C'est la fin de Requiem. Merci de prendre en compte le sujet dans les news.
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 Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana

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Watanabe Madara


Watanabe Madara

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MessageSujet: Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana   Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana Icon_minitime1Jeu 1 Déc - 7:47


Le 2 octobre 2011 à 6h30
Dans la cuisine de l'appartement

Madara grogne un peu en se redressant dans le canapé, un bras passé en travers du dossier de ce dernier pour se donner l'appui nécessaire. De si bon matin, il ne semblait plus si athlétique que le voulait son métier nocturne de chasseur. Et en fait... dans sa vie de tous les jours, Madara avait tout sauf l'air d'autre chose que d'un gros calinours. Alors chasseur ? Hana aurait probablement rit jusqu'à en pleurer si on lui avait balancé l'idée de ne serait-ce que Madara à la chasse à la perdrix. Alors pour ce qui était de la chasse aux vampires, c'était autre chose. Et ce n'était même pas pour faire semblant d'être empoté... Il l'était réellement. Pitoyable ? Peut-être, mais il n'était pas homme à s'en soucier beaucoup ! Après tout, on lui avait déjà dit que ça faisait partit de son charme. Eh... C'est qu'il faut profiter des compliments du genre, surtout qu'il avait deux pieds gauches au moment de draguer.

Et il y avait aussi que ce fichu canapé lui collait un mal de dos terrible... Ça n'aidait assurément pas lorsqu'il avait été blessé, lors d'une de ses précédentes chasse vers la fin du mois de septembre. À présent, les blessures scarifiant presque tout son dos s'étaient sagement refermées. Dieu merci, il guérissait rapidement et son médecin traitant était un ami qui travaillait pour quelques chasseurs. Seiji était dans le secret des dieux mais ne voulait pas se retrouver directement mêlé à tout ça... et dans le fond, ça comblait Madara qui avait nettement besoin d'un ami à qui il pouvait se confier sans devoir craindre réellement pour sa vie. Tout chasseur avait probablement besoin d'un peu de normalité dans sa vie... lui plus que jamais. Il ne saurait pas quoi faire sans son salon de thé... et quelques mois plus tôt, il aurait dit « sans Hana », mais du coup... il essayait juste de ne plus trop y penser. Ils avaient fait ce qui était mieux pour eux. Mis à part cette stupide collocation.

Ce canapé lui faisait mal au dos mais sincèrement, Madara était tellement bonne pâte qu'il ne s'en plaignait même pas mentalement. C'était juste... bizarre de vivre avec son ex. Les vieilles habitudes menaçaient toujours de reprendre le dessus, l'intimité mise à part et c'était vraiment particulier... et pas du tout agréable. Et cette fois où Hana avait ramené un type en pensant qu'il ne serait pas là... Dieu, ça avait été gênant ! Il était qu'en caleçon, d'ailleurs, ce soir-là. Comme quoi tout se goupillait super mal, parce qu'il portait au moins un jeans d'habitude, quoi... Surtout depuis. On sait jamais quand Hana rentre. Lui non plus, d'ailleurs. Ils avaient tous les deux des horaires de vie particuliers. Quoi qu'il en soit, Madara avait été peu vêtu ce soir là... et sa maladresse habituelle avait même pris le dessus, c'est pas peu dire.

Ce matin, il était tout aussi peu vêtu, mais c'était le réveil, c'était normal... Sauf qu'alors qu'il entend des petits pas arriver derrière lui, il remonte vivement la couverture autour de son torse, principalement pour cacher son dos. Hana ne savait rien de ses activités nocturnes et sincèrement, il ne se voyait pas inventer une histoire pour ces cicatrices là. On n'imaginerait pas un propriétaire de salon de thé collectionner autant de blessures... Il fini par passer le drap façon cape autour de ses épaules, se levant alors qu'Hana déboule du couloir. Comme toujours, mieux valait ne pas lui adresser immédiatement la parole. Aussi Madara observe-t-il un silence quasi religieux en observant la courte silhouette passer rapidement devant lui. Habituellement, il laissait Hana lui adresser la parole le premier, sa voix grave souvent outrageusement rauque à cause du sommeil et de la cigarette. Mais cette fois, le blondinet ne semblait pas décidé à l'ouvrir. Matin chagrin ?

