer une once de pitié envers ce dernier.

    La pitié était probablement la dernière chose qu’il désirait. C’était ce qu’il s’était dit et, là il attendait le retour de la jeune demoiselle qu’il avait poussé à aller rattraper ce jeune Aki. C’était avec un sourire doux qu’il la suivit du regard et la vit s’éloigner. Il était heureux d’avoir fait une bonne action alors que noël approchait à grand pas comme son anniversaire. Les jeunes d’aujourd’hui… Étaient sujets à de nombreuses moqueries. Dans le temps, il y avait plus de respect que ça, qu’importe le statut social et le sexe. Maintenant ? C’était devenu de la folie. Les hommes n’avaient plus aucun respect pour leurs semblables. La loi du plus fort existait depuis des millénaires mais, c’était plus fort dans cette ère. Il ne comprenait pas un tel comportement, qu’est-ce qu’il y avait de si amusant de mettre plus bas que terre une personne plus faible que soit ? Il sortit de ses pensées quand la jeune Rika revint vers lui et mangea sa barre chocolatée. Il se demandait comment c’était passé leurs au revoir mais, il garda cette question pour lui. Préférant la laisser s’installer à nouveau et reprendre la conversation où ils en étaient avant que la demoiselle ne l’arrête. Un sourire amusé sur sa remarque pour sa barre chocolatée apparut alors que lui, avait arrêté de manger ses gâteaux oréo. Il se força à garder son sourire et son assurance quand, elle lui fit part qu’il vaudrait mieux qu’elle sorte de jour. Qu’il l’emmène en pleine journée à cette Tour. Chose qu’il ne pourrait tenir à cause de sa condition. D’un autre côté, il était heureux d’apprendre qu’elle avait des parents, une famille, qui tenaient à elle. Sortir de nuit était dangereux et, Hayato lui-même interdirait à ses enfants s’il en avait de sortir tout seul le soir. Il décida de répondre une fois qu’elle avait terminé cette partie :

    -Paris et sa Tour Eiffel qui a donné notre belle Tour de Tokyo d’autres tours se trouve en France. Je ne sais pas si tu vois mais, c’est un tout petit pays qui se trouve à côté de l’Espagne, du Continent Africain et de l’Allemagne et l’Italie bien entendu d’autres petits pays. Je comprends pour l’invitation ne t’en fais pas. Tes parents ont raison de s’inquiéter pour toi. Même si ils doivent te paraître vieux jeu, ennuyants et ne comprenant pas ton besoin de liberté, cela montre qu’ils tiennent à toi. Mieux vaut avoir des parents qui te font la morale que pas du tout ! Car cela montre leur inquiétude et l’amour qu’ils éprouvent pour toi. Si tu veux j’essaierais de t’y emmener de journée et on pourra prendre Aki avec nous ne ?

    Il lui fit un clin d’œil avant de la rejoindre sur le banc en s’asseyant à ses côtés à sa gauche pendant qu’il croisa les jambes et regarda devant lui. Il s’était rendu compte qu’elle était tourmentée par quelque chose. Mais, ce n’était pas sa nature de forcer les gens à parler. Alors il attendit que cette dernière reprenne la parole. L’atmosphère changea soudainement à cause du ton employé par sa cadette. Il l’observa attentivement et, se doutait que ce qui s’était passé avec Aki semblait la perturber. Elle semblait être profondément touchée et choquée peut-être parce que, comme elle venait de lui apprendre, c’était la première personne à sa connaissance qui se faisait maltraiter par les autres. C’était pourtant une pratique courante. Surtout dans les grandes villes particulièrement dans les lycées à Tokyo. Il y avait de nombreux suicides de lycéens à cause des bizutages. Ils décidaient de prendre la facilité avant tout. Personne n’osait les aider car, sinon ils devenaient aussi les cibles de ces pratiques absurdes et cruelles. Le vampire sentait que la demoiselle voulait réellement aider son camarade de classe. Fermant les yeux pendant un moment, il laissa planer un silence avant de tendre son paquet à sa jeune amie avec un sourire avant de prendre doucement sa main et lui mettre le paquet à l’intérieur pour, la rassurer et en même temps lui donner du courage avant de reprendre la parole.

    -Garde le, j’en veux plus. Pour en revenir au sujet.. J’ai déjà eu affaire à ce genre de cas plusieurs fois et, ce que je peux dire c’est qu’avec les années, la génération en dessous utilise des moyens de plus en plus ignobles. Le jeu évolue à chaque fois. Ce n’est pas pour te faire peur mais, c’est une réalité. Pour cette raison que je t’ai dis parfois c’est bien de ne pas savoir. Mais, rester dans l’ignorance et de croire que le monde est tout rose n’est pas non plus la solution. Beaucoup sont au courant de ces pratiques, même les professeurs mais, souvent ces derniers qui devraient être les premiers à vous défendre ne le font pas. Les adultes ne sont pas seulement des menteurs… A notre époque, ils sont aussi des lâches. Ils sont surpassés pour diverses raisons. Et, les jeunes prennent ainsi plus confiance et continuent leur jeu jusqu’à ce que l’élève change d’école ce qui est rare est la meilleure fin possible… Parce que… L’autre… est celle qui arrive le plus souvent malheureusement et n’a pas une jolie fin.

