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 Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu }

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Murakami Fubuki


Murakami Fubuki

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MessageSujet: Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu }   Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu } Icon_minitime1Sam 28 Jan - 16:29





Gotta get away.

Le 8 octobre 2011, à 3h18.
Une station de métro de Shinjuku.

Tandis qu'une main vint s'attarder sur un interrupteur, sa jumelle entreprit de s'aventurer dans la la longue et soyeuse crinière du jeune homme au visage fin et délicat. Un bruit significatif de mécaniques qui s'enclenchent provint de l'autre côté de la paroi métallique, tandis que le regard s'accrochait au petit écran surplombant les portes brillantes, qui ne tardèrent plus à glisser sur leur axe, après quelques courtes secondes de silence. Le port royal de la longue silhouette de l'androgyne, et son œil brillant d'une suffisance innée faisaient désormais face à l'exigüe pièce. Toisant le lien du regard, il leva gracieusement le menton de quelques imperceptibles millimètres, à la vue d'un individu qui s'apprêtait à sortir. A la vue de ce jeune homme, qui n'était autre que le voisin de pallier de Fubuki, un sourire narquois vint arquer les lèvres du serveur, tandis qu'un laconique hochement de tête fut adressé à cet individu qu'il ne supportait pas. S'admettant fort généreux d'adresser une telle salutation à ce petit nabot blond, l'androgyne serait presque reconnaissant à son vis-à-vis de lui rendre cette indécelable politesse... A supposer que l'on puisse accorder de la gratitude pour une personne qui nous exaspère au plus haut point.
Ne s'attardant guère davantage sur le seuil de l'ascenseur, Fubuki attendit néanmoins que son voisin, nommé Hana, sorte du lieu pour y entrer, ce qui fut rapidement chose faite, « courtoisies » maintenant échangées. D'une main gracile, il appuya du bout des doigts sur le bouton menant au rez-de-chaussé, sans pour autant lâcher Hana du regard, jusqu'à ce que portes ne soient à nouveau fermées. Quand il se retrouva à nouveau seul, dans le silence tout juste dérangé par le glissement de la cabine, il lâcha alors un soupir méprisant qui avait jusqu'à dès lors retenu.

Dire que rencontrer son voisin de pallier mettrait le serveur dans un état de crispation total n'était certainement pas une exagération. Et sûrement, était ce tout à fait réciproque, ce dont Fubuki se réjouissait... Assurément préférait il d'ailleurs que cet incommodant voisin ne le supporte pas, plutôt qu'il ne l'apprécie, même si c'était en soit une contradiction avec le caractère on ne peut plus orgueilleux et égocentrique de l'androgyne... Mais recevoir des gentillesses sincères d'un nabot blond de la sorte, quoi de plus détestable ? De ce fait, autant se passer de compliments. Et si le jeune homme était tout à fait incapable d'expliquer pourquoi il avait son voisin dans le nez, c'était sans l'ombre d'un doute pour ne pas avouer qu'il était certainement jaloux de lui, ou tout du moins, de l'intérêt que l'on lui accordait. Réalité qui était un mystère des plus total, selon lui.

Finalement, c'est une mélodie qui sortit Fubuki de ses pensées, indiquant qu'il était enfin arrivé à l'étage quémandé. Une fois encore, les portes glissèrent, entre lesquelles le jeune homme ne tarda pas à se faufiler pour enfin rejoindre la rue, direction le Bloody Sunday pour son travail.

La journée – ou tout du moins sa soirée de travail, du fait que Fubuki n'arrivait que sur les coups de vingt heures à l'établissement – fut longue. Et ennuyeuse. Si certes, il avait eut de quoi s'occuper, et put discuter avec quelques uns des habitués du bar, tout n'avait été que routine habituelle, et donc rien de bien stimulant en soi. Les minutes et heures défilèrent à une lenteur qui n'arrangeait en rien l'humeur du serveur, qui put finalement lâcher un soupir d'aisance à l'heure de fermeture. Verres et bouteilles en place, salle rangée, chaises alignées, serrures verrouillées... Ce n'est seulement que sur les coups de trois heures du matin qu'il put enfin entreprendre de rejoindre son domicile, après que Narcisse ait une fois de plus admiré son reflet dans un miroir de poche.

C'est finalement d'un pas ralenti par la fatigue que l'androgyne entreprit de serpenter dans les rues de Shinjuku, à la recherche de la station de métro la plus proche. Une averse s'était semblait il abattue sur la capitale durant ces longues heures où le jeune homme était resté enfermé dans l'établissement dont il s'éloignait lentement, mais sûrement. Les trottoirs humides brillants à la lueur des réverbérés et des diverses enseignes toutes aussi pimpantes que nombreuses, ne reflétaient rien d'autre que ces lumières agressives et artificielles, qui contrastaient parfaitement avec l'étendue noire des cimes, visible sur quelques parcelles aqueuses. Et si l'ambiance des petites ruelles que l'on pouvaient emprunter pour se rendre au Bloody Sunday – que Fubuki évitait avec la plus grande précaution – n'avaient certainement rien de très enviable, les artères du quartier étaient pourtant encore relativement animées, et ce malgré l'heure tardive – ou matinale, selon l'opinion. Très certainement à cause de la proximité du Tenjô Tenge, dont la réputation n'était plus à faire, et autres bars qui fermaient à pas d'heure.

Finalement, il aperçut une entrée de métro à une centaine de mètres de là, vers laquelle il précipita légèrement le pas. Objectif atteint, il descend les escaliers d'une marche précitée, passant un portail métallique pour finalement rejoindre le quai, qui était tout à fait désert. Tout juste le bruissement lointain qui s'échappait des tunnels souterrains meublait un silence un peu trop pesant. S'arrêtant quelques instants, il aperçoit pourtant une silhouette à quelques dizaines de mètres, qui lui apparaissait comme familière. Curieux, il ne s'approche néanmoins pas de l'individu, feignant de faire quelques pas hasardeux pour s'occuper. Pourtant, ce n'est que trop rapidement qu'il reconnaît cette courte taille, et cette chevelure blonde, qu'il avait vu il y a tout juste quelques heures à l'entrée d'un ascenseur. Néanmoins, le jeune homme avait semblait il décidé de changer son accoutrement, et fait la décision de couvrir son visage d'une discrète poudre sûrement plus claire, mais à ces détails prêts, Fubuki était convaincu qu'il s'agissait bel et bien de la même personne.
Passant devant l'individu qu'il regarda en coin, tandis qu'un sourire semblable à celui de quelques heures auparavant esquissait ses lèvres – qui d'ailleurs laissèrent échapper un soupir –, Fubuki décida de s'asseoir sur un banc mis à disposition sur le quai. Le silence perdura encore quelques instants, durant lequel le serveur songeait que son voisin allait très certainement briser ce dernier. Néanmoins, il n'en fut rien, aussi ce l'androgyne en prit l'initiative. Et non pas pour le plaisir de la conversation, mais par simple envie de provocation suffisante à l'égard de Hana ;

« Piètre effort vestimentaire que celui-ci. »

Superficielle remarque qui fut accompagnée d'un regard qui parcourut la courte silhouette de haut en bas. Sûrement le serveur il très curieux de voir de quelle façon pourrait réagir le petit nabot blond à une telle réflexion, qu'il ne s'était jamais permis jusqu'à dès lors... Du fait qu'il était généralement bien trop occupé à parler de sa personne.



