Matoya Takeru « Happé par les ténèbres, noyé dans les rivières pourpres »Le commencement...
◈ Âge physique : 32
◈ Âge réel :
116◈ Date de naissance : Jour 19 du mois 11 de l'année 27 de l'ère Meiji (19 octobre 1895)
◈ Ville natale : Sapporo
◈ Nationalité : Japonaise
◈ Sexe : M {√}
◈ Métier : Musicien et artiste / Tenancier d'un club Hosts et spectacles
◈ Arme : Un katana hérité de son père humain. Fils de samourai, il a apprit à s'en servir dans sa jeunesse, poursuivant son entraînement pour lui même. L'arme reste chez lui, mais elle est aussi tranchante que de grande valeur.
◈ Groupe : Vampire
Qui êtes-vous ?
◈ Caractère :
Qualités : Fort, loyal, amical, intelligent, vif d'esprit malgré les apparences, calme, il ne se prend jamais la tête, imaginatif, déterminé pour ce qu'il a décidé.
Défauts : Peu éloquent, relativement égoïste pour certaines choses.
Indifférent, serait bien le premier qualificatif concernant Takeru. Il ne se préoccupe pas des autres, tant qu'on lui fiche la paix, le reste il n'en a rien à faire. Obéissant sans broncher à ce que lui demande son père, ce n'est pas pour autant qu'il a quelque chose à faire avec la politique ou le pouvoir. Peu ambitieux ? Disons plutôt qu'il a sa propre vision de la vie nocturne, et qu'il ne veut pas perdre sa liberté. De toute façon, bien que fils d'un des "Père Fondateur" (en réalité un membre du conseil), il ne désire nullement finir à la même place, et heureusement il n'a pas à suivre obligatoirement les traces de "papa". Ces histoires ne le concernent en rien. Lui il vit dans son petit monde, avec ses amis sélectionnés selon des critères qui lui sont propres, les autres ne sont que des électrons qui gravitent autour d'eux. Bien qu'il ne le met pas en avant, sa vie artistique n'est pas spécialement cachée. Soit on le sait, soit non. On aime ou on déteste. On peut le critiquer il s'en fout royalement. Le mépris aussi fait partit de ses principes, concernant certains idiots qui se prennent pour des caïds ou des dieux, belliqueux, stupides. Il est encore jeune et comprend ce qui le ronge, ces instincts encore trop présents pour qu'il puisse les ignorer, mais peut-être que son éducation stricte et quasi militaire l'a doté d'une certaine volonté et force de caractère. Céder à la facilité n'est pas un plaisir en toute circonstance. Certains semblent avoir besoin de se prouver à eux mêmes qu'ils valent quelque chose... Lui s'en fiche. Il sait qu'il est encore jeune, qu'il a beaucoup à apprendre, et il prendra le temps qu'il faudra pour être parfaitement indépendant.
Takeru sait se battre grâce à son éducation mais n'est pas du genre bagarreur pour autant. Il a grandit dans un milieu plutôt aisé et naturellement a pris goût aux bonnes choses, luxueuses mais aime à ne pas en abuser pour pouvoir en profiter et savourer la juste valeur des choses.
A la mort de ses parents il a réussit à vivre seul, mais son caractère s'est mué en multitude de paradoxes. Une façon de survivre peut-être ? Il est à la fois respectueux de certaines règles et traditions ou encore certaines croyances, mais il a choisit une voie qui ne plaît pas du tout le monde. Il se préoccupe de sa vie comme il l'entend et ne laisse personne faire les choix à sa place et même si son géniteur à longues dents lui reproche parfois cette ambiguïté qu'il fait planer vis à vis des mortels. Parfois il transgresse des règles mais simplement parce qu'il n'a pas envie de les suivre, rien de bien méchant. La vie est un jeu et il l'analyse avec beaucoup de recul. Les difficultés ne lui font pas peur et il n'hésite pas à contourner la logique ou la normalité pour les surmonter. Peut-être pourrait-on dire qu'il triche, mais il pense juste différemment. Si quelque chose vient contrecarrer ses plans ou projets et bien que cela ne tienne, il patiente et trouve un autre chemin pour y parvenir. La manipulation n'est pas son point fort, sauf avec les humains bien sûr. Avec les autres, il se débrouille, lui même ne se laissant pas facilement avoir, à moins de tomber sur un ancien qui n'a aucun mal à ne faire qu'une bouchée de lui. Il est très calme, parfois même donnant l'impression d'être un « je-m'en-foutiste », ignorant les gens, donnant l'image même de quelqu'un de chiant ou irrespectueux mais c'est pour tester un peu les autres. Les silences sont sa spécialité, il parle peu et bien souvent on croit qu'il n'est pas intéressant ou n'a rien à dire. Cependant, si la situation l'exige, il frappe vite et fort, surprenant ainsi par sa force et sa dextérité. Évitez de trop le titiller. Ce mec n'est pas forcement très net. Le reste sera à découvrir par vous même car Takeru est plutôt sympa si on ne l'emmerde pas.