Un petit sourire glisse sur les lèvres de Madara alors qu'il resserre un peu le drap autour de ses épaules. Sa voix à lui est un peu éraillée, mais à peine et a toujours ces inflexions chaleureuses qu'il n'avait jamais perdu avec Hana, même lorsqu'ils étaient au plus mauvais de leur défunte relation.

MADARA Bon matin, Han. Tu as bien dormi ?

Oui, « Han ». Encore quelque chose qui avait changé exprès pour briser la routine. C'était plus masculin, plus « bon copain »... Ça lui faisait un peu oublier la geisha et le tigre en l'honneur de l'homme qu'il portait sur le biceps, quoi. Bon aller, il était nostalgique ce matin... C'était vraiment trop con. Il devrait songer à déménager bientôt. Mais à chaque fois qu'il ouvrait le journal dans ce but bien précis, il se trouvait des excuses. Et si jamais ça n'arrivait pas... Hana le faisait pour lui ! Ils étaient vraiment trop cons. Mais c'est vrai que pour le moment, financièrement, c'était pas le top... Alors mieux valait s'y coller un peu.

Madara étouffe un bâillement dans la couverture, s'étirant de tout son long sans relâcher sa cape de fortune. Puis, il s'avance vers la cuisine séparée du salon uniquement par son comptoir.

MADARA Je te fais du café ? Dis donc... tu m'as fais une peur d'enfer cette nuit. Je t'ai entendu crier. Enfin, tu sais... Pas le gros « AAAH ! », mais quand même, quoi. C'était vraiment pas joyeux, ton truc ! Je suis accouru... mais tu dormais comme un bébé. Tu fais des rêves de fous, dis donc.

Oui, le matin, Madara était une vraie pipelette ! Et il bavardait tout en commençant à préparer le café, bien sûr, puisque ça allait de soit, forcément ! De toute façon, il n'était peut-être pas aussi doué que pour le thé avec ce corsé breuvage, mais l'était plus qu'Hana, un point c'est tout. En général, niveau cuisine, c'est lui qui gérait ici ! Ainsi donc, le chasseur qui, ce matin, n'était nul autre qu'un humain lambda qui venait de se lever et s’apprêtait à se préparer pour sa journée de travail, commence à emplir la cafetière d'eau, consciencieusement.

Tout en sortant deux tasses, Madara ajoute, un peu sans y réfléchir :

MADARA Je vais rentrer tard, ce soir. M'attends pas et verrouille bien.

La phrase qui pouvait faire stresser à fond... mais qui était rendue habituelle tant elle était simplement... journalière. À tous les matins, c'était la même rengaine et ça n'avait pas changé, sauf à quelques exceptions près. Non c'est clair, s'il avait été à la place d'Hana, lui aussi aurait trouvé ça bizarre...


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Suzumi Hana


Suzumi Hana

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MessageSujet: Re: Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana   Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana Icon_minitime1Jeu 1 Déc - 15:00




Hana ouvre les yeux. Les deux. Par les persiennes fermées, quelques rayons de soleil maigrelets viennent percer l’opercule d’obscurité dans laquelle le blond avait été plongé durant la nuit. C’était ainsi qu’Hana aimait dormir : plongé dans le noir. Autant dire tout de suite qu’il n’en avait pas peur. Pourtant, Hana n’était pas un grand courageux dans l’âme. Il avait même plutôt le genre « couard » sans non plus s’effrayer pour un rien merci bien. Sans doute que la présence de Madara dans l’appartement l’aidait aussi à ne pas envisager qu’un danger quelconque se tapissait dans les recoins les plus sombres. Pas qu’Hana pense que son ancien amant fut un digne karateka qui aurait mit les monstres sous le lit ou dans le placard KO l’aide de technique pointu mais éventuellement, si c’était un monstre juvénile, il pouvait l’avoir à « qui qui qu’à la plus grosse » non ?

Ouais… Définitivement.

