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 May I help you ? { ft. Sasaki Eisuke }

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Murakami Fubuki


Murakami Fubuki

☩ Striking Reckless ☩

Âge : Vingt-quatre ans.
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MessageSujet: May I help you ? { ft. Sasaki Eisuke }   May I help you ? { ft. Sasaki Eisuke } Icon_minitime1Dim 15 Jan - 23:41




Le 5 octobre 2011, à 22h35.

L'heure était déjà bien avancée, et il y avait déjà un long moment que le ciel était sombre, laissant briller la lueur blafarde de la lune et scintiller les quelques milliers d'étoiles en cette froide nuit d'automne. Et bien qu'il soit tard, et que les rues de Tôkyô ne soient guère recommandables pour quiconque une fois une certaine heure passée, Fubuki demeurait fidèle à son poste au Bloody Sunday. Ce n'était pas après six ans de bons et loyaux services, habitué aux rues de la capitale après son travail, qu'il allait faire une quelconque réclamation à son employeur quant à son volume horaire... Donc autant rester jusqu'à l'heure convenue, et se charger de la fermeture, tout comme il avait l'habitude de le faire la plupart du temps.

C'était donc derrière le comptoir que demeurait le jeune androgyne, et donc à sa place habituelle. Et même s'il s'ennuyait ferme, du fait qu'il n'y avait guère de clientèle en cette soirée, il ne pouvait se permettre de s'absenter ne serait ce qu'un laconique instant ; après tout, il se devait bien d'être à l'affût des commandes des clients... Et les autres employés étaient quant à eux occupés à faire des tours de salle, afin de s'assurer que personne ne manquait de quoi que ce soit, ou que les additions étaient bien réglées.
S'occupant les mains d'un torchon avec lequel il essuyait quelques verres, qu'il alignait avec un soin tout calculé sur une étagère à quelques mètres de là, le serveur demeurait toutefois attentif à la salle, qu'il parcourait d'un œil flegmatique. Il n'y avait en effet, pas grand monde... Il reconnaissait avec aise le visage des habitués qu'il était accoutumé à voir dans le bar, mais il aurait également put citer avec tout autant de facilité qui n'était pas présent. Que voulez vous, au bout de plusieurs années de travail en le lieu, Fubuki ne connaissait que trop bien les clients habitués du bar, qu'ils soient vampires ou humains.

Ayant terminé sa besogne, il soupira d'ennui intérieurement. Personne n'était au comptoir pour commander quoi que ce soit, les clients étant tous assis aux tables auxquelles ils étaient habitués. De plus, il était également navré de constater que le propriétaire du Bloody Sunday n'avait pas pris la décision d'honorer le bar de sa présence en cette soirée... Ce qui était fort dommage. Même si les quelques mots qu'il échangeait de temps à autres avec Sensui Kuromiya pouvaient être – et étaient sûrement ! – des minauderies, il n'empêchait que le serveur aimait à tenir une conversation polie avec le concerné.

Déportant son intérêt de la salle durant quelques laconiques secondes, il regarda s'il n'avait pas de quoi s'occuper. Les verres et autres récipients étaient soigneusement rangés à leur place, tout comme les bouteilles au liquide brillant qui étaient à leurs emplacements respectifs... Sans oublier que tout était bien entendu d'une propreté irréprochable. Soit, il semblait bel et bien que le serveur n'avait rien à faire... Jusqu'à ce qu'il aperçoive un quelconque sac qui ne demandait qu'à être mené dehors. Soit tant qu'à y être, autant s'en charger. Il fit alors signe à un serveur dans la salle pour lui dire qu'il s'absentait quelques minutes, lui demandant ainsi de le remplacer au bar. Le concerné hocha la tête, vraisemblablement distrait. Fubuki n'était pas certain qu'il ait compris, mais le fait ne lui semblait pas dramatique, à vue du peu de clientèle qu'il y avait.
Ainsi, il saisit le sac, pour se rendre d'un pas paisible à l'extérieur, avant de rejoindre sa place à l'intérieur. L'esprit tranquille, il se dit que son « remplaçant » n'avait pas du être très occupé... Mais il réalisa bien rapidement son erreur. A peine revenu dans la salle, il remarqua qu'un client se tenait devant le comptoir, vraisemblablement seul, sans que qui que ce soit ne s'occupe de lui.
Outré par ce manque de responsabilité dont faisait preuve cet autre employé à qui il avait daigné accordé une fugace conscience, il le foudroya du regard, lui faisant bien comprendre le fond de sa pensée ; « Imbécile ! »