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MessageSujet: Re: Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu }   Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu } Icon_minitime1Ven 3 Fév - 12:03


    Le sommeil des vampires? Très peu pour lui. Même après dix and de transformation, il n’est toujours pas décidé à s’arrêter un instant, trop curieux, trop avide de la moindre connaissance qui pourrait lui échapper. Jour et nuit, son temps ponctué d’heures d’écriture, de chasses ou diverses activités avec Katsuo, il étudie et recherche, quitte à connaître le moindre recoin de l’univers et exceller dans tous les domaines que celui-ci offre avant qu’un chasseur ne lui ait mit la main dessus – ce qui n’est pas impossible compte tenu de l’âge de certains de son espèce. Ce n’en est pas une tâche aisée pour autant, lui qui tente de vivre comme écrivain bien qu’il soit entièrement prit en charge, ce qui est, il ne va sans dire, retardé par son cerveau bien trop actif et son attention vagabondant. Vivre dans un monde qui change sans cesse, se cachant aussi bien des rayons du soleil que des personnes faisant leur vie en-dessous ne l’aide pas plus… et ce n’est sûrement pas ce qui l’incitera à réduire son rythme. Ses peurs humaines ne l’ont pas encore quitté, encore encrées dans sa mémoire. Qui sait si un chasseur ne l’attrapera pas alors qu’il se trouve au milieu d’une découverte fondamentale, ou au milieu du succès d’un livre, ou – hors de question de laisser filer la moindre seconde de ce délais qui lui a été accordé.

    C’est ainsi qu’en cette journée, plutôt qu’embêter l’occupant de l’étage inférieur au sien, il a décidé de pratiquer la calligraphie seul. Dans un noir presque complet qui ne le dérange pas le moins du monde, journaux étalés sur le sol de toute la pièce, brouillons, ratés, entraînements trainants dans un coin alors que les graphies les mieux réussies pendent sur un mur afin d’en exposer les défauts à l’auteur qui les observe, perplexe, et recommence, infiniment. Une bouteille d’encre occupant un petit carré libre et se déplaçant en même temps que les besoins de l’écrivain, divers pinceaux trempant dans une eau noirâtre rappelant la couleur de ses mains ou encore celle des tâches couvrant ses vêtements. Les heures ont passées, sans qu’il ne s’offre la moindre pose… jusqu’à ce que la faim, qu’il a refoulée aux limites du possible, ne soit plus supportable et qu’il ait à se plaindre au propriétaire de la maison. Ainsi, passant simplement un manteau noir, par-dessus un t-shirt dont on ne devine pas vraiment si le blanc ou le noir en est la couleur d’origine, pour ne pas attirer l’attention sur lui au milieu de la ville froide, il est sortit accompagné du plus âgé pour un nouvel entraînement à la chasse. Quoi qu’entraînement n’est peut-être pas le mot approprié quand l’élève est accroché à son professeur, contrôlant ses pulsions au mieux alors que l’odeur du sang semble s’échapper plus fortement qu’habituellement des corps vivants qu’ils croisent, le rendant fou. Aucun doute que pour tout le monde il a seulement l’air d’un jeune ayant trop bu ou ayant consommé quelconque produit illicite – son état réel ne s’en éloignant pas tant que ça, mais pour une raison toute autre, sûrement inimaginable pour la plus grande partie des personnes qui l’auront vu dans cette situation de faiblesse.

    Ce sont trois habitants que Tokyo a perdu cette nuit-là. Et une leçon de la part de Katsuo qu’aura gagné Ryu une fois désaltéré. Pas qu’il ne s’y attendait pas, mais malgré son désir de bien faire il ne peut décidément se résigner à lâcher ses activités, ce qui au final rappelle largement sa conduite au temps où l’humain qu’il était oubliait de se nourrir. Le plus étonnant, au fond, c’est qu’une fois sa faim apaisée pour les heures à venir son père vampirique le laisse s’attarder en ville. Pas que le plus jeune soit réellement un enfant qu’on punit en cas d’écart, mais ne sait-on jamais ce qui peut se passer après un coup comme celui-ci. Ça ne peut être que positif, non? Ou alors ce n’est qu’une preuve de sympathie, un peu d’air frais certainement nécessaire à lui remettre les idées en place, étant toujours un peu embrumé après un tel afflux de sang alors qu’il en manquait tant. Finalement, un drogué en manque recevant sa dose n’est pas si différent de lui.

    Rejoignant rapidement une grande artère de la ville afin de ne pas attirer les chasseurs sur lui, il se dirige tout de même naturellement vers les endroits les plus calmes, ce qui n’est pas compliqué vu l’heure tardive, même quand on vit dans une des villes les plus actives du monde. Son contrôle sur lui-même étant encore particulièrement faible, il serait prudent d’éviter un carnage après la leçon de morale qu’il a reçue, et même simplement pour rester en vie à l’occasion. Vagabondant, une bonne heure durant, il retrouve peu à peu ses esprits – qui s’envolent décidément trop facilement dès qu’il boit en grande quantité. Un peu comme de l’alcool, quoi, en moins fort. C’est ainsi que ses pensés dérivent vers un texte lu il y a un certain temps, affirmant que le sang était, pour les vampires, comme du vin. Pourtant après ces dix dernières années le meilleur goût d’une jeune personne relève de l’évidence… y a-t-il des personnes préférant les vins jeunes aussi? Ou encore des mélanges de sang pour en faire de meilleurs? A mesure que les questions affluent, la comparaison entre les deux liquides pourpres parait de plus en plus absurde, et pourtant il se fait la promesse de questionner Katsuo à son retour. Sûrement a-t-il pu goûter à l’alcool avant sa transformation, lui. Peut-être pas au vin, vu l’époque à laquelle il était humain, mais il serait sans doute renseigné sur le sujet.