Le réveil matin n’a pas encore sonné mais il va bientôt le faire. Ce matin sera donc un de ces matins où Hana ne sera pas d’une humeur massacrante à cause de lui. Mais il le sera pour une autre raison de toute façon. Hana, c’était comme l’histoire de la tartine qui retombe toujours du côté du beurre. Lui, il se levait toujours du pied gauche. Marmotte ? Pire encore. S’il le pouvait, il resterait enfuit au fin fond de sa couette. Et c’était d’autant plus vrai en cette saison alors que le froid s’installait, et pas qu’un peu. D’ailleurs, il pleuvait dehors, Hana pouvait l’entendre depuis le milieu du lit. La couette était remonté jusqu’à la moitié de son visage e bien bordée autour de son corps. Disons plutôt qu’un sommeil agité l’avait fait s’enrouler dedans sans qu’il y prenne garde.

Cauchemar. Il avait peut être un peu trop mangé hier soir. Ou c’était juste parce qu’en ce moment il pleuvait tout le temps et que ça lui donnait le cafard mais en tout cas, Hana se réveillait d’une nuit agitée qui l’avait plus fatigué que reposée lui semblait-il. Le morceau de matelas sur lequel il était pelotonné était chaud et douillet, mais pour rien au monde Hana n’aurait mit un seul orteil en dehors de cette zone. C’était un coup à laisser s’engouffrer un peu de froid sous sa couette ! Avant, il y avait Madara contre qui il pouvait aller coller ses extrémités glacées pour se réchauffer ! Il en profitait, se pelotonnant, ronronnant comme un chat devant les capacités de bouillotte de l’homme. « Avant » oui. C’était le mot important.

Maintenant, Madara réchauffait les coussins du canapé. Joie. Du coup, ça voulait dire plus de chauffage humain personnel, plus de petit déjeuner au lit, plus de câlin pour se réveiller en douceur et briser l’état grognon dans lequel Hana était systématiquement au réveil. Chienne de vie. Elle en avait après lui, c’est sûr.

Son rêve/cauchemar de la nuit ? Franchement, Hana ne s’en souvenait pas. Il ne lui restait que cette sensation pénible dans le bas ventre, ce cœur qui pesait un peu plus lourd que d’habitude, ce petit mal de crâne qui lui donnait quelques nausées et cette impression qu’aucun autre endroit au monde ne serait plus sécuritaire et confortable que son lit. Sauf que voilà, si l’horloge biologique d’Hana avait « pour une fois » fait son œuvre, lui permettant d’ouvrir les yeux avec que le réveil ne l’y oblige, ce maudit objet du diable finit quand même par se faire entendre. Y avait rien de pire qu’un réveil matin et Hana en avait déjà cassé des dizaines en les faisant tomber lorsqu’y allant à l’aveuglette pour les éteindre, il les avait fait tomber.

La sonnerie retentit et grondant, Hana vient abattre sans douceur sa main sur l’appareil avant de geindre qu’il avait froid ! Mais fallait se lever… Alors c’est ce qu’il fait. Pantalon de nuit, t-shirt… Il était le genre à dormir nu mais… Plus maintenant quoi ! Hana saisit un pull qu’il avait chipé à Madara pour l’enfiler rapidement par-dessus, glissant ses pieds dans une paire de chaussons. Une main passe distraitement dans sa tignasse emmêlée dans tous les sens et finalement, le maquilleur quitte à contrecœur sa chambre. Là il lui fallait un bon café noir bien chaud, une pâtisserie quelconque passée au micro-onde et puis un bain. Enfin là, ce serait une douche sans doute, comme d’hab’. Il pouvait se permettre un bain que le weekend et là, croyez le, il en profitait à mort et la salle de bain devenait ne zone de non passage pendant parfois deux heures !

Hana passe dans le couloir, débouchant dans le salon pour voir du coin de l’œil Madara qui s’emmitoufle dans ses draps. Il a un grognement qui dans son langage matinal signifie qu’il se demande pourquoi Madara se couvre autant dernièrement. Parfois il lui arrivait de penser que Madara pourrait aller se balader en slip de bain en pleine tempête de neige tellement il dégageait de la chaleur. Et ce matin, ça l’emmerdait encore plus de savoir qu’il pouvait si bien le réchauffer parce qu’il avait l’impression qu’il allait crever !

Pourtant il faisait chaud dans l’appartement hein ! Mais Hana aimait bien se plaindre le matin. Ok, pas que le matin… Mais le matin tout particulièrement quoi.

    ◈ Bon matin, Han. Tu as bien dormi ?


