| | | Au claire de la lune, mon "ennemie" est là. |  |
| | Auteur | Message |
|---|
| Sujet: Au claire de la lune, mon "ennemie" est là.  Mar 11 Déc - 20:23 | |
|
Mardi, 11 décembre 2011 à 00h
« On est ce que l'on croit.
A l'instant où vous ne croyez plus,
vous êtes perdu. »
***
Ben Harper
-Perdu ne ?
Une jeune fille en costume d’homme portant des gants blancs en soie se trouvait assise dans un fauteuil en cuir devant une cheminée et un énorme livre fermé sur ses genoux, était pensive. Loin de Londres… Cela lui faisait bizarre. Elle aimait sa patrie plus que quiconque, vouait sa vie à la Reine. Ce n’est qu’en elle, qu’elle croyait et pour qui, elle vouait sa vie à la chasse. Non pas qu’elle chassait puisqu’elle ne cherchait pas à anéantir tous montres de la nuit, mais elle exterminait ceux qui allaient trop loin en tuant de pauvres âmes innocentes. Bien qu’il lui était arrivé de tuer des humains. Ses mains étaient tâchées par le sang mais, comme une personne lui a dit un jour : « Le sang peut toujours être lavé ». Un soupire traversa ses deux lèvres closes avant de se lever de son fauteuil et de s’avancer vers la cheminée permettant ainsi à la seule source de lumière d’éblouir son visage de cette pièce plongée dans l’obscurité. Cette jeune femme habillée en homme avec les cheveux tressés en chignon n’était autre que la dernière descendante des Hellsing. L’une des plus anciennes familles de chasseurs. A la tête d’une Organisation importante œuvrant dans l’ombre. L’existence des vampires devait rester inconnue des innocents. Bien, qu’elle-même vivait tous les jours sous le même toit qu’un vampire très vieux. Rares étaient les fois qu’elle le quittait surtout ces derniers temps. Il faut dire que depuis sa « tentative » de suicide qui a marqué les esprits, « il » la colle. Même la journée alors, qu’elle sait parfaitement se débrouillée et que les vampires ne risquent pas de l’attaquer, Sebastian le vampire/chasseur/serviteur et son oncle resté chez eux, lui ont demandé de rester dans le quartier. En même temps, si elle était attaquée, Sebastian ne pourrait pas faire grand-chose et, le loft qu’ils partagent tous les deux est fermé. Aucuns rayons du soleil ne traversent les volets fermés des fenêtres est la preuve que le soleil est mortel pour lui. Bien qu’en cette saison de l’année, il y a très peu de soleil et les journées sont plutôt lugubres et glaciales comme les nuits. La vieille horloge qui se trouve dans la pièce se met subitement à sonner signalant qu’il est minuit. Bien qu’elle soit humaine, elle ne profite pas nécessairement de la journée et ne vit que la nuit. Si on pouvait dire qu’elle vivait.
« Vivre »… Qu’est-ce que c’est « vivre » ? Caitlin ne connaissait pas cette signification. Elle a toujours eu l’impression d’être entre la vie et la mort et ce sentiment, n’a fait que se renforcer depuis cette morsure. Elle s’est battue contre la mort quand elle s’est poignardée avec violence et aucune hésitation. Cela a marqué les esprits mais, ce qui l’a marqué, c’est le nombre d’hommes tombés au combat. Il ne faut pas qu’il y ait un autre héritier. Cet héritage maudit comme elle le dit si bien, elle l’emportera avec elle. Le feu de la cheminée crépita mais, ce n’est pas ce qui la fit sortir de ses pensées. Ce qui la ramena sur « terre » c’est cette présence qu’elle ressentit derrière elle. D’un geste souple et vif, elle amena sa main sur un de ses pistolets avant de pointer le canon sur un front sans se retourner en ayant amenée sa main en arrière derrière son épaule faisant que son bras gauche était contre sa poitrine et l’arme sur l’épaule droite.
-N’essaie même pas ! Si tu veux mourir dis le moi ! Alors recule et enlève toi cette idée de me mordre sinon tu iras rejoindre les charognards de ton espèce en enfer !
Une voix calme et implacable. Le ton était donné. Elle avait l’habitude de ses tentatives de morsures. Elle le sentit se reculer contre son grès. Bien qu’il n’en donne pas l’expression, la jeune héritière savait pertinemment que celui-ci bouillonnait. Elle n’était pas tendre avec lui et, tenait des propos crus et rudes tenus rarement par une fille. Se retournant lentement vers lui, elle ne répondit pas à son sourire tout en rangeant son arme dans son étui.