    Dans ses pensés, Ryu a rejoint une station sans vraiment le réaliser. Certains penseraient qu’il ferait bien de prendre encore un peu l’air s’il ne se rend même pas compte de ce qu’il fait – le seul détail c’est que c’est simplement son état normal. Son corps qui bouge naturellement alors que dans son esprit un univers de questions existentielles se développe. Cette fois-ci sur le sang et le vin, dans dix minutes sur un sujet entièrement à part, pour finir au plus loin de tout ça la demi-heure suivante. Mais, assis face au quai pour attendre le train suivant, celui qui prend place dans sa tête se trouve interrompu par une voix inconnue brisant le silence. Sur une remarque des plus superficielles en plus, ne retenant donc pas son attention. Ce qui le fait? L’absence de réponse alors que n’importe qui répliquerait face à ça, même pour faire part du peu d’intérêt qu’il y porte. Sans pouvoir résister, il fait tourner sa tête pour observer les alentours et ainsi voir qu’hormis lui et la personne qu’il suppose avoir prononcées ces paroles, personne ne se trouve sur le même quai pour entendre ces quelques mots bien peu agréables. D’un coup, Ryu sent son corps se tendre, et certainement que s’il couvait un cœur battant le rythme de celui-ci ne manquerait pas d’accélérer – pourquoi est-ce que cet homme qu’il ne connait ni d’Eve ni d’Adam vient lui parler sans autre raison visiblement que de le faire réagir? Qui d’autre qu’un chasseur ferait une telle chose? La parano de retour au grand galop, il se décide tout de même à lâcher un ▬ Pardon? intrigué après une bonne minute de silence. Sourcil arqué, il essaye de trouver le moindre détail qu’il reconnaîtrait chez le jeune homme près de lui, avant de remarquer qu’il n’a pas l’air d’être le seul intrigué. Ou l’autre serait-il amusé? Ou essaierait-il de détecter son absence de respiration, ou – oh, à croire qu’il suffit d’y penser pour que ce discret sifflement qui le caractérisait de son vivant fasse son apparition.

    Ce n’est qu’après cet étrange échange et son instant de panique que le jeune vampire prend conscience des paroles qui lui ont été adressées, son regard atterrissant sur les tâches brunâtres de son pantalon noir, brillantes sous les lumières artificielles. Les mêmes qui ornent son t-shirt donc le blanc a du mal à se démarquer, ou encore ses mains incroyablement asséchées par l’encre. En effet, seules sa veste et ses chaussures ne font pas partie de la tenue qu’il utilise pour la calligraphie, échappant à l’encre qui semble mystérieusement attirée par le textile – ou serait-ce la faute de l’ordre précaire de la pièce associé à la précipitation de l’individu qui y vit? Toujours est-il que cette tenue n’est pas la meilleure pour sortir, certes, et il est tout à fait étonnant de sa part qu’il se montre ainsi. Est-ce que ça doit en faire un sujet de moquerie pour un inconnu pour autant? Que sait-il de lui, après tout? Le plus petit pourrait très bien être un grand nom de la calligraphie, ou peu importe de quel domaine d’ailleurs, quelqu’un d’influence ou éventuellement un meurtrier sangui- ok. Il ne l’est pas – le dernier point est une toute autre histoire et qui ferait de tout homme un meurtrier si réprimandé de se nourrir – mais il pourrait.

    Spoiler:




Dernière édition par Suzumi Ryu le Ven 17 Fév - 10:49, édité 1 fois
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Murakami Fubuki


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MessageSujet: Re: Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu }   Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu } Icon_minitime1Lun 13 Fév - 19:11






C'est avant tout le silence qui accueillit les paroles de Fubuki. Étrange... Même si certes, l'androgyne ne connaissait guère son incommodant voisin, il aurait pourtant parié que ce dernier aurait répliqué sans attendre à une telle provocation, mais il n'en fut rien. Tout juste le bruissement de sa propre respiration parvenait à ses oreilles, accompagné de l'habituel grondement lointain du métro dans les galeries sous-terraines... Or, ce silence pesant constituait en soi la pire réponse que le jeune homme pouvait attendre de son vis-à-vis.
Sûrement le serveur aurait il préféré que son interlocuteur silencieux tempête, au lieu de rester de marbre, sans lui prêter le moindre intérêt, tout aussi fugace soit il. De plus, Hana n'avait pas même daigné lever le regard vers son auguste personne, pas même pour le foudroyer du regard... Un coup d'œil meurtrier aurait déjà était plus satisfaisant que la situation actuelle ! Non pas que l'androgyne aimait à se faire crier dessus, et avoir des réponses explosives, malgré son goût pour la provocation, loin de là... A vrai dire, la réponse idéale pour que son égo soit véritablement satisfait aurait été que l'autre jeune homme reconnaisse en effet son manque de goût et d'élégance. Néanmoins, Fubuki s'attendait bien à ce que ça ne soit pas le cas ! Mais tout autant, il ne s'attendait pas à ce qu'on ne lui réponde pas, d'une quelconque façon que ça soit. Et ce manque flagrant de réactivité était sûrement la pire chose que l'on puisse faire à sa personne. Il avait soudainement l'impression qu'on essayait de lui faire comprendre qu'il passait inaperçu, et qu'il était indigne d'un quelconque intérêt. Bien entendu, il savait que cette tentative était on ne peut plus vaine, du fait qu'il renoncerait toujours à considérer cette éventualité comme vraie. Comment une personne telle que lui pouvait elle être négligée ? Ce n'était pas du domaine de l'entendement, pour sûr !

Bref, même si ce silence ne fit que l'irriter davantage, il rendit son silence au petit jeune homme. Après tout, il ne pouvait pas s'énerver soudainement sans autre motif que celui que son vis-à-vis n'avait pas répondu qu'il lui avait faîte. Autant éviter d'être plus ridicule, n'est ce pas ? Aussi l'androgyne se contenta de regarder droit devant lui, son regard brillant d'une suffisance et d'une exaspération certaines, assis sur son banc de métro tel un prince. Un instant passa – l'androgyne était tout à fait incapable de dire combien de temps précisément, tant il était contrarié –, mais qu'est ce qu'il lui paru long ! Pourtant, cette longue minute de silence qui lui parut être une éternité fut finalement brisée par une voix qu'il finit par s'élever. Concluant que c'était son voisin qui daignait enfin ouvrir la bouche, Fubuki tourna à peine le visage vers ce dernier pour le regarder une fois encore de haut en bas avec dédain. Et si sa bouche était figée jusqu'à désormais en un rictus mécontent, ce furent ses lèvres qui le trahirent le premier. En effet, celles ci esquissèrent le sentiment de victoire qui montait soudainement en lui. Certes ce sentiment de contentement était il mal placé, mais le serveur était véritablement satisfait qu'on ne le prenne pas davantage pour un pan de mur.

Quoi qu'il en soit, l'unique mot que lui avait adressé demeurait pour le moins vague... Que voulait il signifier ? N'avait il pas compris ce que Fubuki avait dit, ou était ce une quelconque façon d'exprimer son étonnamment quand à cette provocation inopinée ? De toute évidence, l'androgyne ne se posa pas la question pendant très longtemps, et opta pour la première hypothèse qui s'était formée dans son esprit.
Tournant cette fois ci complètement son visage vers le concerné, ses sourcils prirent une forme davantage arquée, tandis qu'il articulait :

« Tu as mal entendu ? »

Un nouveau sourire s'insinua sur ses lèvres, cette fois ci plus faussement aimable. Pousser encore un petit peu la provocation ? A vrai dire, le blond tendait plus ou moins le bâton pour se faire battre, donc Fubuki n'allait pas s'en priver !