Nouveau grognement qui n’est à prendre ni comme un oui, ni comme un non. Hana passe à la cuisine et son premier réflexe c’est d’attraper son paquet de clope et son briquet qui traîne près de la fenêtre. Et justement cette fenêtre, il l’observe. Il allait vraiment l’ouvrir pour s’adonner à son pécher de nicotine… ? Franchement, bien souvent, c’était le cas. Mais là non, marre, grognon, fatigué, morose, un peu malade. Pourtant c’était pas le moment, il avait prévu des trucs ce soir. Et même cette nuit, au TenTen. Bref.

« Han ». C’était le nouveau nom que Madara lui avait donné au passage. Personne au monde n’aurait pu l’appeler comme ça en dehors de Madara sans qu’Hana ne pique une crise. Pourquoi ? Ben en fait c’était tout con. Un soir où il avait quitté l’appartement, Hana avait laissé un petit mot à Madara pour prévenir qu’il rentrerait tard. Et puis au moment de signer, sur la lancée, Hana avait voulu utiliser un kanji pour « Han ». Et le premier qui lui était venu à l’esprit c’était le kanji de la « moitié ». Quand vous faites un mètre soixante deux, c’est super naze ! Il s’était vanné tout seul et Hana avait finalement opté pour la graphie de la colline ! Là, voilà, rapport à la nature toujours ! A ses courbes, à… Bref, l’idée de la colline le lui faisait grave plus que celle de la demi !!

    ◈ Je te fais du café ? Dis donc... tu m'as fais une peur d'enfer cette nuit. Je t'ai entendu crier. Enfin, tu sais... Pas le gros « AAAH ! », mais quand même, quoi. C'était vraiment pas joyeux, ton truc ! Je suis accouru... mais tu dormais comme un bébé. Tu fais des rêves de fous, dis donc.


Hana ne dit toujours rien, à moitié dans le coltard… Mais finalement il vient s’assoir à la petite table de la cuisine, laissant le soin à Madara de gérer la suite des opérations. Il sursaute, grognant en passant une main dans ses cheveux comme si ça pouvait calmer le mal de tête alors que Madara, visiblement tout bien réveillé pour sa part se fait bavard et se pense en devoir de crier un peu. Néanmoins… Néanmoins, entendre Madara dire qu’il avait accouru dan sa chambre en l’entendant faire un cauchemar amène un sourire sur ses lèvres, dissipant un peu ce brouillard de mauvaise humeur dans lequel il était plongé. Sa voix rauque se fait alors entendre après un long soupire :

    ◈ Salut… Cauchemar je crois. Souviens pas…


Hana s’affale à moitié sur la table, ses bras tendu par-dessus cette dernière, saisissant l’autre rebord et son menton reposant sur le dessus de la table. Prenant son air le plu piteux possible il demande :

    ◈ Tu as ramené des pâtisseries du salon de thé… ? Tu sais, celles comme j’aime qui vont dans le micro-onde…


Retroussant légèrement sa lèvre inférieure par-dessus l’autre, il offre un nouveau regard de chien battu alors que ce dernier embraillait justement sur autre chose :

    ◈ Je vais rentrer tard, ce soir. M'attends pas et verrouille bien.


Hana se redresse légèrement, venant finalement poser son coude sur la table avant de ficher son menton dans le creux de sa paume. La manche trop grande glisse sur son avant bras, le faisant frissonner un instant et Hana détail un peu mieux Madara qui se la jouait grand sage romain dans son draps. C’était mignon mais il l’avait connu salement plus sexy. Sans le drap genre ! Et là, tout de suite, à rêver de chaleur, il se rappelait très très bien ! Mais il ne fait aucun commentaire à ce sujet. S’aurait été peu constructif de toute façon. Et puis ça faisait pas trop bon genre de dire à son ex « putain, qu’est ce que je regrette l’époque où je pouvais coller mes pieds froids contre toi ! », même si en fait, ça lui arrivait encore parfois quand il leur arrivait de regarder la télé ensemble en soirée. C’était rare mais hey…

Quoi qu’il en soit, ce conseil que Madara lui donne, Hana l’a déjà entendu un bon millier de fois lui semble t-il.

    ◈ Un jour, tu vas me dire de qui tu as peur ?