Soupirant d'exaspération il revint bien rapidement à sa place derrière le bar, pour se mettre face au client, un jeune homme brun qui semblait quelques peu perdu. De toute évidence, il n'était jamais venu au Bloody Sunday... Sinon, le serveur s'en serait souvenu, pour sûr. Songeant toujours qu'il était le seul à faire un travail correct ici, il jeta un dernier regard noir à l'autre serveur, qui haussait les épaules avec innocence. Quel incapable !
Consterné et dépité, le jeune androgyne leva les yeux au ciel quelques secondes, avant de focaliser toute son attention sur le nouveau client, à qui il adressa un sourire charmant ;

« Veuillez excuser l'incompétence de mon collègue. Je vous assure que cela ne se reproduira pas. »


La première phrase prononcée avec insistance, afin de s'assurer que le « collègue » en question puisse entendre ces prouesses énoncées haut et fort. Enfin, ne voulant guère remuer le couteau dans la plaie davantage, et désireux d'éviter de passer pour une vilaine commère aux yeux de ce nouveau client, Fubuki poursuit d'un ton plus doux ;

« Si je ne m'abuse, vous n'êtes pas un habitué. Que puis je vous servir ? »



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MessageSujet: Re: May I help you ? { ft. Sasaki Eisuke }   May I help you ? { ft. Sasaki Eisuke } Icon_minitime1Ven 10 Fév - 19:47


La soirée commençait à peine, pourtant il faisait nuit noire, du moins malgré les lumières qui éclairaient Tokyo, des lumières presque aveuglantes lorsque l’on sort de la pénombre la plus totale… et c’était à peu près dans cette situation que j’étais. J’avais passé la journée dans ma chambre noire à développer les photos que j’avais prises les semaines précédentes, j’avais été tellement absorbé par mes investigations que j’en avais oublié que les pellicules s’entassaient dans mes tiroirs et que si je ne m’en occupais pas rapidement, j’en aurais pour plusieurs jours à tout faire. Je ne faisais pas dans la demi-mesure, je me connaissais assez bien là-dessus. Quand bien même j’aurais eu une pièce entière à faire développer, si j’avais été sur une piste sérieuse - et elles l’étaient toujours - rien n’aurais pu me résoudre à restreindre le nombre de cliché que je capturais, alors mieux valait que je m’arrête un bon coup avant de recommencer à courir.

De la fenêtre de mon salon je regardais l’extérieur, je sais que le Japon m’avait manqué lorsque j’étais aux Etats-Unis et que c’était bien pour ça que j’étais rentré, cependant c’était loin de ressembler à la vie que j’avais eu pendant mon enfance, le calme et la sécurité étaient bien bien loin de moi à présent. Un sourire se glissa sur mes lèvres et je tournai les talons pour partir vers la porte d’entrée. Je n’avais pas le temps de tergiverser, ni de philosopher sur le paradoxe qu’il y avait entre la nostalgie que j’avais ressenti et mon mode de vie qui n’avait absolument pas changé d’un continent à un autre. J’avais des choses à faire ce soir, et des choses plutôt importantes. Au fond, je savais parfaitement que Tokyo était la ville idéale pour moi… moi et mes recherches bien entendu.
Presque aussitôt après mon arrivée sur le sol nippon, j’avais eu vent de l’existence d’un bar exclusivement nocturne, le Bloody Sunday se situant dans le quartier de Shinjuku. Après quelques investigations de fond, j’appris qu’il était fréquenté par des personnes particulières, bien que cela n’ait jamais mis la puce à l’oreille de personne. Cela dit, pour quelqu’un comme moi qui cherchais le moindre détail qui sortait de l’ordinaire, cette histoire ne pouvait tout simplement pas être laissée de côté, oh non, ce serait vraiment mal me connaitre. Je crois d’ailleurs que si j’avais pu, j’y serais presque allé en courant, trop excité par la soirée que j’allais passer et qui, je l’espérais, serait riche en émotions et en découvertes.
… Est-ce que j’étais suicidaire ?
… Avais-je un réel problème avec ce que les gens appelaient l’ « instinct de survie » ?
M’avait-il abandonné ? Si oui, à quel moment précisément ?
Et combien d’humains étaient, comme moi, si fascinés par ces créatures supposément réelles - pour moi c’était bien plus qu’une simple supposition - pour oublier toute notion de sécurité, de peur ou bien de défense ?

C’était ces questions qui se bousculaient dans ma tête, à chaque fois que je partais à la chasse aux informations. Ce soir ne faisait pas exception, et dans le taxi qui me menaient à cet endroit qui me paraissait tellement intéressant, je tentais encore d’y trouver des réponses, à celles-ci comme à tant d’autres… quoiqu’à bien y réfléchir, c’était la dernière qui m’intriguait le plus. Parce qu’au fond, bien que la mort, ou encore les moyens divers et variés qu’elle pouvait employer pour nous trainer au fond d’elle-même, ne me fasse frémir, qu’elle m’intrigue même et m’attire, je n’avais rien contre ma vie. J’aimais ma vie d’ailleurs, elle était passionnante, je ne m’ennuyais que très rarement, et quand c’était le cas, c’était que je l’avais décidé. Et quant à mon instinct de survie, la vérité c’est que je ne m’en préoccupais plus depuis longtemps, s’il fallait que je sois blessé un jour, à moins que je n’en meure, ça ne m’empêcherait pas de continuer mes recherches.