-Des nouvelles de mon Oncle ?
Elle l’écouta ce dernier répondre à ses questions. Apparemment les vampires étaient plutôt calmes en Angleterre. A croire qu’ils hibernaient ou préparer un mauvais coup. Ne disait-on pas le « calme avant la tempête ? ». Il y avait toujours sa question du début qui tournait en boucle dans son esprit mais, ce que lui disait Sebastian ne tombait pas dans l’oreille d’un sourd.
-Je vois… Dis-lui de ne pas baisser sa garde. Avec ces saletés on ne sait jamais ce qu’ils préparent. Fais passer cet ordre-ci : Que dès qu’un signe suspect apparaît je veux être tenu immédiatement au courant ! Je veux aussi une garde autour de la famille Royale mais, comme d’habitude qu’ils restent assez loin pour ne pas se faire repérer. Ce sera tout.
Son ton était fermé et son visage légèrement endurci. Hors de question que son organisation dorme même si, elle était à des milliers de kilomètres de Londres. Elle était toujours au service de la Reine. Marchant à côté de lui et le dépassant. Elle prit son long manteau imperméable de marque. Elle entendit la question de son garde personnel et, elle lui répondit :
-Je sors ! Je vais juste faire un tour des lieux. Tu n’as pas besoin de me suivre. Essaie plutôt de trouver le Kizarazu Cats’eyes après que tu aies fais parvenir mes directives ! On m’a dit que Li Xingke était dans les parages. Si, j’ai un problème je te téléphonerais.
Sans attendre une réponse de sa part elle marcha en direction de la sortie pour descendre les escaliers de son loft avant d’arriver devant son portail pour faire le tour du quartier. La différence de degrés entre l’intérieur et l’extérieur la fit frissonner. Les hivers au Japon étaient vraiment rudes. Elle mit son écharpe autour du coup qu’elle avait emporté pour ne pas attraper froid avant de s’enfoncer dans la pénombre pour se diriger vers le temple Nogi.
|
| | | |
| | Sujet: Re: Au claire de la lune, mon "ennemie" est là. Mer 12 Déc - 18:27 | |
|
La nuit était magnifique ce soir malgré le froid. Une femme à la toilette de bal de couleur pourpre est vue en train de marcher dans les rues avec un chapeau, une parure autour de son cou qui était une rivière de diamants. Il n’y a qu’elle pour sortir ainsi en ne pensant pas que se promener de la sorte donne envie aux voleurs de s’attaquer à elle et, même vampires qui sait. Mais, non ce soir comme tous les autres soirs et journées même si elle reste enfermée dans sa chambre d’hôtel, faut toujours qu’elle passe des heures à sa toilette. Je ne vous dis pas son prénom vous devez déjà savoir de qui je parle non ? Cette femme est impossible. Pour sûr, qu’elle fait impression et que les quelques rares hommes qu’elle croise sur son chemin sans s’arrêter se retourner sur son chemin. Elle est envoûtante et joue. Après tout, avoir les hommes à ses pieds est marrant selon elle. Oui, cette femme vampire qui se fait appeler depuis 5 siècles : Kisaragi Kasumi. Une barrette avec une fleur dessus pour maintenir ses cheveux de devant arrière. Ses cheveux qui sont en bouclette pour que sa panoplie de princesse soit complète. Elle porte des talons légers argent et pourpre et marche tranquillement avec son ombrelle qu’elle tient d’une main de fer. Heureusement pour les hommes, qu’elle a mis un manteau sur ses frêles épaules même si, le manteau traine sur le sol tout comme sa robe. Elle ne se met pas au niveau des mortels ça c’est certain. A croire qu’elle veut leur montrer qu’elle est supérieure à eux rien qu’en étant habillée en toilette de soirée qui vaut une coquette somme d’argent. Il ne fallait pas s’attendre à quelque chose d’aitre venant de sa part. Il faut qu’elle attire les regards, l’attention dès qu’elle passe. Pourquoi tant d’intérêt pour ça ? Parce qu’il est plus facile de voler un homme de ses biens ainsi. Ils sont plus sensibles à l’hypnose et au fait qu’ils ne se rappellent de rien après. Les femmes aussi peuvent être sous son charme il faut juste, qu’elle leur fasse un peu de charme et, elles tombent elle aussi dans le panneau. Jouer les bies pour voler ne la dérange point. A-t-elle une conscience ? Apparemment non, elle n’a pas de limites dans sa personnalité mais, au moins, grâce à ses capacités d’hypnose elle peut se nourrir sans tuer un humain. La blessure se referme vite et, ils ne savent pas ce qui s’est passé. Elle leur vide, un litre de sang maximum pour ne pas les tuer. Aucun chasseur ne peut ainsi remonter à elle et, ils continuent de croire cette rumeur comme quoi elle est végétarienne. Quelle belle bande de brochettes d’idiots. Les hommes sont idiots et avides selon elle, et son avis n’est pas prêt de changer.