Il a un petit rire moqueur, posant une main devant sa bouche pour étouffer un bâillement et puis finalement :

    ◈ Je sors aussi ce soir. J’ai rendez-vous à Shinjuku avec Morita, Akiji et Fuyutsuki. Puis ensuite des gens que tu connais pas ou pas trop à Shibuya direction TenTen. Je comptais te proposer de venir mais je suppose que c’est mort du coup ?


Oui, les vagues de mauvaises humeurs étaient pas mal dissipées à présent. Grâce à Madara qui savait si bien ne pas le prendre à rebrousse poil malgré sa maladresse quasi légendaire. Mais c’était aussi de ce qui l’avait charmé pour qu’il vienne finalement lui faire du pied de façon peu subtile hein… !

    ◈ Tu vas faire quoi ? Un inventaire encore ? Franchement, vous avez le salon de thé qui en fait le plus au monde je suis sûr. Ou alors vous êtes sacrément empotés pour vous tromper à chaque fois…


Enfin il exagérait… Madara ne prenait pas « toujours » pour excuse un inventaire pour son petit salon de thé. Mais disons qu’elle avait été courante quand ils se fréquentaient. Maintenant que ce n’était plus le cas, Madara se contentait souvent de dire qu’il rentrait tard sans préciser pourquoi. Mais ce matin, la curiosité d’Hana était piquée.

    ◈ Tu vois quelqu’un ? Tu peux me le dire, je vais pas me frustrer, on est copain maintenant.


Tu parles ! Si Madara lui confirmait qu’il voyait quelqu’un, Hana allait faire genre « je suis super détaché », mais il allait putiser à mort sur le dos de cette personne toute la journée, bouffit de jalousie. Oui ok, Madara était son ex. Oui ok, ils avaient décidé de passer à autre chose. Oui ok, l’amour n’était plus au rendez-vous. Mais merde quoi ! Ils vivaient encore ensemble et… Et… Et il n’avait pas à se justifier ! Ca l’emmerdait ! Point barre !

    ◈ Il ressemble à quoi ? Tu l’emmènes où ? Essais de pas te prendre les pieds dans le tapis hein…


Puis sur un tout autre sujet :

    ◈ Il pleut dehors… J’ai pas envie d’aller jusqu’au métro… Tu crois que tu pourrais me déposer en voiture au boulot… ?



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Watanabe Madara


Watanabe Madara

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MessageSujet: Re: Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana   Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana Icon_minitime1Lun 5 Déc - 4:25


Comme il fallait s'en douter, Hana s'était levé du pied gauche encore ce matin. Entre marmonnements bourrus et grognements à peine audibles, le petit homme se frayait un passage jusqu'à la cuisine, probablement pour aller fumer. Et justement, lorsque le regard de Madara se pose à nouveau sur le petit blondinet ébouriffé, c'est pour le voir clope à la main, boudant visiblement la fenêtre. Madara n'aimait pas beaucoup qu'on fume dans l'appartement et encore moins qu'on laisse les fenêtres résolument closes pendant cet exercice, mais qui aurait voulu argumenter avec Hana à une heure aussi matinale ? Non, même pas lui, chasseur notable et géant du point de vue du Japonais lambda ! Il y avait certaines choses qu'un homme intelligent finissait par apprendre à éviter, tout aussi capable physiquement soit-il. Ça s'appelle l'essaie-erreur et ça n'a rien à voir avec les muscles... !

Étrangement, c'est lorsque Madara parle de son étrange cauchemar à Hana que ce dernier commence à retrouver le sourire ! Vraiment, même après tant de temps passé à vivre dans le même appartement, Madara ne comprendrait jamais tout à fait le petit homme ! C'est un peu comme cette exclamation bien masculine qui visait à assurer tout homme sain d'esprit que les femmes étaient incompréhensibles ! Naturellement, il n'aurait pas osé comparer Hana à une femme... Mais on saisissait bien l'idée malgré tout ! Et ça le fait sourire à son tour, bien qu'il n'ait pas l'intention d'expliquer à son colocataire ce qu'il trouvait soudainement drôle ! C'était un plan pour perdre le début de bonne humeur qui commençait à se pointer...

Hana prend d'ailleurs la parole à ce moment, sa voix rauque typiquement matinale s'élevant d'abord faiblement.