Le taxi s’arrêta enfin, je payai la course et descendis au milieu de la foule. Je me dirigeai tout de suite vers le bar, pour être certain de ne pas perdre une minute, qu’aucune information ne me passe sous le nez. A première vue, ce n’était qu’un bar comme il y en avait tant d’autres dans ce quartier, et si je n’étais pas observateur j’aurais pu être déçu, mais au lieu de ça, je partis vers le comptoir en restant le plus naturel et normal possible.
Je m’appuyai sur le bord du comptoir, lançant un léger regard à l’homme qui se trouvait derrière et qui ne me prêtait aucune attention. Avais-je réussi à me fondre dans la masse au point de devenir invisible ? Enfin, peu m‘importait car je laissai mon regard dériver sur ce qui m’entourait. D’abord, la décoration de l’endroit, à bien y regarder, les objets sur les murs ne devaient pas être installés à « la légère », et rares devaient être les personnes à pouvoir reconnaitre leur potentiel… honnêtement, je n’étais sans doute pas de cette trempe-là, néanmoins j’avais appris dès mon enfance à reconnaitre ce qui était de la pacotille et ce qui n’en était pas. Cela donnait une ambiance toute particulière à l’endroit, du moins c’est ce que je ressentais à cet instant…
M’arrachant à la décoration, je regardai rapidement les personnes présentes, essayant de reconnaitre les humains des autres… bien que je ne sache pas réellement comment faire, en pratique, la différence… il faut dire que, de toute ma vie, je n’avais jamais rencontré - avec certitude - qu’un seul vampire.
Pensif, je rebaissai les yeux sur mon poignet droit, ou plutôt sur mon tatouage. Quiconque à ma place aurait pu se croire devenu fou, ou croire à un cauchemar, alors pourquoi, moi, m’étais-je accroché à cette alternative ? Une échappatoire ? Bonne question…

« Veuillez excuser l’incompétence de mon collègue. Je vous assure que ça ne se reproduira plus. »

Je sursautai légèrement en entendant cette voix s’adresser à moi. Merde, un peu plus et j’oubliais que j’étais dans un endroit bondé de monde et que j’étais censé avoir des choses à faire ce soir. Je réprimai un soupir et secouai doucement la tête. Je n’étais, après tout, pas pressé alors que l’on ne me serve pas aussitôt mon arrivée ne m’avait aucunement ennuyé, au contraire, plus je pouvais faire durer ma visite dans ce bar - et il faut dire que j’étais seul, donc limité avant de passer pour un pauvre perdu -, mieux c’était.

« Si je ne m’abuse, vous n’êtes pas un habitué. Que puis-je vous servir ? »

Je haussai doucement les sourcils, reportant plus nettement mon attention sur l’homme - plutôt pas mal - qui m’avait parlé, et je laissai un sourire se glisser sur mes lèvres, en effet devait-il être plus attentif que son collègue pour savoir qui était un habitué de l’endroit ou non, alors que l’autre ne semblait même pas prêter attention aux clients.

« C’est vrai, c’est la première fois que je viens ici, et je ne regrette pas, ça a l’air charmant. »

Oui, si l’on aimait ce qui était dangereux, voire potentiellement mortel… et j’avoue que c’était mon cas. Repensant à la question du barman, je ne pris qu’une seconde à me décider.

« Un Cuba Libre s’il vous plait. »

Je me hissai finalement sur un des tabourets qui trônaient devant le comptoir et sortit mon portable de ma poche pour le poser sur le zinc, machinalement je commençai à le faire tourner en admirant l’un des artefacts au mur.


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Murakami Fubuki


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MessageSujet: Re: May I help you ? { ft. Sasaki Eisuke }   May I help you ? { ft. Sasaki Eisuke } Icon_minitime1Ven 23 Mar - 0:18