Ils sont faibles. Il existe des êtres forts et pour être honnête, elle cherche la personne qu’elle peut prendre pour fils ou fille. Et oui… Elle ne se remet toujours pas qu’une abominable gamine lui pique celle sur qui elle a jeté son dévolu. Il faut qu’elle trouve l’enfant parfait. Bien qu’elle possède quand même son descendant. Il est important de le signaler et de ne pas l’oublier surtout… Elle est heureuse d’avoir son descendant, de savoir que Marie la considère comme une confidente mais, c’est loin d’être suffisant. Jamais satisfaite de ce qu’elle a. Elle doit être heureuse, c’est ce que tout le monde peut penser, penserait à sa place sauf… Kasumi évidemment. Pourquoi se satisfaire de ce qu’elle a seulement alors, qu’elle peut obtenir plus ? Oh sûr qu’elle s’entendra probablement très bien avec le bras droit de Sasara et peut-être d’autres hommes si, elle s’en donne les moyens lors de la prochaine réunion où elle ferait son entrée. Pourquoi est-elle sortie ce soir ? Pour se nourrir évidemment. Elle peut rentrer mais, c’est trop tentant de faire bouillonner ses conseillers. Elle aime les torturer psychologiquement et les faire tourner en bourrique. Ils tuent son ennuie de cette façon. Qu’est-ce qu’elle peut-être gamine n’est-ce pas ? Mieux vaut pour nous de ne pas répondre à cette question. En effet, Kasumi peut sembler la fille la plus joviale, innocente et fragile qui soit, il ne faut pas se fier à un vampire. Surtout pas à ceux qui ont visage d’ange comme le dit le proverbe.
Généralement, dans ce monde c’est eux dont il faut se méfier avant tout. Kasumi est « jeune » d’après les archives alors que c’est loin d’être le cas. M’enfin, il vaut mieux pour elle que tout le monde pense ainsi. Sinon, ils l’appelleraient tous Baba ou Oba chan comme faisait le petit Tsuzuki. Rien que de penser à ce surnom, cela l’irrite et elle fit de plus grandes enjambées en ne faisant pas attention où ses pas l’emmènent. La jeune femme d’apparence ne se rendit pas de suite compte qu’elle se trouve à proximité du sanctuaire de Nogi. Non, tout ce qu’elle a en tête c’est le prochain vol qu’elle va faire dans les prochains jours. Evidemment, elle allait remplacer le tableau qui est dans sa ligne de mire par un faux pour le revendre à prix d’or. Vous pensez vraiment qu’elle va garder un tableau volé récemment dans sa chambre d’hôtel ? Elle semble peut-être naïve mais, il y en a dans la tête. Donc très chers si j’étais vous, ne la froissez jamais sur son intelligence. Il y a peu de choses sur lesquelles il est possible de lui parler en réalité. Enfin, excepté si vous vous appelez : Sôzokunin, Fûma et Tsuzuki. Même la jeune Beaudoire ne peut pas trop lui dire quoi que ce soit. Mais passons et concentrons-nous sur le présent. C’est-à-dire là bien qu’elle ne fait rien de nouveau à si… Elle est en train de se mettre à chanter une comptine apparemment..