« Je disais, que ton effort vestimentaire n'était pas des plus admirable, Hana. »

Quand ce fut chose faîte, l'androgyne reporta son intérêt sur ce qu'il regardait jusqu'à dès lors, à savoir le quai de l'autre côté. Certes, cette contemplation n'était pas des plus passionnantes, mais était moins dérangeante et tendue, du fait que Fubuki se sentait soudainement bien mieux, maintenant qu'on avait enfin daigné lui répondre. Non pas que faire la conversation avec Hana était chose dont il raffolait, mais c'était toujours mieux que de se faire ignorer dans les règles de l'art..



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MessageSujet: Re: Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu }   Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu } Icon_minitime1Lun 20 Fév - 8:56


    Plus que réellement pesant, le silence était légèrement gênant, certes, mais laissait surtout flotter l’attente d’une réponse, une fois de plus. Comme si l’inconnu voulait lui faire payer son attente… ou comme si ces mots ne lui étaient pas adressés, au final. Cette simple pensée entraîna à nouveau le regard de Ryu sur le quai, des fois qu’il aurait manqué une silhouette lors de sa première examination. Mais une fois de plus, c’est le vide qui s’offre à lui, et son interlocuteur qui semble n’avoir prononcé mot. Juste une provocation sans but, qui n’attendait pas de réponse? Le plus petit ne put empêcher un claquement de langue, agacé par ce comportement idiot, plantant à son tour le regard sur la voie face à eux. Laissant s’envoler ses pensés une fois de plus, sans que celles-ci ne s’accrochent à quoi que ce soit ce coup-ci, n’attendant plus de son de la part de son voisin. Bien que moins d’une minute ne se soit écoulée, c’est une durée trop longue pour répondre, non? Visiblement non, puisqu’à nouveau des paroles se font entendre. Une question pour répondre à la sienne, quoi de plus détestable? S’il tique au tutoiement, Ryu ne dit rien, bien que contrairement à ce que peut penser l’inconnu, il a parfaitement entendu. Difficile de faire autrement quand un tel silence règne. La suite, en revanche, le fait directement réagir afin de clarifier l’erreur sur la personne – histoire de ne pas s’en prendre plus à la place d’un autre.

    ▬ J’ai parfaitement entendu, mais je ne suis pas… tilt. D’où ce type connaît un prénommé Hana qui lui ressemble? Où l’a-t-il rencontré, pourquoi lui adresse-t-il des paroles si peu agréables alors que si c’est bien la personne à laquelle il pense, Ryu ne connaît personne de plus adorable? Ok, ce dernier point n’est certainement pas objectif, mais peu importe. Ou alors sa disparition l’aurait-il tant changé? Et sa famille aussi? Ou peut-être qu’il n’a rien à voir, dix ans se sont écoulés après tout, lui-même n’est plus – du tout – le même désormais. Et il faut bien l’avouer, le jeune Hana avait toujours eu plus de caractère que son aîné. Soudainement, celui-ci voudrait harceler l’autre de question, lui faire cracher tout ce qu’il sait à propos de ce jeune homme, le moindre détail. Pour une fois depuis bien longtemps, son cerveau n’est concentré que sur une seule chose – celui qu’il avait abandonné encore garçon, à ses yeux du moins, il y a maintenant dix ans. Ce jeune homme qui lui ressemble comme un jumeau malgré leurs deux années de différence, et qui pourtant s’oppose tellement à lui mentalement. Qu’est-il devenu après tout ce temps? Comment a-t-il vécu sa disparition inexpliquée? Si c’était bien lui – ce que, malgré tout, Ryu doutait fortement – il serait donc sur Tokyo? Pas étonnant vu son caractère, ainsi que son ambition. Il le voyait encore quitter le lycée pour se diriger vers le monde professionnel, malgré la réticence de leurs parents, alors que lui maudissait chaque jour où il ne pouvait aller sur ce lieu de connaissances. Penser à tout ça le fit sourire sans qu’il ne s’en rende compte, un court instant. S’il avait des chances de revoir la personne à laquelle il était le plus attaché, c’était grâce à Katsuo. Ces dix années sacrifiées prenaient leur sens, parce que sans elles, c’est dix pieds sous terre qu’il se trouverait aujourd’hui. S’accrochant à un espoir vain, comme prit d’une folie passagère, il se décida à briser le silence une fois de plus un peu trop long… à moins que l’autre ait parlé durant son égarement, ce qu’il n’aurait certainement pas remarqué. Ryu vérifia d’ailleurs que ce dernier soit encore là, avant de se décider à lancer un simple nom, celui qui le hante depuis qu’il a été prononcé. ▬ Suzumi Hana? Autant être fixé avant de continuer dans sa fausse joie. Certes il pourrait le chercher de manière beaucoup plus efficace, mais après tout ce temps c’est comme s’il avait peur de le revoir trop vite. Qui sait comment il réagira à sa vue, s’il ne le détestera pas? Sympathiser avec une personne avec qui il n’est pas en bons termes n’est certainement pas la meilleure solution, mais c’est un moyen comme un autre d’obtenir des informations, alors autant tenter.

    Mais au moment où il pose sa question, un train se décide à arriver, apportant avec lui un son déchirant tant les deux inconnus laissaient planer le silence entre eux. Hors de question de le laisser partir alors qu’il détient éventuellement des informations utiles sur le cadet Suzumi! Le regard de l’aîné s’en fait presque suppliant, se tournant cette fois-ci entièrement vers son interlocuteur – pour la première fois d’ailleurs. Et sur le coup, ce ne fut plus le départ de celui-ci qui le préoccupa, se surprenant plutôt de la beauté du jeune homme, apportant un doute quant à l’identité du Hana dont il était question. Pas que son frère ne soit digne de connaître une telle personne, plutôt que celui-ci avait, selon l’avis de Ryu, un don pour se lier d’amitié avec une facilité déconcertante quand il se trouvait en présence d’une personne possédant ce genre de beauté naturelle. Malgré son caractère pas toujours accepté, il avait paru au plus âgé qu’il avait, peut-être parce que lui aussi possédait ce charme particulier, une véritable habileté à devenir ami avec ces personnes. Pas seulement les plus beaux, d’ailleurs, il savait simplement se faire des amis alors que son aîné peinait sur ce point.

    Revenant à son inquiétude première en un éclair, il se tend à nouveau et se force à sortir quelques mots, exprimant sa détresse momentanée et lâchant la plus grande vérité à l’instant présent. ▬ J’ai… besoin. De savoir. Pitoyable, peut-être, mais criant de toutes les questions qui lui brûlent la langue, de tous les mots prêts à se précipiter entre ses lèvres. Eventuellement sa voix aura tremblé, et sans doute l’autre l’aura remarqué. Mais peu importe l’image qu’un inconnu peut se faire de lui à ce moment précis, en savoir plus sur son cadet est tout ce qui importe. Rien que savoir si cet homme le connaît est important. Le sexe masculin n’a pas pour habitude de se voir nommé Hana, ce serait une trop forte coïncidence qu’un autre ressemble au jeune vampire, non? Ryu avait beau être pudique sur ses émotions, son jeune frère le faisait décidément s’exposer sans qu’il ne le désire. S’il avait toujours été un sujet sensible, les années loin de lui n’ont pas arrangé ce côté-là.