Quelle situation incommodante. C'était tout à fait étrange quand on savait que ce sentiment pouvait venir de Fubuki, mais ce dernier était bel et bien gêné de l'indisposition de son collègue à s'occuper des clients comme il se le devait. L'androgyne se gardait pourtant bien de le laisser paraître, mais devoir rattraper les bourdes dues à l'incompétence de certaines personnes était une chose qui l'agaçait, dans une certaine mesure... En effet, il fallait voir les choses telles qu'elles étaient : si certes, il devait être plus attentif aux attentes des clients, pour éponger le travail non fait des autres, au moins l'androgyne pouvait il prouver à son employeur – bien qu'absent – qu'il était bien plus capable que les autres. Et oui, l'art de satisfaire son égo en toute situation, était un véritable art que Fubuki commençait à maîtriser...
Mais revenons en à ce charmant client, qui ne semblait absolument pas outré quant à ce manque d'attention, et ne paraissait pas un tantinet rancunier. Loin de là, il n'avait pas soupiré d'impatience en constatant qu'on ne s'occupait pas de lui, et n'avait pas piqué un quelconque scandale au serveur qui s'était adressé à lui pour lui présenter de plates excuses... Ce dont l'androgyne lui était certainement reconnaissant. Si le jeune homme n'était certainement pas de nature à se laisser marcher sur les pieds, il était pourtant loin d'être désagréable, et se voyait mal jeter un client à la porte pour une conduite peu avenante... Après tout, son travail en dépendait.

Loin de cette hypothèse, le jeune homme de l'autre côté du comptoir ne fit pas une quelconque allusion à cet incident, et confirma le fait qu'il n'était jamais venu en ces lieux. Pas peu fier de son sens de l'observation, Fubuki adressa un agréable sourire à son interlocuteur, qui qualifiait le lieu de charmant. Le serveur devait reconnaître qu'en plus d'être amène, ce client était doté de bon goût. Dommage que ce ne soit pas le cas de toutes les personnes qui mettaient les pieds ici, toute aussi distinguée la clientèle puisse t-elle être. Un hochement de tête confirmant ses dires est adressé à l'inconnu, tandis que le serveur s'adressait de nouveau à lui :

« Il est vrai, c'est un lieu tout à fait agréable à fréquenter. C'est une preuve d'un certain bon goût que de fréquenter un tel bâtiment. »

Si seulement le client avait une quelconque idée de ce que ces paroles pouvaient dissimuler. Car bien entendu, Fubuki faisait bel et bien référence à l'aspect et l'ambiance du Bloody Sunday, mais parlait également de la clientèle du bar... Bien entendu, on y trouvait de l'humain lambda à l'homme reconnu, mais bien plus encore. Des vampires. Et fréquenter ces beautés nocturnes, ne pouvaient être pour l'androgyne qu'un signe de finesse, lui qui les admirait et les enviait tant, tout du moins pour la plupart. Mais vraisemblablement, le jeune homme en face de lui était tout ce qu'il y avait de plus humain.
Une fois cette flatterie adressée, Fubuki en revint à son travail. Saisissant un verre approprié au cocktail demandé, il versa au fond quelques centimètres de glace pillée, sur lequel il versa alcools et autres diluants d'un geste habile et habitué, remua doucement le mélange à l'aide d'un bâtonnet prévu à cet effet. Quand le breuvage fut prêt, il déposa une rondelle de citron par simple préoccupation d'esthétisme, avant de déposer le récipient sur le comptoir, devant le quémandeur. Chose faîte, il jeta un coup d'œil à la salle et aux alentours du bar, pour vérifier qu'aucun client n'était en reste, ce qui n'était pas le cas. Aussi décida t-il d'engager la conversation avec cet inconnu, qui était sujet à sa curiosité :

« Comment se fait il que l'on ne vous ai jamais vu ici ? Vous venez d'arriver en ville ? »

Dit comme ça, on aurait dit que quiconque arrivait à Tôkyô devait faire un passage au Bloody Sunday, comme s'il était le lieu incontournable à voir dans la capitale, au même titre que les nombreux lieux touristiques qu'offraient la métropole... Ce qui n'était pas vraiment le cas. Certes, c'était un bar dont la renommée n'était plus à faire, et qui était réputé par bon nombre de personnes, mais était pourtant loin d'être le lieu le plus populaire de la ville, tout aussi accueillant et agréable le bar puisse t-il être. Mais dans les faits, le serveur androgyne était ce soir d'une humeur agréable, malgré ce qui s'était passé quelques instants auparavant, et tout autant curieux. Une autre question lui brûlait les lèvres, aussi ne put-il se retenir plus longtemps pour demander au client ;

« Sûrement toutes ces questions vont elles vous paraître impolies ou déplaisantes, mais je serais tout aussi curieux de savoir ce qui vous a poussé à venir ici. »

Un sourire faussement gêné, sans pour autant être dénué de charme, est adressé alors à l'inconnu. Fubuki ne voulait pas paraître déplaisant aux yeux d'un quelconque client, tout aussi anodin ou quelconque soit-il, aussi s'appliquait il à employer les tournures de phrases les plus correctes, tout en accompagnant ces politesses d'expressions faciales minutieusement choisies... N'était ce tout de même pas plus agréable quand des paroles étaient assorties d'un agréable sourire ? Et Dieu sait que l'androgyne était un expert en la matière, quand il était question de se montrer charmant avec les personnes qu'il voulait.