HANA Salut… Cauchemar je crois. Souviens pas… Tu as ramené des pâtisseries du salon de thé… ? Tu sais, celles comme j’aime qui vont dans le micro-onde…

Oui, cauchemar... ça, c'était l'évidence même. Mais, Madara n'ajoute rien, acquiesçant seulement. Cependant, à la suite, il se dirige vers le réfrigérateur pour en sortir une boîte portant l'insigne et les couleurs de son petit commerce. Dans celles-ci, il y avait quelques pâtisseries qu'il n'aurait pas pu vendre aujourd'hui... Car il se vantait d'offrir toujours des pâtisseries bien fraîches ! Alors, celles qui restaient après la journée de travail, il les donnait généralement à ses employés ou les rapportait tout simplement pour qu'Hana tombe dedans ! Et puis, il n'en restait habituellement pas tant que ça non plus...

L'homme les pose sur la table tout en faisant un petit clin d'oeil au blond avant de retourner près de la cafetière qui commençait à gronder un peu.

HANA Un jour, tu vas me dire de qui tu as peur ?
MADARA Du monstre dans le placard, naturellement.

Et c'était dit sans sourire aucun, cette fois. Madara a plutôt un air pensif tout en observant le café qui coule lentement mais sûrement dans le récipient en verre. Il aurait parfois aimé dire à Hana ce qui se tapissait réellement dans l'ombre de la nuit. Ce qui pourrait l'attendre au détour d'une ruelle après une soirée au TenTen. C'était une inquiétude constante et s'il pensait qu'une fois séparé d'Hana, elle s'amoindrirait, c'était tout le contraire qui s'était produit. À présent, il ne pouvait plus se faire curieux lorsque l'autre homme entrait trop tard. Il n'avait plus de bonne raison pour s'intéresser à l'heure à laquelle il rentrait à l'appartement ou les rues qu'il fréquentait une fois le soleil couché. C'était vraiment galère... Mais il vivait avec. Après tout, il n'avait pas le choix. Révéler son secret et, par le fait même, celui de la nuit, ce serait mettre Hana en danger plus que l'aider... Mieux valait qu'il continue d'être insouciant.

Et justement, Hana reprend la parole pour assurer qu'il sera encore de sortie une fois la lune bien haute dans le ciel. Madara a un petit « hm » songeur tout en acquiesçant alors que le blond ne lui propose pas vraiment de l'accompagner pour une raison qu'il n'énonce pas, mais qu'ils connaissent tous les deux. Et justement, Madara ne pouvait pas y aller. Il avait à faire, ce soir encore. D'ailleurs, il avait eu des informations intéressantes, mais avant aussi besoin d'autres d'entre elles sur lesquelles il n'avait pas encore pu mettre la main. C'était chiant, mais nécessaire... En songeant à la bête qui l'avait attaqué l'autre soir, d'ailleurs, Madara relève un peu son drap sur ses épaules. Saleté de vampires...

HANA Tu vas faire quoi ? Un inventaire encore ? Franchement, vous avez le salon de thé qui en fait le plus au monde je suis sûr. Ou alors vous êtes sacrément empotés pour vous tromper à chaque fois…

Madara force un petit sourire pour Hana même si le coeur n'y est pas. Il saisit la cafetière qui a finie de leur faire son numéro pour verser du café chaud dans les deux tasses qu'il avait précédemment sorties. Et le sommeil d'Hana est visiblement tout dissipé, car il devient vraiment bavard. Madara préférait de loin ce genre d'humeur et c'est non sans plaisir qu'il vient se poser à table, face à l'autre homme, une fois les tasses, le lait et le sucre à proximité. Non, il ne laissait rien au hasard... Hana pouvait au moins se féliciter de ne généralement pas avoir à lever le petit doigt le matin, n'est-ce pas ?

Mais si Madara voulait répondre à son blond colocataire, il le fait trop tard... Le maquilleur a déjà repris la parole et c'est pour aborder un bien étrange sujet !