« Je suis allé à la morgue
Pour voir s’il y avait des noyés
Des noyés
Il y avait une femme morte
Un vieux qui lui suçait les pieds
Suçait les pieds
La peau du ventre
Etait si verte
Qu’on aurait dit des épinards au beurre de noix
Au beurre de noix
Et sur son dos – ho
Des asticots – ho
Qui répétaient ces quelques mots…
Je suis allé à la morgue…
ad libitum»
Mais, c’est très joyeux tout ceci dites-moi… L’excuse qu’il est possible de lui accorder est que les comptines ne sont pas toutes très jolies… Il n’y a qu’à écouter la comptine du petit navire jusqu’au bout. En même temps, elle est un peu macabre sur les bords. Rien de rassurant je sais. Kasumi continue de chantonner cet air jusqu’à ce qu’elle vit au loin une silhouette s’avançait vers elle. Une jeune fille habillée à la garçonne. Elle avait déjà mangé donc, cette demoiselle était chanceuse surtout, qu’elle ne prenait que les garçons en bonne santé ou les femmes d’une quarantaine d’années qui possédaient de l’argent. Elle continue d’avancer avant de dire avec un sourire courtois :
« « Bonsoir, que fait une demoiselle ainsi vêtue toute seule dans le froid ? »
|
| | | |
| | Sujet: Re: Au claire de la lune, mon "ennemie" est là. Sam 15 Déc - 10:45 | |
|
Une comptine ? C’était ce qu’elle se demanda dans sa tête pendant qu’elle marchait. Une voix féminine qui chantait joyeusement des paroles qui en choquerait plus d’un. Qui était-ce ? Était la question qu’elle se posait et, la réponse ne tarda pas à venir. Quand elle vit cette femme de petite taille à l’accoutrement des plus voyants mais, aussi des plus coûteux elle s’arrêta brusquement et se mit sur ses gardes. Les jeunes de nos jours ne portaient pas ce genre de robes. Des robes venues d’un autre temps. Elle n’était pas une experte en tenues de bal de soirées mais, elle savait en reconnaître une et, au peu près l’époque par rapport au design. Cette robe, n’était pas de cette époque moderne. La gente féminine de nos jours, portait des tenues plus confortables et plus simples où peu de tissus était utilisé. Ce qui était loin d’être le cas pour le cas présent. Avec la crise économique, les familles ou personnes ne perdraient pas leur temps et leur argent pour une robe de ce style-là. D’ailleurs, qui chanterait une telle comptine macabre en pleine nuit d’hiver vêtue de la sorte ? Aucun humain normalement constitué. Cette personne dégageait une aura qui sortait de l’ordinaire. Une aura meurtrière ? Non. C’était autre chose mais cela ne la rassurait guère. Encore moins quand cette personne croisa son regard et vint à sa rencontre un sourire accroché à ses lèvres. La façon dont cette inconnue lui adressa la parole ne fit qu’amplifier ses doutes. Un vampire assurément. Si elle voulait la tuer ou s’attaquer à elle, elle était mal tombée. Elle était prête à dégainer ses flingues si, cette créature faisait un geste étrange envers-elle. La couleur de son regard était déjà anormale. Une couleur bien trop rare qui la rendait autant plus attrayante que dangereuse. Que fait une demoiselle toute seule dans le nuit ? Un drôle de sourire assez ironique apparut sur les lèvres de la jeune héritière.
-Bonsoir, je vous retourne la question. Que fait une ravissante femme telle que vous habillée ainsi dans un endroit si isolé au beau milieu de la nuit ?
Une question qui restait polis avec une pointe de sarcasme. C’était subtil mais cette pointe était présente. C’était pour montrer à son interlocutrice qu’elle n’était pas dupe. Qu’elle se doutait de sa nature. Peut-être qu’elle se trompait littéralement. Ce ne serait pas la première fois mais, son instinct lui criait de se méfier d’elle. Elle n’aimait pas faire celle qui n’était pas au courant. Celle qui faisait l’hypocrite quand la tête d’une personne ne lui revenait pas. Cette femme était belle à ne pas en douter. Une très belle femme et, cela la perturbait davantage car, elle ne semblait pas dangereuse. Disons que son aura était différente des autres vampires. Elle ne pourrait pas dire si elle était vampire ou non. Il y avait chez les vampires des auras qui étaient la force tranquille même s’ils étaient rares. Et, des auras oppressantes des vampires qui montraient qu’ils en étaient. Des auras où il était possible de sentir la force et, d’avoir une idée de la puissance ou de se dire s’il était jeune ou non. Là. C’était une autre catégorie. D’où le fait que pour la première fois, elle doutait de savoir si elle avait affaire à un vampire ou non. Elle semblait innocente et, en même temps il y avait du faux. Du moins, c’était ainsi qu’elle le ressentait. Le fait de rien ressentait, comme si c’était un humain prouvait que c’était dangereux. Un vampire qui sait parfaitement effacer son magnétisme ou aura en se mettant au même niveau qu’un mortel comme ce qu’elle était, montrait que la personne en face était un adversaire qui était peut-être trop fort pour elle. Il ne fallait pas qu’elle pense de cette façon. Il fallait qu’elle en soit sûre et certaine. Voyant que son interlocutrice ne semblait pas perturbée par cette question, que son sourire ne s’était pas fané même pour quelques minutes, c’était troublant. Elle décida de reprendre de plus belle la conversation et ce, en se présentant pour voir si elle pouvait provoquer une réaction de la part de sa vis-à-vis.