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Murakami Fubuki


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MessageSujet: Re: Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu }   Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu } Icon_minitime1Jeu 8 Mar - 15:32






Comme quoi, cette rencontre était des plus surprenante, en plus d'être tout à fait inopinée. En effet, déjà cela tenait d'un hasard certain que Fubuki ne croise son voisin de pallier en pleine nuit, sur le quai d'une station de métro de Shinjuku... Et que ses réactions soient tout à fait différentes de celles auxquelles il pensait devoir faire face, était tout à fait étonnant. Bien sûr, l'androgyne n'aurait pas eut l'audace de dire qu'il connaissait suffisamment Hana pour pouvoir prédire ses ripostes, mais quand il avait abordé le petit blond, il était quasiment certain que sa réponse ne serait pas aussi placide. Comme quoi, le serveur aurait encore beaucoup à apprendre sur son voisin de pallier, mais à vrai dire, il se passerait volontiers de telles connaissances.
Soit, que Hana demeure calme à l'entente de sa provocation, demandant juste « Pardon ? » était une chose... Mais qu'il garde cette même attitude alors que son vis-à-vis s'entêtait à remuer le couteau dans la plaie, dans l'unique but de poursuivre la provocation, en était une autre. Or, la seule chose à laquelle Fubuki eut droit en guise de réponse était faîte pour lui faire prendre comprendre son erreur... Tout du moins, c'est ce qui est partiellement fait, l'individu s'arrêtant en pleine phrase ; il n'était pas... ? Le grand jeune homme repose alors son regard sur la courte silhouette, le fixant d'un œil préoccupé. Durant cette contemplation perplexe, un nouveau silence est imposé par son interlocuteur. Ne relâchant pas son regard toujours suffisamment méprisant, l'androgyne remarqua bien que le plus petit semblait préoccupé, voire même pensif, quand ce dernier lâcha finalement un nom. Étrangement, le serveur s'était lui même senti étrangement impliqué dans cette considération silencieuse, et ce, même si son regard laissait comprendre qu'il narguait une telle conduite. D'une certaine façon, il s'était attendu à quelque chose de digne d'intérêt... Sinon, pourquoi le jeune homme blond aurait il été si soudainement pensif, alors qu'il paraissait prêt à démentir son identité ? Véritablement, Fubuki avait été déstabilisé quelques laconiques secondes devant de telles réactions à ses provocations, mais il été soudainement déçu, quand il entendit simplement le nom de son exécrable voisin.

Lassé de tout ce manège, songeant que Hana se moquait tout simplement de lui d'une manière bien originale, il leva les yeux au plafond, inspirant avec indifférence avant de lâcher à nouveau un soupir. S'il avait sût que ses propres paroles l'auraient mené à une situation aussi incommodante et lassante, Fubuki se serait contenté de passer son chemin en jetant à peine un regard au plus petit... Après tout, à quoi ce jeu rimait-il ? Plus le serveur y songeait, plus il pensait que c'était simplement Hana qui cherchait à se payer sa tête en réponse à sa conduite, ce qui avait le don de l'exaspérer... Et Fubuki devait reconnaître que ce jeu était très saisissant, et dénué de toute pointe d'hypocrisie ou d'un quelconque faux ton. Mais pas une seule fois, l'hypothèse qu'il puisse se trouver face au frère aîné de celui qu'il supposait être, ne lui traversa l'esprit.
Mais ne pouvait se contenter de garder le silence, l'androgyne eut pour simple réponse :

« En effet, à voir ta réaction, je pourrais presque y croire. »

Phrase tout juste terminée, que le son déchirant d'un train arrivant en station se fit entendre, accompagné d'un souffle qui balaya les quelques papiers qui jonchaient sur le sol d'asphalte. N'ayant certainement aucune raison de demeurer ici, Fubuki se dirigea vers l'un des wagons, jetant un dernier regard par dessus son épaule... Pour constater que son vis-à-vis le fixait d'une manière inhabituelle. Jusqu'à là, il n'avait pas daigné lever le regard vers lui, mais en cet instant, ses yeux laissaient transparaître une certaine détresse. De nouveau préoccupé, alors que son agacement montait peu à peu, le serveur interrompit sa marche, alors que les wagons fermaient leurs portes, avant que le métro ne s'en aille à nouveau dans un grondement. Fronçant les sourcils, remuant légèrement la tête de gauche à droite, Fubuki n'eut pas même de le temps d'articuler un « Quoi ? » que son interlocuteur lui adresse une fois encore de biens étranges paroles... Il devait savoir ?
Tournant le dos aux rails, il avança d'un pas décidé vers son vis-à-vis, le contemplant encore une fois encore comme si cette observation eut put lui donner une réponse aux questions qu'il se posait sur l'étrange conduite du plus âgé, avant de s'arrêter à tout juste un mètre d'écart de ce dernier, pour lui dire d'un voix un tantinet agacée :

« Moi aussi, je dois savoir. »

Pâle imitation de la détresse qu'avait sûrement feint son interlocuteur, le serveur n'en était pas moins sérieux... Même si reprendre ces paroles étaient une façon à lui d'agacer encore le jeune homme aux cheveux platine, il est vrai. Certainement, le concerné ne saisirait pas à quoi rimait cet emprunt de mots, aussi l'androgyne se justifia d'un ton las, quoi qu'un peu énervé :

« A quoi rime ce petit jeu ? Cesses donc de te moquer de moi, Hana. »

Le plus irritant pour le serveur dans tout ceci était sûrement qu'il venait de renoncer à un moyen de rentrer chez lui rapidement... Et pourquoi ? A y songer, Fubuki trouvait sa propre réaction tout à fait puérile, mais avant tout indigne de lui. Depuis quand se préoccupait il de son voisin de pallier ? Il se connaissait, et jamais auparavant il n'aurait accepté de tirer un trait sur son chez lui pour mettre les choses au clair avec son voisin. Mais alors, que lui prenait il, soudainement ? A dire vrai, il était tout simplement intrigué, et refusait également de laisser quelqu'un se payer sa tête sans le remettre à sa place, même s'il ne se formalisait plus des autres et de leurs pensées depuis bien longtemps...
Sourcils froncés, regard désapprobateur toujours planté dans les pupilles sombres de son vis-à-vis, il était en attente d'une quelconque justification, bras croisés. Et intérieurement, même si la conduite de cet autre individu l'énervait, il ne pouvait s'empêcher d'en rire, se moquant du ridicule du plus petit. Demander confirmation sur son propre nom, et réclamer un quelconque savoir... Quelle absurdité !