HANA Tu vois quelqu’un ? Tu peux me le dire, je vais pas me frustrer, on est copain maintenant. Il ressemble à quoi ? Tu l’emmènes où ? Essais de pas te prendre les pieds dans le tapis hein…

Le grand homme, qui était en train de prendre une gorgée de thé, s'étouffe un peu. Il pose une grande main contre ses lèvres charnues pour éviter d'en mettre partout et repose la tasse sur la table. Déjà, il se ressaisit mais eh... C'était un peu inattendu... ! Et puis, ça ne regardait pas vraiment Hana ! Bon okay... Madara était honteux ET jaloux. Il se doutait bien qu'Hana devait voir quelqu'un... Non ? Parce qu'on ne pouvait contenir autant de charme pendant aussi longtemps ! De plus, lui-même ne voyait effectivement personne et donc, c'était pas super pour la fierté toute virile que tout homme possédait plus ou moins !

Hana ajoute quelque chose à propos de la pluie et Madara se promet de lui répondre, mais pas avant d'avoir affirmer, non sans un petit soupir :

MADARA J'amène personne nulle part et en fait, je vois personne tout court... Pas le temps. Tu sais, le salon de thé, tout ça...

Ouais. Le salon de thé et « tout ça ». Le problème, c'est que Madara n'avait jamais su mettre des mots sur son « tout ça », aussi sa phrase reste-t-elle tout aussi nébuleuse que quelques mois plus tôt, quand ils avaient eu leur dernière dispute. Madara soupire, jetant un petit regard de biais à Hana. Alors qu'il étire le bras pour aller fouiller dans la boîte de pâtisseries, sa couverture glisse sur sa chaise, mais il ne la rattrape pas. Au mieux, d'où il était posé, le blond allait voir une cicatrice qui courrait un peu sur une épaule, mais rien d'inexplicable s'il fallait vraiment en arriver là. Tant qu'il n'avait pas la mauvaise idée de venir voir de plus près.. et de toute façon, il ne le faisait plus depuis qu'ils n'étaient plus ensemble. Enfin... puis autant, quoi. Sauf si ça semblait vraiment grave.

Madara attrape une brioche. Il en prend une petite bouchée, sans grand appétit. Ça viendra en mangeant, mais pour le moment, du coup, il ruminait un peu sa jalousie ! Nul doute que Madara était une crème et qu'il n'allait se montrer que sous son meilleur jour si Hana venait à lui présenter le nouvel élu de son coeur, mais intérieurement, ça allait être la fiesta... et pas dans le bon sens du terme ! Il allait rager un bon coup après l'impudent qui osait ... Osait quoi, au juste ? Bref, peu importe... C'était seulement une jalousie humaine, sans fondement véritable. Voilà tout.

D'ailleurs, l'air de pas y toucher, Madara assure :

MADARA Mais toi, tu dois avoir mille prétendants à tes pieds... Un heureux élu ?

Mieux valait essayer de l'aborder avec le sourire... Alors c'est ce que l'homme tente de faire, un sourire ! On avait déjà vu plus convainquant, mais ça importait peu puisqu'il se penche à nouveau sur son café.

MADARA Et oui, t'inquiète... J'vais aller te déposer au travail si t'as besoin. J'ai une course à faire avant d'arrêter au salon de thé. Faut que tu y sois pour quelle heure ?

Puis, après avoir étouffé un petit bâillement, l'homme repose la brioche dans le couvercle de la boîte, s'étirant de tout son long sans décoller de la chaise. Et malgré lui, bien qu'habituellement, il soit un lève tôt, Madara admet :

MADARA J'aurais dormit encore un moment, ce matin, il me semble... Me dis pas « moi aussi ». Tu dormirais « toujours » encore.

Le chasseur a un petit rire, faisant un clin d'oeil malicieux à son colocataire. Vrai que Hana était une vraie marmotte ! Ça le faisait grave halluciner... Lui, on lui avait toujours répété que l'avenir appartenait à ceux qui se lèvent tôt ! Bref, il prend une nouvelle gorgée de café brûlant, songeur, le regard posé au plafond. Et finalement, après un moment d'hésitation, Madara reprend la parole.

MADARA J'ai vu un appartement intéressant à Taîto en feuilletant le journal, hier matin...

Ça risquait d'être le début d'une conversation avec un vrai sourd, mais soit. Lui-même n'était pas certain de vouloir aborder le sujet. Et en même temps, il le fallait...


