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 Kuromiya Sensui

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Kuromiya Sensui


Kuromiya Sensui

☩ ☩

Âge : 819. Mort à 34 ans. A l'air d'en faire 20...
Allégeance : La sienne
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MessageSujet: Kuromiya Sensui   Kuromiya Sensui Icon_minitime1Dim 20 Nov - 20:56



Kuromiya Sensui 27861780 Kuromiya Sensui 021ly Kuromiya Sensui Maoicon
Kuromiya Sensui
« La vie est un combat. Accepte le. »


Le commencement...


◈ Âge physique : 34 ans mais il en paraît beaucoup moins.
◈ Âge réel : 819 ans si on veut être précis. Sensui dit souvent qu'il a arrêté de compter mais rien n'est moins sûr. Peut être commence t-il seulement à trouver le temps long à force de compter les années...
◈ Date de naissance : Après une conversion minutieuse des différents calendrier de l'époque, entre le 12 et le 20 juin de notre calendrier. Sensui le "fête" le 18.
◈ Ville natale : Shizuoka
◈ Nationalité : Bien que ce fait soit inconnu, Sensui est issu d'un métissage entre une japonaise et un européen.
◈ Sexe : F { } | M {√}
◈ Métier : Gérant du Bloody Sunday, un bar à alcool de Shinjuku.
◈ Arme : Chasseurs uniquement
◈ Groupe : Vampire


Qui êtes-vous ?


◈ Caractère :

Sensui est un vampire vraiment très vieux, surtout au regard de l’espérance de vie de leur communauté à l’époque actuelle. Et si certains vampires de son âge savent rester « jeunes » dans leur tête, Sen n’a jamais particulièrement fait partit de cette catégorie. Pas qu’il fasse vieux de fait, non… Il connaît simplement quelques décalages avec le 21ème siècle.

Ainsi, Sensui n’entend pas grand-chose à l’informatique et aux nouvelles technologies du genre. Il s’intéresse fort peu à la télévision et son appartement en est même dépourvu. De la même façon, il ne possède pas d’ordinateur et la gérance du Bloody Sunday est entièrement faite à la main. Sensui a néanmoins un téléphone portable mais il est en permanence en mode silencieux et ça relève du miracle que de parvenir à le joindre de cette façon.

Le seul appareil high-tech qui a trouvé grâce à ses yeux est la chaîne Hi-fi qu’il a demandé à Seijûrô de lui installer. D’après le manuel, cet appareil possède un nombre d’options et d’utilisations possibles très large mais Sensui s’en sert très exclusivement pour écouter de la musique… On pourrait croire qu’il ne s’intéresse qu’au classique vu son attitude mais même pas. S’il n’apprécie en revanche pas vraiment le rock, le métal et toutes ces catégorie musicale, il a revanche un goût marqué pour l’opéra, le classique –quand même-, l’orchestral, les musiques naturelles et quelques auteurs à textes.

Si Sensui sait malgré tout se tenir si bien informé de toute ce qui se passe à Tôkyô, c’est qu’il a le bras très long et Seijûrô lui-même n’a qu’une petite idée de son réseau de connaissances et de connexions, en découvrant de manière régulière un peu plus chaque année. Car oui : Sensui est une personne si pas secrète, néanmoins réservée et qui reste fermée tant qu’on ne l’oblige pas à s’ouvrir si elle n’en a pas envie !

Resté seul pendant des siècles, Sensui a toujours été un homme aux relations courtes et claires. Il a aimé plusieurs fois, mais jamais plus de quelques années au maximum en dehors d’une seule exception. En fait, Sensui est un homme qui un beau jour est capable de se lever et de se rendre compte que la situation ne le satisfait plus. Il quitte alors cette dernière… La seule véritable exception qui a toujours cours aujourd’hui tient en la personne de Seijûrô, son fils vampirique.

C’est d’ailleurs ce même Seijûrô qui fait naître un grand point d’interrogation au dessus de la tête des gens quant il est question de Sensui. Ils semblent n’avoir pas grand-chose en commun et sont l’un comme l’autre si indépendant que leur rapprochement est limite paradoxal. Pourtant, Sei’ est ce qui compte à présent le plus dans la vie de Sensui et s’il est un vampire très calme et à la neutralité marqué, il sort néanmoins de ses gonds dès qu’on essai de faire un peu trop de misère à son « bébé ».

Sensui n’a d’ailleurs pas encore coupé le cordon bien qu’il sache se faire souvent un peu distant avec Seijûrô. Il a aménagé une partie de ses appartements pour que Seijûrô ait son chez lui de l’autre côté de son couloir ! De la même façon, il lui arrive parfois de chercher si pas du réconfort, néanmoins la présence de l’autre vampire et comme une mère couverait son petit, Sensui n’a jamais renvoyé Seijûrô quand, en de très rares occasions, ce dernier venait dormir en position fœtal dans son lit !