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MessageSujet: Re: Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu }   Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu } Icon_minitime1Sam 28 Juil - 22:01


    Cet entêtement de l’inconnu à le voir comme Hana et non comme quelqu’un qui voudrait excessivement en savoir sur celui-ci prouvait bien une chose, que la ressemblance entre les deux frères était toujours excessivement perturbante. Pourtant, plutôt que se faire cette réflexion, Ryu se sentait purement et simplement agacé par les réactions de l’autre. Désespéré et irrité, plus précisément. Bien qu’avec l’arrivée du train le jeune vampire n’ait pas vraiment fait attention à la remarque de son vis-à-vis, il n’y avait décidément aucun doute quant à celui pour qui il était prit à l’instant même. Se voir si dépendant des réponses d’un inconnu ne semblant pas porter son frère dans son cœur ne l’enchantait guère, alors s’entendre soupirer et se savoir rassuré en voyant le métro partir sans son interlocuteur n’arrangea pas son humeur. Mais son regard exprime-t-il même une simple pointe de cet agacement tant son désespoir est grand. Mais que ferait-il d’informations concernant son frère? Lui qui a si peur de le revoir, qui est incapable de prévoir la réaction de celui dont il connaissait absolument tout. Se balançant d’un pied sur l’autre, Ryu se retrouvait face à une personne qu’il n’avait jamais vue auparavant, qui certes n’avait pas spécialement été tendre mais à qui il l’avait plus ou moins rendu, osant finalement lui faire manquer son train pour rester là à hésiter quand à la meilleure manière d’agir. Depuis quand ressemblait-il à un gamin mal élevé? Il se le faisait bien rendre par la détresse feinte de l’autre, prouvant qu’il n’était certainement pas le plus exaspéré des deux.

    L’emploi de ce prénom tant chérit, une nouvelle fois, provoquant aussi bien une vague de douceur qu’un pincement au cœur du jeune homme. Comment confondre une fleur avec un dragon? Quel destin étrange les a fait si similaires? Et lui, l’animal légendaire, celui qu‘un humain ne devrait croiser, que fait-il avec ce physique si proche de son jeune frère? Des conneries, simplement. Et si cet inconnu était en réalité proche de Hana? S’il ruinait les relations de son frère à cause de leur similitude? Bien décidé à mettre fin aux certitudes de son vis-à-vis, Ryu ne fait pas un pas en arrière répliquant finalement ▬ Je ne suis pas Hana. ce qui aurait dû être dit dès le départ, on s’entend. Puis, histoire de régler les choses comme il faut ▬ Je ne me moque pas de vous, je ne vous ai même jamais croisé et de ce fait je pense que mon effort vestimentaire ne vous concerne aucunement. parce qu’on ne peut pas l’irriter trop longtemps non plus, comme tout le monde le plus petit a ses limites. Celles-ci se trouvent d’ailleurs bien souvent réduites par l’appel du sang. Reculant d’un pas, il observe celui qu’il a face à lui, se forçant à ne pas trop fixer son torse se soulevant alors qu’il respire, et surtout à ne pas imaginer le liquide pourpre parcourant incessamment ses veines. C’est un problème auquel il a apprit a faire face, bien sûr, mais dix ans ne lui ont pas encore donné la maîtrise nécessaire pour bavarder des heures avec un humain encore bien vivant. Et s’il lui prenait l’envie de sauter sur une personne pouvant le mener à son frère? Ou pire, s’il attaquait la fine gorge de Hana quand ils se rencontraient. Reculant d’un pas de plus, il finit par s’incliner de manière très raide, espérant que sa politesse ne paraîtrait pas trop rude pour autant.

    ▬ Suzumi Ryu, vous êtes? Ainsi peut-être entendrait-il un nom familier, qui s’appliquerait à un visage oublié, qui sait. Un ami d’école de Hana ou quelqu’un comme ça, qui aurait eu l’occasion de passer dans leur maison d’enfance peut-être. Sa voix froide et distante est emplie de politesse, contrastant avec le ton plutôt détaché, puis désespéré utilisé un peu plus tôt. Son port est lui aussi plus raide bien qu’il ne perde son air fragile, et ainsi nous retrouvons Ryu comme il devrait être en présence d’étrangers, l’air contrarié en plus.

    Tirant inutilement sur son t-shirt bien trop grand, remontant le col de sa veste, il tente de garder contenance alors qu’il ne sait absolument pas comment réagir. Ses dents attaquent sa lèvre inférieure et son souffle fictif se fait entendre – certainement ridicule pour la plupart des vampires, cette fichue respiration, surtout la sienne qui a gardé ses propriétés de malade. Grognant un peu, il se décide à se relâcher un peu. ▬ Je ne pense pas me tromper en disant que vous me prenez pour Suzumi Hana, malgré un départ timide, un peu hésitant, se demandant soudainement s’ils ne font pas erreur tous les deux, il reprend de manière plus assurée et avec une voix plus nette, un peu fière, je suis néanmoins son frère ainé. Il hésite un instant à tendre sa main, comme semble aimer le faire sa génération occidentalisée, décidant finalement d’en rester à une courbette polie. Pas question de passer pour un impoli, surtout si jamais cela pourrait nuire à la famille. Et simplement parce que malgré ce qu’il ait pu montrer en cette soirée, Ryu est bien plus raffiné qu’il ne le laisse paraître.

Spoiler:


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MessageSujet: Re: Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu }   Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu } Icon_minitime1Mer 1 Aoû - 13:48





Il y eut un petit moment de flottement, durant lequel Fubuki se contenta de garder les yeux fixés sur le plus petit. Un regard méprisant et importuné, qui ne trahissait que trop bien le ressentiment que le serveur ressentait à l'égard de cet individu. Le jeune homme n'avait jamais vraiment prit la peine de connaître davantage son voisin de palier, et pour cause, il était déjà suffisamment irritant en demeurant un inconnu... Et il s'attendait à ce qu'il soit d'autant plus agaçant quand il prendrait la peine de lui adresser la parole. Feinter l'ignorance ainsi, c'était clairement prendre Fubuki pour un imbécile, et c'était clairement chose que le jeune androgyne ne pouvait tolérer !

Pourtant, ce silence fut bien rapidement rompu par Hana, qui expliqua... Ne pas être Hana, justement ! C'était fort, tout de même. Sans reprendre la parole, le serveur eut un haussement de sourcil et un regard interrogateur qui demandait clairement à son interlocuteur s'il se payait sa tête. Mais ce dernier semblait si crédible et sûr de lui, que l'androgyne commença à en douter. Et le ton plus froid employé en ajoutait clairement à ce doute qui commençait à planer dans l'esprit du jeune homme, c'est certain... Perplexe, Fubuki ne dit rien, sondant de toutes parts le visage de son vis-à-vis. Comment était ce possible ? Il avait certes entendu dire que les sosies existaient, mais il ne s'attendait pas à ce que la ressemblance puisse être aussi frappante et similaire en tous points. L'inconnu – ? – ajouta qu'il ne se moquait nullement de lui, qu'il ne l'avait jamais vu où que ce soit, et que de fait, son accoutrement, tout aussi négligé soit il, ne le regardait nullement.