-Veuillez m’excuser madame. Je suis un peu sur les nerfs ces-temps-ci. Pour répondre à votre question, j’ai pensé que ce serait plus agréable de faire du tourisme la journée pour repérer les lieux.
Calme sans qu’aucuns autres sentiments ne viennent perturber l’intonation de sa voix. Elle n’était pas agréable non plus avec cette inconnue. Elle montrait clairement qu’elle se méfiait d’elle. Peut-être qu’elle se mettait ainsi à découvert mais, au moins, elles étaient toutes les deux un même pied d’égalité du moins…. Pour l’information. En même temps, c’est ce que Caitlin espérait pour être certaine que c’était un zombie qui se tenait devant elle et non un mortel. Cette femme n’était pas chasseur bien qu’en même temps, c’était peut-être trompe œil et pour mieux endormir ses ennemis. Mais, son instinct lui disait qu’il valait mieux qu’elle s’écarte de cette femme. Mettant ses mains à l’arrière de son pantalon ou reposaient ses deux bébés puisque, elle n’avait pas pris son arc et ses flèches qui attiraient l’attention, elle avait toujours ses deux autres joujoux qu’elle pouvait aisément camoufler sur elle grâce à ses vêtements. L’observant de la tête aux pieds ne sachant pas d’où pourraient provenir son coup elle finit par reprendre.
-Je manque à toute mon éducation. Je me prénomme Hellsing Caitlin et vous ?
Elle ne lui laissait plus réellement le choix de garder son identité secrète. Peut-être qu’elle en faisait des plats pour rien. Pour le coup, elle regrettait que Sebastian ne soit pas à ses côtés. Elle se serait sentie plus en sécurité… Non, il ne fallait pas qu’elle pense à cela. Elle pourrait se défendre seule. Encore fallait-il qu’elle sache qui était cette étrangère bien que des deux, celle qui l’était vraiment, n’était qu’elle. Elle n’était point Japonaise mais, Anglaise. Les Anglais n’étaient pas connus pour être des citoyens modèles loin de là même. Ils étaient connus pour avoir foutu surtout des problèmes dans de nombreux pays à cause des colonisations qu’ils ont faites. Tout ce qu’elle pouvait faire maintenant, c’était d’attendre une réponse de la part de cette qui semblait être sortie tout droit d’une autre époque grâce à une machine à remonter le temps.
|
| | | |
| | Sujet: Re: Au claire de la lune, mon "ennemie" est là. Sam 15 Déc - 16:37 | |
|
Cette petite ne manque pas de culot. Sans parler qu’elle est plus grande que notre fondatrice adorée ou pas. Est-ce que cette répartie et cette méfiance à son égard risquent de lui être fatal par la suite ? Peut-être mais, cette force de caractère plait énormément à notre femme vampire. Elle ne sourcille point et son sourire s’élargit de plus belle. Une marque de provocation silencieuse de sa part. Elle peut sentir de la méfiance et une légère crainte de la part de cette humaine. Elle doit être un chasseur au vu de sa réaction. Sinon, elle ne serait pas aussi suffisante et méfiante comme elle l’est si, elle se trouvait être une jeune occidentale de ce qu’il y a de plus ordinaire. Ce qu’elle fait là hein ? Comme si Kasumi va lui répondre. Il se peut même qu’elle l’ait mise de mauvaise humeur. Un sourire camoufle à la perfection les sentiments de celui qui le porte.
«Je vous ai posé la question en première.»