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MessageSujet: Re: May I help you ? { ft. Sasaki Eisuke }   May I help you ? { ft. Sasaki Eisuke } Icon_minitime1Sam 14 Avr - 20:55


Je balançais doucement mes pieds sans lâcher du regard l’applique sur le mur. Un léger sourire, que je tentai de réprimer, se glissa sur mes lèvres. Je connaissais rien qu’en la regardant la période d’où elle datait, cette jolie applique, même si je n’en étais sûr qu’approximativement, et jamais je n’aurais pensé en voir une aussi bien conservée. Si je n’avais pas été influencé par ma pensée me disant les vampires réels et donc l’éternité possible, j’aurais instinctivement pensé à une réplique presque parfaite, c’était le genre d’objet qu’on ne voyait en bon état que dans un musée. Au final, cet endroit était tout aussi un trésor pour les historiens et les archéologues je suppose. … et c’était presque triste que les humains qui fréquentaient l’endroit ne soient pas en mesure d’apprécier ces choses à leur juste valeur.

« Il est vrai, c'est un lieu tout à fait agréable à fréquenter. C'est une preuve d'un certain bon goût que de fréquenter un tel bâtiment. »

Mon sourire s’agrandit. Du bon goût… sauf quand on savait de quoi ce lieu retournait, là c’était de l’inconscience, voire, dans une autre mesure, un suicide pur et simple. Quoique les vampires ne devaient pas attaquer les clients comme un lion le ferait si on pénétrait son territoire.
Bref, si on omettait ça, je me rangeais aisément à l’avis du barman, ce lieu devait être très agréable, c’était chic et ça devait donner une certaine importance de soi-même de s’y rendre quotidiennement, les humains n’avaient pas besoin de beaucoup plus pour se penser important… et je parlais en connaissance de cause.

Je regardai le barman préparer mon cocktail puis il déposa mon verre devant moi. Je le remerciai doucement et posai un doigt sur le verre glacé pour jouer avec la condensation. Un vrai gamin, je sais, mais je n’avais que 21 ans cela dit.

« Comment se fait-il que l'on ne vous ait jamais vu ici ? Vous venez d'arriver en ville ? »

Je haussai doucement les sourcils, surpris qu’il me pose une telle question. Je ne pensais pas que j’attirerais la curiosité de qui que ce soit, en principe j’étais plutôt passe-partout et les gens se détournaient rapidement de moi, ce qui m’allait très bien je dois l’avouer.
Néanmoins, ça ne me faisait pas de mal de parler à quelqu’un pour une fois, ça me changeait des clichés qui remplissaient mes journées habituellement… et parler avec un employé de l’endroit, de surcroît, ouais, c’était un bon plan, j’apprendrais peut-être certaines choses, si j’arrivais à tourner mes questions sans paraitre trop suspect.
M’enfin, j’étais en train de réfléchir rapidement à quoi lui répondre, pour le coup j’allais pouvoir répondre franchement sans trop avoir à mentir, mais le barman me devança.

« Sûrement toutes ces questions vont elles vous paraître impolies ou déplaisantes, mais je serais tout aussi curieux de savoir ce qui vous a poussé à venir ici. »

Il m’adressa un petit sourire gêné, en effet il était très curieux, et là j’allais être forcé de mentir. Balancer un « je suis venu voir si des vampires fréquentes vraiment l’endroit » serait quelque peu dangereux pour ma couverture et ce serait comme si je brûlais moi-même toutes les découvertes que j’avais fait jusqu’à présent. Qu’est-ce qui aurait pu me pousser à venir ici ?

« Non, ne vous en faites pas, je suis moi aussi plutôt curieux alors je ne peux pas vraiment reprocher aux autres de l’être. »

Je lui rendis son sourire, mais le mien était plus espiègle qu’autre chose. ‘Curieux’ ? Ouah, le mot était bien faible ! J’étais un bureau d’investigation à moi tout seul quand je voulais savoir quelque chose, et mes dernières années de recherches le prouvaient.
Pour me donner quelques autres secondes, je portai mon verre à mes lèvres pour en boire quelques gorgées. Bon, pourquoi aurais-je pu venir dans l’antre des vampires si, évidemment, je n’étais pas au courant de leur existence ? Sachant que ma vie tournait autour de ça depuis presque cinq ans… c’était difficile de trouver une autre raison. Heureusement, depuis mon adolescence j’avais appris à rapidement me trouver des alibis quand je voulais cacher quelque chose.