Le serveur eut un instant d'hésitation. Que devait il faire ? Présenter de plates excuses, parce qu'en effet il se trouvait face à un parfait inconnu – ce qui aurait été opportun, Fubuki n'étant pas du genre à provoquer les inconnus sans raison – ou le snober totalement ? Le doute était toujours présent, malgré lui... Et le jeune homme ne savait foutrement pas comment réagir. Parce que si c'était Hana qui s'entêtait dans une plaisanterie, il aurait été bien dommage de présenter des excuses. Mais le nom du voisin de palier et le terme badinerie ne collaient pas ensemble... Après tout, ils étaient bien loin d'être assez proches pour se permettre de telles familiarité, n'est ce pas ?

Bref, cet instant indécis dura tout de même assez longtemps. Le jeune homme ne pouvait se défaire de cette perplexité, et son expression faciale ne trahissait que trop bien son doute. Regard et rictus partagés entre l'interrogation et le mépris, Fubuki resta de marbre sans répondre quoi que ce soit, avant que l'autre jeune homme se décide enfin à donner son nom. Pourtant, cette présentation n'infirma pas pour autant tous les doutes du jeune homme. Il avait toujours l'impression de faire face à une supercherie montée de toutes pièces. Néanmoins, il se risqua dans une courbette tout en annonçant simplement ;

« Murakami Fubuki. »

Se redressant, le regard vint de nouveau se poser sur le visage de son interlocuteur, toujours un tantinet dédaigneux. Cette situation était décidément bien étrange, et le serveur ne savait à quoi s'en tenir. En tout cas, il n'avait pas l'intention de s'excuser pour son attitude, du moins pas tant qu'il ne serait sûr de quoi que ce soit. Hors de question de s'écraser face à quelque chose qui était peut-être une moquerie assez poussée !

Bientôt, le petit blond reprit la parole pour faire le constat que le serveur le confondait certainement Hana, avant d'annoncer avec une voix un peu plus sûre qu'il était son frère aîné. Et cette fois ci, Fubuki ne put retenir un faciès clairement étonné. L'espace de quelques secondes, le jeune homme garda cette mine abasourdie, avant de retourner à une expression plus neutre, quoi que son regard trahissait toujours une once d'étonnement. Il reprit alors la parole, faisant tout de même l'effort d'employer un niveau de déférence plus poussé ;

« Si vous dîtes vrai, la ressemblance avec votre frère cadet est tout bonnement impressionnante. Je suis le voisin de pallier de Hana. »

C'était assez déstabilisant de se prendre au jeu avec tant d'hésitation. Mais si Fubuki faisait bel et bien face au frère aîné de cet individu qu'il ne pouvait pas supporter, il ne pouvait pas se comporter comme le premier des malpolis, même si c'était déjà plus ou moins fait... Cherchant à dissiper encore quelques peu ses doutes, le jeune homme tâta le terrain avec une question des plus lambdas ;

« Comment se fait il que l'on ne vous ai jamais vu chez lui ? »

Certes, Fubuki n'était pas du genre à stalker son voisin vingt quatre heures sur vingt quatre, même loin de là... En fait, moins il en savait, mieux il se portait ! Mais depuis que le serveur vivait à côté du benjamin Suzumi, il aurait sûrement remarqué si quelqu'un qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau lui avait rendu visite au moins une fois. Et si la question qu'il avait posé pouvait sembler un tantinet indiscrète, il s'en contre fichait sur le moment ; non seulement parce que son mépris était quasiment physique à l'égard de Hana, et donc il était d'une certaine logique que ce soit de même pour quelqu'un qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, mais de plus, il avait besoin de dissiper ses doutes une bonne fois pour toutes.



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MessageSujet: Re: Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu }   Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu } Icon_minitime1Dim 26 Aoû - 0:51


    Le regard inconnu sur lui mettait Ryu clairement mal à l’aise, ces deux orbes méprisants lui faisant face ne le lâchant pas une seconde. Qui était cet homme qui connaissait son frère et le dénigrait à ce point? Bien sûr, le plus petit avait toujours idéalisé son cadet, et s’être éloigné de lui dix ans durant n’avait rien arrangé au problème, mais se retrouver dans une position que Hana devait supporter l’empêchait de penser clairement. Il n’était pas idiot au point de penser que le caractère de son petit frère ne pouvait lui apporter que des amis, mais en cet instant, presque. C’est néanmoins un sentiment de victoire qui pointa en lui en voyant l’autre douter, l’observer plus longuement – certainement pour trouver leurs quelques des différences. S’il y en avait? Bien sûr, ils ne sont même pas jumeaux! Mais une nuit, à l’attente d’un train et après une journée ou soirée de travail, qui prêterait attention au teint plus pâle, au corps plus fragile, à quelques détails séparant deux frères que même leur propre famille confondait par moments? Ainsi il avait sa revanche sur celui qui avait choisit de s’attaquer à sa tenue non réfléchie, et il comptait bien la prendre pour son frère au passage – doutant de la manière dont il se vengerait alors que l’odeur de sang bien chaud lui chatouille les narines malgré son repas encore tout récent. Plissant légèrement le nez et s’humectant les lèvres il reste concentré sur son vis-à-vis.

    Attendant, patient, le jeune vampire se décida finalement à donner son nom voyant qu’aucun mot ne se ferait entendre de l’autre, trop prit dans un clair débat intérieur. Et d’un côté, ça le rassure de savoir que son frère a toujours un physique si proche du sien. C’est qu’on s’y attache, à une telle ressemblance, mine de rien, à force de vivre si soudés. Murakami Fubuki? Jamais entendu, jamais vu… un inconnu, décidemment. Inconnu qui ne portera certainement pas les Suzumi dans son cœur. Le voir agacé est un régal pour Ryu qui ne se gêne pas pour l’observer, s’empêchant un sourire sachant qu’il ruinerait tout, peu importe qu’il dise la vérité, l’autre serait certainement persuadé que tout ça n’est qu’une supercherie. Mais avouer son lien avec Hana est décidément la cerise sur le gâteau. Surprit? C’est peu dire. Et même si sa révélation avait commencé sur une note timide, plus question de laisser entendre ça. A mesure qu’il prend en main la situation, il se fait plus assuré et son caractère plus affirmé survenu après sa transformation reprend ses droits dans son corps à demi mort. Calmant tout de même ses envies de goûter à cette gorge pâle malgré son regard glissant par moments le long de la peau couvrant cette veine vitale – autant aux humains qu’à son espèce. Le ton poli de Murakami le fait sourire intérieurement, appréciant qu’il doute suffisamment pour s’adresser correctement à lui, Ryu étant toujours très à cheval sur la politesse – il finirait décidément en psychorigide tel que Katsuo, hein?