Une véritable enfant. Elle ose jouer à ça même si devant elle se tient un chasseur ? Cette femme n’est pas croyable. Comment fait-elle pour être encore en vie aujourd’hui si elle est aussi provocatrice et capricieuse devant chaque personne qu’elle croise ? Elle met sa main libre devant ses lèvres comme si, elle veut s’empêcher de sortir une ânerie ou mieux camoufler son sourire qui dépasse. Kisaragir ne supporte pas le fait d’être si petite et d’être dans l’obligation de relever la tête pour regarder cette inconnue dans les yeux. Elle le fait aux bouts de quelques minutes et penche légèrement la tête sur le côté pour essayer de la jauger. Ses pores crient à la nervosité. Un faux mouvement, une fausse parole, elle semble prête à s’emballer. Ses mains qu’elle passe dans son dos et relève ainsi légèrement son blouson est un signe qu’elle porte une arme. Impulsive en plus de cela ?
«La journée ? Ne voulez-vous pas dire la nuit ? Que vous êtes drôle ! C’est agréable de voir que certains Anglais puissent être respectueux de nos jours. »
Pour celle qui a vécu quelques siècles en Angleterre, l’accent de la jeune fille en face d’elle ne lui est pas passé inaperçu. Quant à la politesse des Anglais bien qu’elle veuille rajouter l’humilité, c’est une attaque personne à cette gamine qui ose lui tenir tête. Les Anglais avec un grand A sont des tricheurs et sentent tellement orgueilleux et fort qu’ils en oublient les bonnes manières. Elle doit avouer cependant, qu’elle parle bien le japonais. Ce qui signifie qu’elle a du l’étudier et qu’elle doit être déjà venue dans le pays ou alors, se trouve dans ce dernier depuis de nombreuses années au choix. Elle n’en sait rien mais, ce fut plus fort pour elle. Il a fallu qu’elle lance cette pique sans aucun regret et de manière très enjoué avec ce sourire qui tire plus du sarcasme que de la politesse et du côté chaleureux de l’expression qu’elle semble dégageait. Quand la jeune inconnue vêtue comme un homme se présente sans se courber, elle fut surprise d’entendre ce nom mais, le cache. Il ne faut que cette Anglaise découvre qu’elle vient de la surprendre. Ce serait une honte pour elle. Bien qu’elle aussi. Peut-être est-elle arrivée à découvrir sa nature mais.. Elle n’a pas encore perdu totalement la manche.
«Bonsoir Miss Hellsing ! Je suis Kisaragi Kasumi. Et puisqu’il semblerait que je sois découverte. Autant ne pas le cacher. Je suis la fondatrice d’Hokkaido du Conseil Vampirique ~»
Dit-elle en chantonnant et fièrement. Rien que de voir l’expression de cette dernière suite à cette information, elle bouillonne de joie. Tout son sang est en ébullition. Si cette fillette croyait qu’elle avait affaire à un vulgaire vampire, elle vient de mettre un magnifique doigt dans l’œil aidée par notre très chère fondatrice. Elle est fière en plus de ses paroles et de son comportement un brin puéril. Elle ne connait pas ses compétences mais, le nom Hellsing lui dit bien évidemment quelque chose. Elle n’est pas vampire depuis des siècles sans avoir entendu parler de cette famille de chasseurs redoutables dans le temps. En temps normal, elle n’aurait pas joué le jeu mais, là c’est tentant. Pourquoi demandez-vous ? Parce que cette dernière s’est mise à découvert sans peur. Kasumi a entendu que cette fille se serait poignardée sans ciller après d’être faite mordre. Mettant ses deux mains sur son ombrelle elle décide qu’il est temps de jouer un peu. Ce n’est pas tous les jours qu’elle a l’occasion de jouer avec les humains, encore plus quand ces derniers sont des descendants d’une grande famille importante.
«Je suis enchantée de rencontrer la Dame de Fer. Que fait la directrice de l’une des plus grandes organisation contre les vampires au Japon ?»