Bien évidement, tous ces conseils ne sont valables que si l'on est un humain.
Envers les anciens, il sait faire profil bas, ne pas apporter la honte à son papa chéri.
Les chasseurs il les évite, préférant avoir à faire à l'Ordre, avec eux au moins on peut discuter, parfois. Enfin il l'imagine, n'ayant encore rencontré qu'un membre de l'ordre, à sa connaissance. Il faut avouer qu'il ne sait pas encore les repérer ou les différencier.
◈ Physique :
Takeru est un homme assez grand pour son époque et son origine. Peut-être a-t-il des ancêtres venus de Corée mais à sa connaissance, sa taille est juste héréditaire. Après tout, tous les japonais ne sont pas des nains de moins d'un mètre soixante-dix.
Lui mesure un mètre quatre-vingt cinq, ce qui est déjà honorable. Il est mince mais pas maigre. Sa musculature semble parfaitement ciselée sous sa délicieuse peau dorée. Un corps qu'il a sculpté par les exercices physiques de son vivant, maintenant figée dans le temps.
Ses goûts vestimentaires quant à eux sont assez spéciaux. Son physique lui permet de porter tout ce qu'il veut. Tout lui va. De la tenue Neo-metal SM au costume rock-visual-kei ou dandy victorien, tout dépend d'où il va et pour quoi faire. Il aime également à se métamorphoser en femme, jouant ainsi les muses pour certains créateurs et artistes de son entourage. Cette époque est merveilleuse, pleine de cyber créatures ou autre aliens étranges. Cependant pendant les heures où il doit se montrer sous sa meilleure apparence, lorsqu'il est en présence de son Père ou d'un Ancien comme il les appelle, alors il opte pour quelque chose de plus sobre et traditionnel, adorant se parer de magnifiques kimonos ou de costumes le faisant ressembler à un "prince" occidental comme une veste de velours brodée de fil d'argent. S'il devait porter un uniforme, il le ferait mais puisqu'il peut choisir, ce sera des tenues assez rock et pas mal de bijoux, qui le font détonner avec les looks pincés ou classiques des « Sararimen » de cette époque. Quitte à avoir un simple costume, autant en prendre un bien coupé, bien cintré qui colle avec sa silhouette. Les fringues que l'on peut qualifier de « sacs », très peu pour lui.
Que ce soit musicalement ou pour toutes autres choses, il est assez éclectique, cependant il déteste la politique.
Il affiche pas mal de tatouages qu'il ne cherche pas à cacher, l'assimilant ainsi pour beaucoup de monde à un Yakuza (peut-être est-ce le cas ?) ainsi que quelques piercings aux oreilles et sur la lèvre. Mais après tout il est loin d'être le seul.
◈ Signe Distinctif :
¤Trois tatouages plus visibles que les autres : Une flamme tribale sur le côté gauche du cou. Un papillon sur la main gauche et une fleur de cerisier sur la main droite.
¤Un "clou" d'argent au labret.
D'où venez-vous ?
◈ Les vampires ? :
Evidement qu'il connait leur existence. A l'époque où ces créatures n'étaient que rumeurs dans les campagnes occidentales, il les auraient perçues comme des démons, des spectres comme il est coutume dans les légendes japonaises.
Maintenant, son avis est mitigé. Indifférent, comme il est indifférent à la politique humaine. S'il était plus proche d'eux, son avis serait sans doute plus tranché mais il ne s'intéresse réellement qu'à ce que son Père veut bien lui confier, c'est à dire finalement peu de choses. Il est comme un enfant dans ce domaine. Il serait presque à les percevoir comme des célébrités inaccessibles comme peuvent l'être les stars du monde du cinéma ou de la musique, pour les humains. S'il en croise un, la méfiance est évidement de rigueur mais son père lui a enseigné comment s'en sortir à défaut d'être assez puissant pour savoir se défendre. Jusqu'à présent on ne cherche pas à lui faire de mal, même les indépendants viennent peut-être parfois dans son club, mais aucun intérêt à emmerder un "enfant dans une cour de récré".