Lettré, Sensui adore la lecture. Surtout qu’on la lui fasse en fait ! Il possède une collection d’ouvrage à en faire pâlir les historiens et son sens de l’art est également bien présent. Cela se voit au travers non seulement de son intérieur mais également de celui de son bar qui n’a rien de bien moderne.

Si Sen n’est pas désintéressé par les Conseils vampiriques, les chasseurs et l’Ordre de Tenkyû, il se tient néanmoins en dehors du chemin le plus possible. Pour autant, c’est un homme de décision et qui a su tirer son épingle du jeu pendant huit cent siècles… Si un grand bouleversement fracassait l’équilibre précaire de sa race, Sensui saurait trouver sa place dans le conflit. Ce n’est pas un fuyard…



◈ Physique :

Il y a plusieurs choses qui « frappent » chez Sensui. La première, c’est que quiconque connait son âge sera bluffé par son visage aux traits juvénile. Il n’est pas question ici du fait qu’il a presque 820 années de vie derrière lui… Mais bien de son âge « mortel ». Sensui est mort alors que ses 34 ans avaient à peine sonné. Pourtant, il en paraît facilement la moitié pour peu qu’il soit en habit de nuit ou en vêtement pour traîner.

Néanmoins justement, Sen n’est pas le genre de personne qui s’habille « pour traîner ». Il est souvent tiré à quatre épingles dans des vêtements aux styles et aux teintes un peu anciennes. Les coupes sont elles aussi un peu vieillottes mais Sensui les porte avec charme, charisme et assurance… De fait, là où nombreux sont ceux qui passeraient pour des clowns, Sensui semble tout simplement sortit d’un très vieux film qui nous inspire de la nostalgie.

L’effet est d’autant plus frappant que Sensui a les yeux plus grands que le japonais lambda. La faute au métissage présent dans sa famille du côté de sa mère. Des origines européennes dont il ne sait en réalité que très peu de chose. L’époque actuelle fait qu’à présent, on le suppose généralement débridé plutôt que métis. Le vampire ne confirme ni n’infirme jamais, n’aimant pas particulièrement parler de lui-même.

Aimant user d’une certaine coquetterie, Sensui a apprit il y a très longtemps l’art de se maquiller, à l’époque très reculée où il était encore humain. De fait, il n’a aucun scrupule à en user toujours aujourd’hui… Poudre de riz, khôl, mascara, pâtes et autre gloss sont autant de petits plaisirs personnels et pas si moderne auxquels il aime se laisser succomber. Cela va souvent de paire avec un goût pour les colorations capillaires tirant sur le blond, restant souvent châtain.

Sa silhouette est fine et, s’il était permit de se jeter des fleurs (ou des jardins), on ajouterait même « gracieuse » à la manière de celle d’une danseuse. Sa gestuelle paisible mais assurée renforce sûrement cette impression.

Sensui mesure ainsi un mètre soixante-treize et son poids vari dans une moyenne de 55kgs, faisant de lui, avec son regard de biche et ses mains fines, une fausse « victime parfaite ». Ses mains sont d’ailleurs forts petites et étroite, manucurées avec application et baguée d’un ou deux anneaux, pas plus, ou bien d’un bracelet.

Longiligne sans être maigre, Sensui possède quelques formes qui peuvent sembler immensément féminine mais son port est indéniablement masculin aujourd’hui et si en y regardant mal, on pourrait se méprendre, y regarder à mieux permettrait de se rendre compte de notre erreur de manière flagrante.

La dernière chose à noter : s’il est enviable pour un japonais d’avoir une peau très pâle pour se donner des airs aristocratiques, la mort à permit à Sensui de conserver son teint de porcelaine et ne vous fiez pas à ses sourires et ses caresses si vous ne pensez pas les mériter… Parce que c’est sûrement qu’effectivement, vous ne les méritez pas…



◈ Signe Distinctif :

• Ses grands yeux que trop soupçonnent être dus à un débridage… Qui lui viennent en fait d’un métissage.

• Sensui possède un tatouage sur l’épaule gauche de taille conséquente. Il est néanmoins rarement visible du fait qu’il soit très rarement en manches courtes mais il ne le cache pas non plus. Ce tatouage représente entre autre un dragon, un katana et une flopée de pétales roses de sakura, seul dessin qui soit coloré.



D'où venez-vous ?