Elle ne déteste plus autant les humains qu’avant mais, elle n’est pas prête de donner sa vie pour l’un d’entre eux. La force de caractère de Caitlin lui rappelle un peu la sienne. Si, si je vous rassure que malgré ses caprices qui peuvent être explosifs, elle possède une personnalité joviale la preuve ici même. Kasumi n’a pas peur de la mort. Au contraire, elle chercher des adversaires forts pour se mesurer à eux. Si un combat à lieu refusera t’elle ? Probablement que oui. Il est trop tôt pour démontrer ses capacités au combat. En même temps, ce serait faire plaisir à son interlocutrice de répondre à ses provocations. Il faut savoir que Kasumi est de celles qui aiment parler quitte à assommer son auditoire et les endormir pour mieux les manipuler avec des mensonges énormes que, de prendre les armes. Secondo, si cette dernière l’attaque bien que le Conseil se fiche de sa vie, cette gamine risque de se le mettre à dos. Déjà que les rumeurs vont bon en train sur sa personne. Un chasseur qui utilise un vampire pour les chasseurs. Sérieusement, ce vampire qui l’accompagne et la protège est une honte à sa race mais, de quel droit pouvait-elle juger ? Surtout qu’il doit en penser de même de son côté, un vampire qui ne défend que vampires. Mais, elle ose en même temps, se gênait elle ? Depuis quand, elle garde le silence pour les autres ? Je ne me rappelle pas qu’elle l’ait déjà fait et évidemment ce n’est pas aujourd’hui qu’elle va prendre cette résolution.
Kisaragi jette de rapides regards pour sonder les environs et être certaine qu’elles ne sont que toutes les deux avant de prendre la parole.
«Je ne vois pas votre second partenaire si célèbre. Je n’aurais pas crus avoir la chance de rencontrer une "célébitré". Vous n’êtes pas au Japon depuis longtemps je me trompe ? J’espère que vous vous y plaisez meme si, cela doit vous changer de Londres. »
|
| | | |
| | Sujet: Re: Au claire de la lune, mon "ennemie" est là. Lun 17 Déc - 5:26 | |
|
Un personnage qui semblait paraître capricieux. Elle avait bien besoin de ça en ce moment. Caitlin était certain que si elle n’avait pas répondu la première comme cette femme étrange le lui avait fait remarquer de façon bien « pointue », elle n’aurait jamais eu de réponses venant de sa part. C’était difficile d’imaginer qu’elle aurait dû répondre en premier mais, en même temps, si c’était bien un ennemi qui se tenait devant elle autant jouer carte sur table non ? Caitlin ferma ses deux mains sur les crosses de ses deux bijoux. Surtout qu’elle avait de nouvelles munitions, c’était une très bonne occasion de les essayer. C’était l’idée qu’elle se faisait d’avance. Surtout que cette dernière osa ouvertement insulter les Britanniques. Les citoyens de son pays devant elle incluant probablement sa Majesté la Reine. C’en était trop pour la jeune héritière Hellsing. L’habitude de rôder la nuit venait de lui faire faire un lapsus dont elle ne s’était pas rendu compte jusqu’à ce que cette femme le pointe du doigt. Elle venait de se ridiculiser toute seule. Son orgueil venait d’en prendre un sacré coup. La jeune femme voulait frapper de toutes ces forces cette insolente qui se pavanait sous son nez. Cependant, elle n’avait pas la réponse à ses questions et, frapper une citoyenne japonaise serait mauvais pour elle. Elle n’était pas dans une position des plus enviables et confortable. Alors, elle préféra passer au-dessus et garder son sang-froid. Elle ne voulait pas donner à cette intrigante l’occasion de se moquer d’elle une nouvelle fois ou alors, de tomber dans son piège de provocations. Pour elle, c’était limpide, cette femme tenait à lui faire faire une mauvaise manipulation de ses armes et la provoquer. Elle ne tomberait pas dans ce piège et n’attaquerait pas la première.
Tout ce qu’elle fit c’est de rester sur ses gardes et de l’écouter enfin répondre à ses questions. Sa réponse sonna pour elle comme un coup de glas. Elle était bel et bien un vampire. Un vampire qui avait osé la tourner en ridicule même si elles n’étaient que toutes les deux. Il fallait qu’elle paie pour cette insulte. Malheureusement pour la jeune chasseuse elle ne pouvait pas tirer. Pas après avoir entendu la suite de ses paroles. Même si, elle la regarda de manière hautaine et que son regard devint légèrement brumeux… Elle était insatisfaite. Dire que sa réponse l’avait surprise était un euphémisme. Son identité ne lui était pas étrangère mais plus que ça…. Elle avait en face d’elle un fondateur d’un des Conseils vampiriques et, ce n’était pas rien. Il fallait qu’elle se rende à l’évidence, pointer une arme su elle sans raisons apparente pourrait l’amener à de grands ennuies. Ce dont elle n’avait point besoin pour le moment. Cette femme avait répondu à sa provocation et pire, elle était « au-dessus » d’elle. Dans cette optique, elle avait les mains liées que cela lui plaise ou non. Elle ne pouvait malheureusement pas faire grand-chose et cela la rendait malade. Cette Kasumi.. Dès qu’elle rentrait, elle ferait des recherches. Elle était trop enjouée à son goût, trop confiante et elle n’aimait pas ça.