    Pourtant, alors qu’il se délectait de la surprise de l’autre, c’est au tour du plus petit d’être surprit. Voisin de pallier? Eh bien, c’était sa veine, ça! Même si l’autre le prendrait décidément pour un malade s’il lui demandait où il habitait – après tout, il paraît logique qu’il connaisse l’adresse de son propre frère. Le suivre? Ses instincts de chasseur seraient sûrement une bonne aide, mais il n’est pas encore très adroit pour se genre de choses. Il trouverait une solution en temps voulu, après tout. En vérité, avoir trouvé quelqu’un de si proche de celui qu’il cherche depuis son retour en ville fait carrément monter le stress en lui, et en rentrant à la maison il irait certainement paniquer dans un coin de sa chambre tout en s’imaginant les pires scénarios possibles jusqu’à ce que son père vampirique vienne lui faire entendre la raison – ou quelque chose dans ce goût là. Que dira-t-il à Hana, s’il le voit? Et s’il ne veut plus le voir? Il a sûrement fait son deuil depuis longtemps et Ryu voudrait tout ruiner alors qu’il sait parfaitement qu’il devra quitter son identité d’ici quelques années pour ne pas se trahir, paraissant déjà bien jeune pour son âge. Lui qui ne faisait pas ses vingt ans aux yeux du monde quand il les avait réellement, pourrait-il même aller jusqu’à ses quarante ans ainsi? Se reprenant à l’entente de la question, il se décide à répondre – vaguement, certes, mais expliquant les choses au plus simple. Et crédible.

    ▬ Je me suis éloigné plusieurs années à cause d’une grave maladie, et je reviens seulement en ville. Après tout, sa maladie a bel et bien existée, même si elle n’est pas la véritable raison de son départ. Mais quel frère innommable laisserait son aîné malade seul dix longues années sans prendre de ses nouvelles? Pour qui ferait-il passer Hana s’il disait maintenant qu’il ne sait même pas où celui-ci habite? Décidément, plus il avançait, plus il s’emmêlait, tâtonnant afin de trouver une solution qui ne paraîtrait pas suspecte et ne dégraderait pas son frère – tâche plus compliquée qu’il ne l’aurait pensée au premier abord.


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MessageSujet: Re: Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu }   Gotta get away. | { ft. Suzumi Ryu } Icon_minitime1Mer 19 Sep - 17:03





Si l’un se délectait clairement de cette situation, il était évident que ce n’était pas le cas de l’autre… Et en l’occurrence, on ne se doutera que trop bien que c’était sûrement Ryû qui se jouait de cette situation pourtant si incommodante pour le jeune serveur. Et si Fubuki eut le culot de réclamer une quelconque compassion, nul doute qu’elle ne lui aurait pas été attribuée de bonne grâce ; à vrai dire, il avait été le premier à se montrer méprisant et détestable… Donc autant dire qu’il s’était bien mélangé les pinceaux. On a beau penser espérer avoir la classe et la raison en toutes circonstances, Fubuki en était pourtant à l’opposé dans la situation présente. Et même s’il était bien entendu trop fier pour se l’admettre, c’était assurément lui qui avait le rôle de l’idiot pour l’instant… Non l’inverse. Et pourtant, un doute demeurait dans un coin de la tête du serveur androgyne, telle une tique accrochée à la peau ; c’était peut-être ce dénommé Ryu qui mentait. Et de fait, c’était lui qui était ridicule. Heh ! On est de mauvaise foi, ou on ne l’est pas… Et quand il était question de protéger son amour propre, nul ne doute que Fubuki était un champion toute catégorie. Mais soit !

De fait, perdu dans toutes ces considérations, le jeune homme préféra adopter une conduite davantage neutre… Même si de toute évidence, avec un tel visage en face, c’était difficile ! C’était stupide, non ? Mais Fubuki était profondément attaché aux apparences. Donc du moment que son interlocuteur ressemblait comme deux gouttes d’eau à Hana, il ne pourrait sûrement pas le voir en peinture. Ce qui était d’autant plus idiot quand on prenait conscience d’une réalité ; si Ryu concédait sa nature vampirique, Fubuki se serait sans aucun doute jeter à ses pieds. On admettra que niveau logique, on a certainement déjà vu mieux… Même si de toute évidence, il y aurait toujours une part de réticence.

Bref. Tout à fait mal à l’aise dans cette situation, et fatigué qui plus est, le jeune serveur n’aspirait plus qu’à une chose pour l’instant ; rentrer chez lui. Non seulement pour pouvoir enfin se reposer, mais aussi fuir cet étrange individu… Et qui sait ? Peut-être que le lendemain, il lui semblerait que tout ceci n’était qu’un étrange rêve. Néanmoins, si ses pensées allaient pour la plupart en ce sens, il ne restait pas moins attentif à ce qu’on lui disait ; malgré ce que Ryu pouvait penser de lui, Fubuki restait malgré tout un individu pourvu de bonnes manières, tout aussi méprisant soit il. Son vis-à-vis expliqua alors qu’il avait du quitter Tôkyô pour cause de grave maladie… De fait, c’est par simple politesse que le serveur ajouta ;

« Ho, je vois. Navré d’avoir abordé un sujet sensible. »

A quoi bon dire qu’il était heureux d’en arriver à la conclusion qu’il allait mieux ? Fubuki n’en aurait pas pensé un mot. Et présentement, l’androgyne n’avait nulle envie de se faire flatteur ! A supposer que cet individu ne ressemble pas tant à Hana, sûrement l’aurait il était.

Bientôt, un nouveau grondement lointain se fit entendre, emmenant avec lui un souffle frais qui vint de nouveau déranger la coiffure – presque – parfaite du jeune homme. Son regard se détacha enfin de la courte silhouette de son interlocuteur pour se poser sur le sombre tunnel, duquel surgit dans un vacarme indescriptible un nouveau wagon qui s’arrêta dans le bruit strident des freins. Coup de chance certainement, c’était là la ligne que Fubuki devait emprunter pour rentrer chez lui. Un dernier regard fut adressé à Ryu, ainsi qu’un sourire – bien que ce dernier soit quelques peu faux et forcé.

« Soit, c’était un plaisir. » Ironique ? Absolument ! Une dernière petite pique avant de partir, tout simplement. « Bonne soirée à vous. »

Se désintéressant pour de bon de son vis-à-vis, Fubuki avança vers le wagon pour s’installer sur l’une des miteuses banquettes. Royal, mais néanmoins affalé, le jeune serveur demeurait pensif… A y songer, il se demandait lequel des deux frères il aurait préféré croiser désormais… L’avantage étant qu’il n’y avait pas de gêne avec Hana ; les deux jeunes hommes ne pouvaient pas se voir en peinture, point barre.



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