◈ Les vampires ? :

Sensui a prit conscience de l’existence des vampires alors qu’il n’avait que 25 ans, lorsqu’il fut prit en tant que calice par l’un d’entre eux. Ce sujet est hautement sensible et il n’existe personne aujourd’hui sache ce détail de sa vie humaine. Parfois, Sen voudrait pouvoir en parler à Seijûrô et il lui arrive de venir s’assoir en face de lui, à la table que son fils occupe régulièrement au Bloody Sunday. Mais après plusieurs minutes d’observation, Sensui finit toujours par se relever pour vaquer à ses occupations, remettant à plus tard.

Sensui peu sembler timoré à ne pas prendre part au Grand Conseil comme on le lui en a fait la proposition de nombreuses fois. Pourtant, il perçoit la race des vampires comme tout aussi menaçante pour l’espèce humaine et que menacée. Ce n’est pas pour lui plaire que de l’admettre mais Sensui pense qu’un équilibre est nécessaire et il est d’accord avec les règles établies par les Conseils en général.



◈ Histoire :

Les origines raciales de Sensui sont multiples… Son père était un japonais de pure souche élevé en tant que pêcheur de coquillages sur les plages de Shizuoka. Du côté de sa mère en revanche, il y a des origines bâtardes venues de l’Ouest. Des siècles de migration depuis l’Europe pour finir par traverser la mer du Japon afin de s’installer sur l’archipel. Bien que ces origines soient fortement diluées dans le sang de dizaines de génération, Sensui les porte sur son visage. Étonnamment plus, d’ailleurs, que la femme qui l’a mit au monde.

Ses parents étaient de revenus plus que modestes pour ne pas dire « pauvres ». Sa mère ramassait le riz dans les rizières inondées et son père jouait du shamisen dans les auberges du centre ville. Sans être rude, la vie pour leur petite famille n’était pas simple et la constitution fort fragile du bébé qu’était Sensui à l’époque obligeait ses parents à dépenser un peu plus de riz ou de bois de chauffage pour tenter de le remplumer et de faire de lui un garçon robuste qui pourrait travailler dans une ferme voisine ou servir de soldat pour l’honneur de la famille.

Pourtant, la prime jeunesse de Sensui passe et ses traits poupons ne perdent pas de leur finesse et de leur douceur presque féminine, à tel point que bientôt, les voisins commencent à se demander si ses parents n’auraient pas plutôt eu une petite fille… Cela met son père dans l’embarras qui ne peut pas donner à son fils un métier de dur labeur à cause de sa santé et de sa fragilité mais qui ne peut pas non plus le mettre à un travail de femme, ce qui serait une honte pour eux…

Et pourtant… C’est un peu comme ça qu’ils vont finir par trouver le moyen de faire « quelque chose » de Sensui.

Il n’a que douze ans lorsqu’il met les pieds à Edô avec son père pour vendre sur le marché les coquillages montés en collier et en bijoux que sa mère et lui ont confectionné pendant le dernier hiver. Ils espèrent en tirer un bon prix et à ce moment précis, le père de Sensui ignore encore que ce n’est pas de ces bijoux artisanaux qu’il tirera le meilleur prix…

C’est un concours de circonstance qui fait que Sensui rencontre la femme qui dirige l’Okiya du Lotus Blanc. C’est une petite femme d’âge mûr et au léger embonpoint mais dont le visage enfariné est une douceur et d’un charme qui provoquent l’admiration du petit garçon qu’est Sensui. Et sans doute le coup de foudre est-il réciproque car la femme veut immédiatement cette « belle petite fille ». Elle est alors fort surprise d’apprendre que Sensui n’est pas une fille et le petit garçon, lui, est fort vexé…

Mais elle n’en démord pas et bientôt, elle fait une proposition au père de Sensui. Une belle proposition. Assez pour que ce père range son instinct paternel sous sa cape pour tirer enfin de ce fils dont il ne sait pas que faire une belle petite somme d’argent. Peut être même qu’il pourrait essayer d’avoir un autre enfant, avec sa femme…

Sensui est ainsi mit entre les mains de l’Okiya. Officiellement, il y est uniquement pour faire le ménage et d’autres menus travaux sans force qu’on ne confie pas à un homme dans un tel endroit. Officieusement, la dirigeante des lieux lui apprend l’art d’être geisha… Elle lui enseigne tout ce qu’elle sait et bientôt, Sensui n’a plus une seule minute à lui pour pleurer son père et sa mère. On lui apprend à lire, compter, écrire… On lui apprend l’art et la musique, le charme et la conversation… La cérémonie du thé, le protocole… Sensui reçoit une éducation complète comme seules les geishas, femmes riches et qu’on n’oserait alors pas comparer à des filles de joie, en reçoivent.