Elles n’étaient pas de forces égales et même le rang au Japon est différent. A londres, cela aurait été différent mais, elle n’était malheureusement pas en Grande Bretagne. Dans son foyer. Le ton de son interlocutrice l’agaçait plus qu’autre chose mais, elle tenu bon avant de finir par reprendre la parole :
-Je pense que c’est en rien vos affaires Miss Kisaragi san. A votre tour maintenant de répondre à la question. Que faîtes-vous ici ? Etes-vous venue tuer pour manger ? Ou alors venue enterrer le cadavre ?
Elle le disait au second degré même si elle était sérieuse et espérer un peu ce coup de théâtre. Au moins, elle aurait une raison de dénoncer le mensonge des vampires et surtout du Conseil. Elle n’avait pas répondu à son éloge ou non sur elle. Elle n’était pas sensible à ce qu’on disait sur son compte puisqu’elle pouvait bien le deviner toute seule. Le fait que même au Japon elle soit connue était satisfaisant mais, aussi dérangeant. Il allait falloir doublier de vigilance si des armée de vampires venaient à l’attaquer comme elle l’avait été. Sa propre tante qui avait tenté de la détruire pour toucher l’argent. Cela faisait d’autant plus mal quand c’était de la famille bien qu’elle ne soit pas proche qui essaie de mettre un terme à votre existence. En même temps, elle ne pouvait pas non plus être touchée par cette femme. Cela ce serait automatiquement. Quand cette femme énonça la présence de Sebastian son sang ne fit qu’un tour mais, en même temps, elle était heureuse parce que cela signifie qu’elle n’oserait peut-être pas la toucher à cause de la réputation du vampire qui était auprès d’elle. Son âge était connu de peu de personne mais, qu’importe, ses crimes eux, parlaient pour lui. Bien que sa « trahison » pour cette maudite race est ce qui le rend si célèbre. Pourtant, elle avait l’impression qu’il y avait un sous-entendu dans ses paroles et elle aimait bien moins cette idée.
-Je peux très bien me défendre seule vous savez. Je ne suis pas une débutante quand il faut rendre à la poussière des zombies de votre espèce.
Une autre attaque directe avec cette femme. Un léger sourire ironique se mit à orner ses lèvres. Elle ne venait pas de faire une menace. Juste donner un avertissement. Il est vrai qu’il y avait des vampires qu’elle ne pouvait pas battre mais, elle était quand même un chasseur chevronné et avec Sebastian ils formaient une équipe de choc. Quant à son allusion sur Londres, elle releva cette fois-ci toujours calmement pour ne pas perdre la face toujours en lui rendant pas les salutations que son rang dans le Conseil Vampirique lui donnait le droit de recevoir.
-Je me fais au pays bien que, je dois avouer que l’air polluant d’ici est étouffant. Mais, madame ne doit pas comprendre. Et vous, êtes vous restez au Japon toute votre vie ou êtes partie de ce pays ?
Même s’il fallait au moins rester trois décennies dans sa région pour être conseiller. Cela ne signifiait pas que dans sa vie vampirique elle n’est pas bougée d’endroit. Ce serait surprenant le contraire. Elle attendait juste une réponse de sa part mais, c’était juste pour essayer de la connaitre un peu. Selon les pays qu’elle aurait visité, elle pourrait toujours demander à des connaissances plus d’informations sur elle. Cette femme semblait douce et amicale mais, elle ne se laisserait pas amadouer tant qu’elle n’aurait pas toutes les informations nécessaires ou l’Information qui pourrait faire complètement taire ses doutes à son sujet.
|
| | | |
| | Sujet: Re: Au claire de la lune, mon "ennemie" est là. | |
|
|
| | | | | | Au claire de la lune, mon "ennemie" est là. | |
|
| Page 1 sur 1 | |
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
Accueil