« Je suis arrivé à Tokyo il y a quelques temps. J’ai voulu trouver des endroits où sortir et j’ai entendu parler de la décoration… je suis très sensible à ce genre d’artefacts, on m’a appris à apprécier. »

Je préférais passer quelques soirées dans un endroit comme celui-ci, calme et classe, plutôt que dans des clubs où la musique marchait à plein régime… pas que je n’y aille pas de temps en temps, histoire de sortir de ma grotte, mais dans l’absolu je préférais réussir à m’entendre penser.
Pour attester de ma curiosité, je posai un coude sur le comptoir et posai mon menton sur ma main avant de regarder le barman, toujours mon sourire flottant sur mes lèvres.

« Bon à mon tour de vous poser des questions. Ça fait quoi de travailler dans un tel endroit ? … Je comprends le plaisir de ceux qui viennent pour boire un verre… mais y travailler, faire partie de la maison, ça doit être gratifiant aussi, non ? »

Je m’exprimai doucement, lentement, pour camoufler mon enthousiasme, paraitre calme. Je voulais juste qu’il pense que je lui rendais la pareille et que puisqu’il m’avait posé des questions, c’était légitime que je fasse de même. Il ne devait pas se rendre compte que quelque chose se cachait sous mes questions, ce n’était pas dans mon intérêt.


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MessageSujet: Re: May I help you ? { ft. Sasaki Eisuke }   May I help you ? { ft. Sasaki Eisuke } Icon_minitime1Ven 4 Mai - 16:40





Fort heureusement, le jeune homme en face de Fubuki ne se trouva guère incommodé par les questions que lui posait l'androgyne. Ce n'était d'ailleurs généralement pas dans les habitudes du serveur d'être aussi curieux, et encore moins de poser des questions qui pouvaient être d'ordre personnel ; après tout, il n'aimait lui même guère que des inconnus l'interrogent de trop près. Pourtant, Fubuki était ce soir d'humeur bavarde, et ce client se trouvant seul, il apparaissait comme un interlocuteur idéal, contrairement au reste de la clientèle qui était généralement venue en binôme ou plus.
Le jeune inconnu de l'autre côté du bar lui rendit d'ailleurs son sourire, tout en avouant qu'il était lui même curieux, et que de fait il n'était pas vraiment en mesure de faire un quelconque reproche quant à la curiosité d'autrui. Voilà quelqu'un qui avait une bien bonne morale... Dont Fubuki ne pouvait vraiment se vanter. Certes, s'il lui arrivait des fois d'avoir recours à de tels principes par politesse, cette courtoisie n'était usée généralement que pour donner les meilleures impressions possibles. Et dès qu'il avait ce qu'il voulait, il pouvait dévoiler l'être pourri jusqu'à la moelle qu'il était en fait. Enfin, pas que l'androgyne ait un si mauvais fond, mais il était juste trop imbu de sa personne, et de fait, manipulateur à ses heures.

Le temps d'une gorgée, le client resta silencieux avant de fournir une réponse à la question que son interlocuteur lui avait posé. Durant ce laps de temps, Fubuki mina de jeter un coup d'œil à la salle pour s'assurer que tout se passait bien, ce qui semblait être le cas. De toute évidence, son collègue s'était décidé à se remettre au travail, ce qui lui extirpa une pensée encore plus méprisante. Finalement, le jeune homme en face de lui indiqua qu'il était arrivé quelques temps auparavant dans la capitale, et qu'il avait alors entendu parler du lieu pour sa décoration.
Le fait que son interlocuteur soit tout fraîchement arrivé à Tôkyô arracha au serveur un léger haussement de sourcil. Son vis-à-vis avait assurément les traits japonais, aussi s'attendait il à ce qu'il soit originaire du pays. Mais soit, les hypothèses fusant dans l'imagination de l'androgyne quant aux possibilités pour que le jeune homme ait les traits nippons, et soit originaire d'ailleurs étaient nombreuses... Mais il ne se permit pas d'interroger davantage le jeune homme à ce sujet. Il s'était déjà permis une question de la sorte, et n'en ferai plus.
Quand ce dernier précisa que c'était la renommée de la décoration qui avait mené ses pas ici, Fubuki ne put retenir un sourire amusé, ainsi qu'un rire concis tandis que son regard se fit fuyant malgré lui. Quand il songeait à ce qui l'avait mené ici, lui, les raisons étaient toutes autres. A vrai dire, il n'avait guère entendu parlé de la renommer du lieu, et c'était après de maintes recherches qu'il avait découvert que le Bloody Sunday n'était autre qu'un bar où se retrouvait certains vampires... Et c'était précisément ce qui l'avait poussé à postuler ici. Il n'avait auparavant jamais pensé que serveur aurait put être une vocation, et c'était uniquement dans l'idée de fréquenter le monde de ces splendides créatures nocturnes qu'il avait tricher avec ses papiers d'identité pour être employé. Mais maintenant qu'il y pensait, il ne se voyait guère faire un autre métier que celui qu'il exerçait maintenant. Et il était tout bonnement hors de question de travailler dans un quelconque autre bar que celui-ci... Il était bien trop attaché aux lieux et à ses objectifs pour lâcher son emploi ici !