Et Sensui travail… Vraiment très dur ! Car si les apparences sont trompeuse avec du maquillage et de joli kimono, il est très important qu’il cultive ses courbes naturelles afin de n’éveiller que peu de soupçons. Il est évident qu’on ne compte pas le confier à un homme qui veut une femme mais à l’époque, il n’était pas rare qu’un samouraï prenne son élève au cours de son éducation et il arrive qu’en secret, certains hommes en préfèrent d’autres…

Le métissage et le sexe de Sensui ne sont pas ses seuls « travers ». Le petit garçon est également gaucher et vu son âge, il est difficile de se défaire de cette tare. Pourtant, volontaire et déterminé à plaire à la femme qui l’a acheté et qui lui enseigne tout ce qu’elle sait, Sensui fait de son mieux pour se contrarier lui-même, allant jusqu’à s’attacher le bras gauche dans le dos, quitte à ce que ça en soit douloureux, pour s’obliger à tout faire de la main droite…

A seize ans, âge où Sensui peut officiellement trouver une chambre à l’Okiya, il entre donc sur le « marché » du charme. Il doit être rappelé qu’à cette époque, les geishas n’étaient pas des prostitués à proprement parler… Il s’agissait de véritables maîtresses et il était considéré comme une richesse et une preuve de haut statut que d’en fréquenter une. Le sexe n’était pas même la moitié de ce qui faisait la vie d’une geisha… Pas même quand on était en réalité un homme dans des vêtements qu’on offre qu’aux femmes.

Pendant les neufs années qui suivent, Sensui grandit dans cet univers de beaux vêtements, de parfums, de plaisir et de culture. Si on ne l’affiche jamais au grand jour, il possède néanmoins un certain nombre de protecteurs et le jeune homme apprend en fait très vite à fidéliser. Sensui comprend parfaitement que les hommes sont prêt à lui confier tous leurs secrets et que s’ils sont de véritables rocs sur le champ de bataille, inébranlables, ils sont en revanche très malléable dans l’intimité…

Sa vie change alors qu’il n’a ainsi que 26 ans. Alors que la vie semble sourire à cette fleur qui semble ne pas vouloir vieillir, Sensui fait la rencontre de Yoshitsune. Il s’agit d’un homme qu’il a vu souvent traîner autour de l’Okiya. Ce dernier observe pour lui un profond respect et une attitude noble qui charment plus ou moins Sensui et au moment où il s’y attend le moins, baissant sa garde, Yoshitsune se révèle vampire… Pas le temps de hurler ni de se débattre que les crocs lui rentrent dans la chair tendre de son cou.

Yoshitsune, cependant, ne tue pas Sensui. Il n’en fait pas non plus un vampire non. Il en fait un calice… Contre la volonté de Sensui qui, malade en rendu accro est obligé de quitter l’Okiya dans les mois qui suivent… Car Yoshitsune est un vampire exclusif et s’il ne l’a jamais touché, il refuse cependant que qui que ce soit d’autre le fasse… Alors quand Sensui désobéit et voit un autre homme, Yoshitsune le prive de morsure, créant chez Sen un état de manque parfois si rude et si violent qu’il en fera de mini-coma… Et dans le même temps que Sen subit cette « éducation » méprisable, il développe une haine farouche pour le vampire…

Pourtant, patient, Sensui attend son heure. Il l’attend si longtemps qu’il est à peine envisageable qu’être humain soit si patient. Trois ans après la première morsure, Sensui réclame à Yoshitsune la vie éternelle. Mais ce dernier s’y refuse, prétextant qu’il était encore trop rebelle pour qu’il lui fasse pareil cadeau qui, en plus, lui rendrait sa liberté.

Sensui va alors prendre sur lui comme jamais auparavant. Il va redoubler de patience et d’attentions pour amadouer le vampire jusqu’à ce que, l’été de ses 34 ans, Yoshitsune cède… Sensui n’a pas peur de la mort que Yoshitsune pourrait lui provoquer s’il ratait sa transformation mais il ne la désire évidemment pas. Il a le goût de vivre à cette époque…

Voilà donc comment Sensui devient vampire, figeant ce corps qui semble encore presque adolescent dans l’éternité. Yoshitsune est ravit au départ… D’autant plus que Sensui reste auprès de lui, se faisant élève très assidu là encore. Plus encore que dans son éducation reçue à l’Okiya. Il apprend vite, bien et met en pratique très rapidement. En cinquante ans, son « père » lui apprendre tout ce qu’il a besoin de savoir sans se douter que pour Sen, ces cinquante ans poursuivent d’alimenter sa rancune.