◈ Histoire :
Ere Meiji. Le mois des dieux. Octobre du calendrier grégorien. Une nuit de pleine lune. C'est chose presque banale qu'entendre les cris d'un bébé tout juste né. Akiko, épouse aimante d'un des derniers samourai encore reconnu de l'empereur, le Shoguna étant réinstauré depuis quelques années, ces guerriers ont à nouveau leur place dans la hiérarchie militaire. Bien sûr ils n'avaient plus la même prestance que lors des années glorieuse de cette caste, cependant l'esprit perdure encore, même à notre époque.
Vingt-quatre ans après la fin de la régence du pays par les samourais, une école subsistait encore, où Yosuke enseignait aux jeunes gens l'art ancestral du maniement du sabre, à devenir de vaillants guerriers. Très tôt, Akiko n'a eu d'autre choix que laisser son enfant aux soins de son époux. Enseigner le plus tôt possible à son héritier la voie du Bushido n'est pas sans sacrifice. Peu d'enfance, une époque de crise, seuls les forts survivaient après tout. C’était une preuve d'amour oui, que traiter son enfant si jeune soit-il, comme un petit soldat, ne lui faisant pas de cadeau. Akiko aurait aimé pouvoir choyer son fils comme toute mère aimante mais que dire face à un époux qui ne veut pas que son fils devienne faible ? Pour qui l'honneur était tout ?
Même les meilleurs ne peuvent résister aux maladies incurables. Certaines d'entre elles étaient à l'époque fatales, maladies qui aujourd'hui sont pourtant plutôt bénignes. Bien qu'ayant les moyens de se soigner, Akiko n'a pas été assez résistante, succombant à la maladie dans la onzième année de Takeru. Restant seul avec son père, celui dernier quitta ce monde et son enfant à son tour, épuisé, mortellement blessé lors d'un entraînement avec un des meilleurs élèves. Ce décès fit de Takeru un orphelin. Il était temps pour lui de montrer qu'il savait se débrouiller seul, qu'il avait été bien préparé à la vie. Quinze ans, pour certains peuples, c'était déjà un homme. Pour certaines choses, c'était déjà un homme. Héritant des biens de sa famille, la maison en revanche appartenait à l'école. Takeru n'a eu d'autre choix que vendre ce dont il voulait bien se séparer, mettant le reste à l’abri, comme un trésor. De l'argent en poche, son errance commença ainsi. Une proie pour les maisons de plaisir, cependant il n'avait apparemment pas vraiment d'attirance pour les femmes. Son sang bouillonnant de la fougue juvénile, il rejoint une milice peu après le décès de son père. C'est là qu'il découvre « ce penchant » comme on disait à l'époque. Cependant ce n'est pas ça qui devait régir sa vie.
Sept ans ont ainsi passé où il prit part à quelques missions mais l'heure n'était pas à la guerre, jusqu'à ce que le Japon devint membre des Alliés de la Seconde Guerre Mondiale. Grisé par la perspective de batailles, il se porta volontaire pour un long voyage vers les Amériques. Oh bien sûr, ce n'était pas un voyage sans retour, il voulait juste profiter de certaines opportunités et possibilités pour voir le monde. New York.. Cette ville immense et magnifique, si impressionnante et magique...
1915 déjà. Trois ans qu'un paquebot au nom aujourd'hui tristement célèbre a coulé en voulant parvenir jusqu'à cette même ville. Parfois il y pense. La vie est si fragile. Découvrir ce pays si différent du sien. Ici on le traite presque comme un moins que rien. Amusant, exotique qu'il est avec ses yeux bridés. Ici on ne voit pas la différence entre chinois, coréen ou japonais. Même un Seigneur est, pour ces gens, inférieur à eux. L'empereur lui même ne serait qu'un souverain qu'on respecterait en face mais qui serait au fond d'eux, rien qu'un amusant petit dirigeant. Tout ce qui n'est pas Américain ou Européen de toute façon n'a pas grande valeur... N'est-ce pas ?