Finalement, voguant tout dans ses pensées, le serveur en fut sortie quand son charmant interlocuteur reprit la parole, pour lui poser des questions à son tour. Ce dernier lui demanda quelles étaient ses impressions sur le fait de travailler ici, et s'il était gratifiant d'y besogner. Un sourire toujours vaguement songeur, cette question ne rapporta que davantage le jeune homme à ses songes d'il y a quelques secondes. Il répondit alors d'une façon bien concise, toujours plus ou moins pensif ;

« C'est très plaisant. »

Mais encore ? A vrai dire, Fubuki essayait plus ou moins de condenser tout ses souvenirs au Bloody Sunday en l'espace de quelques secondes, afin de donner un avis pertinent à son interlocuteur. Et pour l'instant c'était pas vraiment ça.
Finalement, il parvint à redescendre de ses songes pour s'exprimer plus précisément, tout en plantant son regard dans les pupilles de l'autre garçon, ayant laissé son sourire pour devenir tout à fait sérieux.

« Mais c'est extrêmement fatiguant, tout du moins au niveau des volumes horaires... Et c'est sûr que ce n'est pas un travail de tout repos, surtout les soirées ou la clientèle est abondante, ce qui n'est pas rare. Le salaire pourrait parfois paraître ingrat, même si suffisant. Et la clientèle n'est pas toujours des plus agréables... »

Au cours de cette dernière fois, le regard de l'androgyne s'était malgré lui diriger vers le fond de la salle, là où Kuromiya Seijûrô avait pour habitude de s'établir. Ha ça, la « clientèle » n'était pas toujours des plus plaisante, mais c'était contrainte à accepter dans ce genre d'emploi.
A y songer, Fubuki n'avait fait qu'énumérer les mauvais côtés, ce qui pouvait paraître assez étrange au client, après que le serveur ait dit que le travail était plaisant. Mais l'androgyne avait pour habitude d'être critique, et réaliste, aussi les côtés qu'il avait cité étaient véridiques. Pourtant, il ne tarda pas à ajouter les beaux aspects du travail, qui le marquaient bien davantage ;

« Néanmoins, l'employeur est on ne peut plus aimable, et l'endroit jouit d'une clientèle particulière. Généralement, je suis bien plus satisfait par cela, que dépité par les aspects négatifs. »

Le serveur était bien loin de songer que son vis-à-vis pourrait deviner qu'il parlait là de vampires. Sûrement songerait-il que l'androgyne faisait allusion à une clientèle calme et plutôt huppée. Et si cet aspect était moindre, c'était également vrai. Quant au fait de trouver ce travail gratifiant, c'était chose que Fubuki trouvait amusante... Et frustrante dans une certaine limite, du fait que cela faisait plusieurs années qu'il travaillait ici, sans pourtant avoir atteint l'objectif qu'il s'imposait.
Il ajouta finalement la pensée qu'il avait tout à l'heure ;

« A vrai dire, je ne me vois travailler nul part ailleurs, qu'ici. »

Après avoir imposé sa répondre, il se fit de nouveau curieux, pour poser une nouvelle question à son client. Un nouveau sourire s'immisçant sur ses lèvres, tandis qu'il demandait ;

« Si je peux me permettre une nouvelle question, puis je vous demander quel est votre travail ? »

La pupille brillante d'un intérêt nouveau, c'était pourtant avec une curiosité modérée que cette interrogation était posée, davantage par envie de continuer à discuter avec son vis-à-vis, plutôt que par véritable indiscrétion.



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MessageSujet: Re: May I help you ? { ft. Sasaki Eisuke }   May I help you ? { ft. Sasaki Eisuke } Icon_minitime1Dim 3 Juin - 13:38


Parce que j’étais tout sauf calme, j’avais l’impression que ça allait se voir sur mon visage tellement expressif et que mon vis-à-vis allait se rendre compte que je cachais quelque chose. Mais il aurait été bien difficile de faire autrement, comprenez-moi, même à San Francisco je n’avais pas été aussi proche des vampires, et c’est un peu également pour ça que je n’y suis pas resté… il fallait de toute façon que je revienne au Japon, si ce n’était pas pour mes recherches, c’était pour me rapprocher de mes racines, ce n’était pas mon pays que j’avais fui, c’était ma famille seulement.

Je reportai mon attention sur le barman lorsque j’entendis sa voix me répondre.