Et un jour… Ou plutôt « une nuit »… Des années encore plus tard, Yoshitsune n’est plus que cendre… Sensui vient de reprendre sa liberté…

Sensui quitte alors la capitale pour revenir du côté de Shizuoka. Il apprend que son père est mort il y a presque dix ans d’une pneumonie et que sa mère s’est exilé plus au nord, dans de la famille. Récupérant de force la terre qui appartenait à ses parents, Sensui en fait son premier pied à terre qu’il possède encore aujourd’hui. Il continu d’exacerber les dons vampiriques qu’il possède : charme, charisme… Mais aussi force.

Décidé à reconquérir cette seconde vie, Sensui ne reste plus très longtemps à Shizuoka. Il revient dans la capitale où plus personne ne le connaît et ne s’affirme plus du tout dans son androgynie. Il tisse des relations, noue des liens, crée des occasions… On peut sans complexe dire qu’à cette époque déjà, Sensui pose les premières pierres d’un réseau de connaissances et de connexions qu’il possède toujours aujourd’hui.

Il a environs 400 ans quand la guerre éclate. Des vampires contre d’autres vampires. Le clash du siècle qui se déroule pourtant presque dans l’ombre. Il est à cette époque un vampire déjà fort et dont il faut se méfier malgré sa silhouette d’apparence fragile. Une main de fer dans un gant de velours… Sensui prend partit. Il se bat même, parfois aux côtés de vampires qui feront partit de ce qui donner le premier Grand Conseil.

Ils sont une petite poignée de survivant à mettre alors en place une Charte Vampirique ainsi que différents Conseils pour la faire respecter. Certains secrets très anciens sont enterrés et Sensui, de nature trop indépendante pour accepter d’être régie par un Conseil qu’il a lui-même aider à mettre en place préfère s’en écarter, achetant une vieille et imposante bâtisse dont le rez-de-chaussée est à l’époque la toute première version de ce que sera le Bloody Sunday.

Les tensions de cet après guerre ne lui conviennent plus cependant et Sensui s’exile le temps que les choses se règlent. Il part pour Nikkô où il a un pied à terre depuis quelques siècles et y vit un peu en reclus, dans la montagne. Et c’est en quittant cette retraite que Sensui va faire une rencontre qui va, d’une certaine façon, changer sa vie.

Cette très haute silhouette pourtant si fragile qui traverse la forêt et qui pourrait sans doute faire un bon encas au milieu de son voyage entre Nikkô et la capitale qu’il souhaite éventuellement rejoindre à nouveau. Il l’approche une fois… Et décide finalement, sans lui-même bien comprendre pourquoi, de ne pas y toucher. Il se nourrira ailleurs pour cette nuit là mais le lendemain, il reviendra…

L’homme est toujours là, plus près encore de la mort qu’il ne l’était la veille, réclamant une délivrance.

- Je sais que vous êtes la Mort.

Sensui n’avait rien dit, lui offrant un simple sourire doux, comme pour le réconforter.

- Prenez-moi. Toute ma vie, j'ai voulu cesser de me nourrir. Cesser de respirer. Maintenant, je sais que ce que je désirais plus que tout, c'était Vous.

Le vampire s’était approché, penché sur cette proie facile dont il voulait presque plus prendre la vie par pitié que par besoin. Et puis tandis qu’il allait mordre, l’homme avait encore parlé.

- Vous êtes tellement beau...

Qui sait exactement ce qui était passé au travers de l’esprit de Sensui à ce moment là pour qu’il change tous ses plans, tous ses projets ? Pour qu’il mordre « Kuromiya Seijûrô » jusqu’à ce que son cœur ne batte presque plus… Pour qu’il lui offre de son propre sang… Pour qu’il lui offre la vie éternelle sans avoir besoin de se nourrir d’autre chose que de sang, sans avoir besoin de respirer.

Cette nuit là, Sensui prend cet homme étrange pour fils après 700 ans de solitude. Il emmènera Seijûrô jusqu’à Shizuoka dans un premier temps, pour dompter les instincts de ce tout nouveau vampire. Sen sera un père difficile et sévère tout en restant néanmoins juste et en apportant du réconfort à son fils.

Il domptera une partie de son fougueux tempérament en l’obligeant à lui faire la lecture des heures durant, parfois la faim au ventre. Il lui apprendra l’art de mordre, de se battre… Son seul échec sera l’arrivée de cette chatte que Sei’ traîne à présent partout et qui quoi que le respectant –l’instinct de survie sûrement- ne l’aime pas du tout, ça saute aux yeux.



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