Bon sang... Qu'ils sont arrogants... C'est en 1925 qu'il revient au pays, après un petit détour par l'Europe, bien décidé à ne plus quitter archipel. Il est aujourd'hui un homme mature, ayant la trentaine, il n'est cependant toujours pas marié. Il préfère visiter quelques villes, voir les nouveaux changements, faire des rencontres, mais c'est bien à Tôkyô qu'il se sent le mieux. Cette ville ouverte sur le monde, voyant son lot de nouveaux arrivants chaque jour, tous étrangers.
Il a remarqué ou plutôt il sent depuis quelques temps qu'on le suit, qu'on le surveille...
Deux ans qu'il s'est installé dans cette ville merveilleuse. Il vient d'avoir 32 ans. Cette année, on fête les six ans de la fin de la guerre. Cela fait dix ans qu'il a lui même quitté le pays pour la première fois. Tant de souvenirs et pourtant il ne se sent pas si vieux. Il a l'impression que son enfance appartient à une autre époque.
Cette nuit aura été la première de sa nouvelle existence. Quelques nuits à peine après son anniversaire, une soirée plutôt sympa dans un club moderne de la capitale, ces femmes plus affranchis et dévergondées les unes que les autres. Chinoises, françaises, anglaises... Cette musique venue de l'occident, tout ça le trouble grandement. Il était loin d'imaginer que cette nuit, sa vie aller changer radicalement. Il n'a pas vu venir ce qui allait lui arriver. Se laisser séduire par cet homme, beau à se damner, charismatique au point d'en perdre tous ses moyens... Le baiser qu'il reçu dans leurs ébats lui fit perdre notion de toute réalité... Cette piqûre sur le cou, puis cette extase... Bon sang... Son cœur s'est emballé au point qu'il était à la limite d'éclater, il s'est alors senti, si faible, qu'il était à deux doigts de s'arrêter. Pouvait-il à ce moment comprendre la teneur des paroles de son agresseur ?
« Tu m'appartiendras, corps et âme »
Takeru était incapable de savoir, de comprendre.
Oui... Il lui appartient depuis cette nuit. Quatre-vingt quatre ans maintenant qu'il est vampire, il a encore un très long chemin à faire pour être indépendant, mais cette situation lui va bien. Il a un certain contrôle sur son petit univers, son "géniteur" lui laisse relativement sa liberté. Leur lien inextricable n'est pas prêt de se briser. Quelque chose de puissant, d'unique les unira toujours, mais ce lien est à la notion vampirique. Un amour que les humains ne pourraient pas comprendre, un respect, un désir mutuel et une soumission mesurée de la part de Takeru.
Il a toujours voulu garder son héritage, son enfance, cette notion d'honneur et guerrière d'un autre temps, tout ce que son vrai père lui avait offert en somme. Mais Takeru est en quelque sorte "mort" aussi il y a longtemps. Kurokami est né avec le temps. Ce personnage de scène, son identité moderne, purement Tôkyôïte et décadente, s'est forgée avec les expériences, la compréhension du nouveau monde, des changements et des rencontres... Cette époque lui convient parfaitement, ayant su se créer un petit cocon bien à lui. Le plaisir est son univers, surfant sur la vague de la jeunesse. Les hommes peuvent être femmes sans avoir à réellement se cacher, il suffit de savoir où aller. Les hommes peuvent aimer les autres hommes, un quartier leur est même consacré, c'est là qu'il a décidé à ouvrir son propre établissement. Vendre du rêve, dealeur de galants mensonges, libre de s'exprimer comme bon lui semble. Il règne sur une petite parcelle d'un monde "Underground" mais ce monde s'étend médiatiquement au travers de la planète, grâce à la technologie moderne, même si une partie de cet univers restera virtuelle.
Derrière l'écran
◈ Pseudo : Le staff le connaît, c'est déjà pas si mal
◈ Âge : Autant qu'il faut
◈ Sexe : F {√} | M {√}
◈ Avatar : Hakuei / Tanaka Hirohide
◈ Présence sur 7 : Autant que possible. Probablement tous les jours mais pour le rp un peu moins (selon la disponibilité)
◈ Comment avez-vous connu le forum ? Maître Kuro par l'odeur alléchée, tenait dans ces crocs un calice...
◈ Et maintenant le code ? Validé par 'buki. ♥
Dernière édition par Matoya Takeru le Jeu 24 Nov - 18:25, édité 8 fois