    C’était dit dans un murmure. La vérité était douloureuse et, déjà les paroles criantes de vérité qu’il venait de lui dire pouvaient la choquer. Les adultes n’étaient pas seulement des menteurs. Ils préféraient souvent fermer les yeux pour ne pas perdre leur boulot parce que des élèves de statut de rang élevés pouvaient faire de leur vie un enfer. Un véritable enfer. Mais, comment pouvaient-ils continuer d’enseigner et se regarder dans la glace tous les matins en sachant que certains de leurs élèves se faisaient bizuter de façon physique et torturés psychologiquement. Peut-être qu’il aurait dû être professeur mais, ne pouvant rester la journée à cause de ses rayons ultraviolets, il ne pouvait malheureusement rien faire. Pour en revenir au jeune lycéen qui se faisait apparemment voler ce n’était que le début et pour l’aider, il allait falloir beaucoup de patience pour la jeune fille.

    -En tout cas, pour ton camarade cela semble être juste le début. Il doit se faire voler son argent puisqu’il semble n’avoir pris que quelques coups. Cela pourrait être pire. Généralement tu dois savoir que les victimes de ces actes ne dissent rien. De peur d’inquiéter ses proches. Pourtant, s’ils le faisaient cela faciliterait beaucoup de choses. Ou parfois, les pères surtout ne comprennent pas la douleur de leur enfant et, pour eux, savoir que leur fils se fait battre est une honte et, leur orgueil en prend un coup au point qu’ils lèvent la main sur leur fils ou filles. La seconde situation possible qui fait qu’ils ne se plaignent jamais et la mère, ne fait pas grand-chose. Elle agit dans 98% des cas bien trop tard.

    Il préférait lui expliquer point par par point et s’arrêter pour lui laisser le temps d’assimiler tout ce qu’il lui disait. Ce n’était pas une situation facile. Généralement les agresseurs savaient à qui ils pouvaient s’en prendre. Les personnes introverties étaient vite perçues et ciblées comme les nouvelles bêtes de foire. Il n’était jamais allé en cours réellement mais, il avait été acteur plusieurs fois de ce genre de pratique qui l’horripilait. Les personnes qui ne se mélangeaient pas à la masse, étaient cataloguées comme différents, donc des cibles parfaites. Après tout, rares étaient les personnes qui osaient s’opposer à ce mouvement au risque d’être les prochaines victimes. Hayato se demandait comment les parents pouvaient être aussi aveugles parfois. Il y avait des signes qui ne trompaient pas mais, ils préféraient fermer les yeux et accuser leur enfant. Cela ne répondait pas à la question de la jeune demoiselle. Ce qu’elle pouvait faire ? La réponse était simple.

    -Ce que tu peux faire ? C’est simple. Être toi-même et agir comme tu le fais à cet instant. Je suis certain que ce que tu lui as dit l’a touché. Il faut juste que tu sois patiente. Cela prendra du temps avant qu’il ne te parle mais, ne soit pas déçue. Il doit être méfiant mais, je suis certain qu’il arrivera à te faire confiance puis… Tu n’es pas toute seule… Je serais là pour t’aider aussi si tu veux bien en bavardant et faisant de simples activités ici ou ailleurs. En restant à ses côtés sans te presser je suis certain qu’il s’apercevra que tu ne lui veux pas de mal.

    Il lui fit un clin d’œil avant de lui ébouriffer à nouveau les cheveux pour l’encourager de nouveau et lui donner un peu du courage. En tout cas vouloir l’aider était tout à son honneur et, pour cette raison qu’Hayato s’est proposé de venir l’aider. Sait-on jamais si les harceleurs de ce pauvre garçon s’en prennent aussi à sa toute jeune amie. Hors de question qu’il laisse de telles choses se produire. D’autres problèmes à venir. En même temps, un peu d’hypnose et le tour était joué. Il pouvait toujours de l’aide à sa vieille grand-mère qu’il adorait par-dessus-le marché. Bien qu’il valait mieux ne pas lui demander de l’aider. Il se pourrait même que la mettre dans la confidence pose encore plus de problèmes. Elle le frapperait certainement et ses coups… Étaient réellement douloureux. Si, le vampire pouvait continuer de les éviter, il était d’autant plus heureux. Sans parler qu’il risquerait de mettre à mal sa couverture à elle aussi. Il se demandait bien ce que son maître ferait à sa place.. Quant à la dernière question de la jeune fille. Un peu plus gaiement il finit par lui répondre.

    -Ne t’en fais pas ! Tu ne m’as pas dérangé du tout. C’était pour le travail mais, au final la chanson ne donne rien. Et mes plans de soirée ? Je n’en avais pas au contraire.. Je suis vraiment content d’avoir pu te rencontrer ! Tu viens d’égayer ma soirée au contraire. J’ai même de nouvelles idées pour les paroles de ma prochaine chanson. C'est rare d'avoir une si bonne compagnie !



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Une rencontre impromptue feat Hayato

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