« C'est très plaisant. »

Bon, ok. Je me retins de rire. Voilà qui était vague. C’était tout ? Pas plus de commentaire sur son travail… s’il n’en disait pas plus il allait falloir que je me montre plus pressant, j’avais l’habitude des interrogatoires maintenant haha ! Même si ça paraitrait louche sans doute, mais je lui avais dit être curieux après tout, je pouvais être très très curieux. Il allait regretté d’avoir commencer les questions si je me lançais vraiment.

Je haussai doucement les sourcils, prêt à lui ôter les mots de la bouche s’il le fallait, mais il précisa sa pensée.

« Mais c'est extrêmement fatiguant, tout du moins au niveau des volumes horaires... Et c'est sûr que ce n'est pas un travail de tout repos, surtout les soirées où la clientèle est abondante, ce qui n'est pas rare. Le salaire pourrait parfois paraître ingrat, même si suffisant. Et la clientèle n'est pas toujours des plus agréables... »

Je hochai la tête, compréhensif. C’est sûr que c’était le genre de travail où on était obligé de supporter la clientèle… le genre de boulot que je ne me voyais pas faire, malheureusement mon éducation m’a appris à ne pas me laisser rabaisser, ni servir des gens qui ne sont pas réellement supérieur à moi… cela dit, ici, la clientèle… l’était sans doute.

« Néanmoins, l'employeur est on ne peut plus aimable, et l'endroit jouit d'une clientèle particulière. Généralement, je suis bien plus satisfait par cela, que dépité par les aspects négatifs. »

Bingo ! Cette fois, je ne pus réprimer mon sourire, une clientèle particulière ? Non, je ne rêvais pas, s’il avait dit ça, ça ne me laissait probablement pas beaucoup de doute, du moins j’étais bien trop enthousiaste pour penser que ça puisse ne pas être ça. Je me rapprochais de l’objet de mes recherches, je le sentais.

« A vrai dire, je ne me vois travailler nulle part ailleurs, qu'ici. »

Je dois dire que je le comprenais… enfin dans le sens où, s’il se sentait bien dans ce bar, je comprenais qu’il ne veuille pas en partir, ni qu’il s’imagine ailleurs… mais personnellement, travailler à un endroit où un autre, pour moi, ça ne changeait rien, j’avais fait plusieurs journaux aux États-Unis, pour broyer mes pistes et ça ne m’avait jamais dérangé.

Puis, il me regarda de nouveau, avec le même regard que précédemment, je m’attendis donc à être de nouveau interrogé.

« Si je peux me permettre une nouvelle question, puis-je vous demander quel est votre travail ? »

Oui la conversation tournait pour venir dans ce sens, j’aurais dû m’en douter. Je pris une gorgée de mon cocktail, peu pressé de répondre, que devais-je dire ? La vérité ? Mais quelle vérité ? J’avais été tellement habitué à mentir à San Francisco qu’il m’arrivait de ne plus savoir ce qui était vérité et ce qui était mensonge.
Mais qu’est-ce que je risquais ce soir ? Je ne le reverrais peut-être plus… une fois que j’avais les informations que je souhaitais, je revenais rarement aux mêmes endroits « le coupable revient toujours sur les lieux de son crime » comme on dit, le mieux est de ne pas se montrer trop souvent aux mêmes endroits, même si ça devait me protéger des vampires. Je n’avais pas peur pour moi, je ne voulais pas nuire à mes années de travail.
Non, ce soir, je ne me prendrais pas la tête. Je souris gentiment au barman.

« Je suis écrivain. »

Je l’étais ? L’avais été ? Si, j’écrivais et j’attendais quelques réponses en réalité, et inutile de se demander sur quoi j’écrivais, c’était plutôt évident… évidemment, aucun de mes résultats de recherche n’apparaissait, je ne souhaitais pas donner des informations à quiconque saurait les trouver, je n’étais pas stupide.

« Du moins, j’espère en devenir un bientôt. »

Je ris doucement en reprenant une gorgée. Pour le moment, je préférais me dire ça, j’avais peut-être eu de bons commentaires jusqu’à présents, mais je n’étais jamais très sûr de moi… c’était bien la seule chose sur laquelle je n’étais pas sûr à 100%. Et je préférais ne pas m’emballer pour ne pas être déçu, c’aurait été idiot de m’en dégouter parce que j’avais trop espéré.

« Enfin je ne suis pas pressé, j’ai encore du temps devant moi ! »

Du moins si je ne me faisais pas tuer avant à cause de mes recherches, me faire tuer ou avoir un accident comme j’en risquais très souvent. Mais admettons qu’il ne m’arrive rien d’embêtant, j’avais des chances d’avoir une belle et longue vie, non ?
Je terminai mon verre en deux gorgées et lui en redemandai un autre.


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