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Suzumi Hana


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MessageSujet: Re: Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana   Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana Icon_minitime1Jeu 8 Déc - 13:27



Hana a une petit exclamation de plaisir en découvrant la boîte aux merveilles que Madara dépose devant lui. Il adorait ces pâtisseries qui étaient toutes fraîches lorsqu’elles étaient servit au salon de thé. Même que bien souvent, elles étaient encore tièdes de sortir du four, un vrai régale… On ne s’étonnait plus, après ça, de savoir qu’à l’appartement, c’était Madara qui s’occupait de tout quand il était question de la cuisine non ? Il réussissait beaucoup mieux qu’Hana dans cette discipline et c’était même parfois comme ça qu’il l’amadouait quand c’était à lui de se faire pardonner quelque chose. Ou plus généralement, quant il voulait lui faire plaisir car il fallait bien rendre quelque chose à Madara : il avait le cœur sur la main.

Quoi qu’il en soit, Hana saisit un beignet de banane avec un bel enrobage de sucre. Il va jusqu’au micro-onde, l’ouvrant pour déposer, dans une petite assiette son beignet. Le blond referme la porte de l’objet… Puis après mûre réflexion la rouvre, dépose un second beignet frit et cette fois il la referme pour de bon, lançant le minuteur un petit quarante-cinq secondes. Hana se souvenait encore lorsque, pensant faire un compliment à la grand-mère de Madara, il avait annoncé à cette dernière qu’il les faisait ainsi réchauffer au micro-onde. La vieille femme l’avait regardé comme on eu observé un éléphant dans un magasin de porcelaine. Mais malgré son petit air pincé, elle avait seulement remerciée –par politesse plus que par envie sans doute- avant de toute de même expliquer qu’on ne réchauffait pas une pâtisserie maison comme une vulgaire pâtisserie de supermarché…

Oui mais voilà. Hana. Ce simple prénom suffisait à justifier cette gourmandise qui faisait peu de cas de la forme.

    ◈ Du monstre dans le placard, naturellement.


Hana tourne la tête vers Madara, craignant d’avoir mal comprit… Et finalement il remet la phrase dans son contexte. Ha oui : ce qui lui faisait peur. Ca lui fait lever les yeux au ciel et tandis que le micro-onde émet sa petite sonnerie de fin de réchauffage, Hana ouvre à nouveau la porte pour récupérer son bien à l’intérieur avant d’aller se rassoir à table.

    ◈ Petite nature.


Il blaguait évidemment. C’était pas comme si après un film d’horreur par exemple, Hana ne demandait pas toujours à Madara de lui tenir compagnie dans sa chambre en faisant une partie de carte ou même un scrabble pourvu que ça le distrait un peu le temps de ne pas avoir des peurs irraisonnées pour des êtres de légendes. Froussard ? Hé bien oui, mais ça va, il s’assumait pas trop mal et comme il répondait toujours lorsqu’on le taquinait à ce sujet « A quoi ça me servirait de vivre avec un japonais d’un mètre quatre-vingt aux épaules robustes et de faire un mètre soixante-deux si je ne peux pas me cacher derrière ? ». Et c’était encore plus vrai aujourd’hui parce que sinon, d’un point de vu peu chaste, il avait une imagination foisonnante quant à ce à quoi Madara pouvait bien lui servir…

Quoi qu’il en soit, Madara n’avait pas semblé très blagueur et Hana avait beau ne pas avoir commenté cet état pensif et absent qu’il arborait, il le rendait fatalement pour le moins curieux… Disons que Madara, en général, c’était plus une machine à sourires quoi… Puis cette attitude un peu morose se poursuit, faisant arquer un sourcil à Hana qui décidément, se fait bien dubitatif…

Le blond vient mordre dans son beignet tout en observant encore son vis-à-vis qui dépose à présent le café, le lait et le sucre sur la table. De quoi se sentir roi chez soit n’est ce pas ? Hana ouvre la boîte du sucre, en prendre allègrement trois morceaux et vient finalement les laisser tomber dans la haute tasse. Il saisit ensuite une cuillère, commençant à touiller de façon distraite, observant toujours Madara entre deux bouchées gourmandes.

Le sujet change, passant à quelque chose qui intéressait grandement Hana et le pauvre Madara semble tellement surprit qu’il s’étrangle et s’étouffe avec son thé !! Hana a une exclamation surprise, ne s’étant pas attendu à une telle réaction mais pas le temps de demander si tout va bien que Madara semble se reprendre rapidement…

    ◈ J'amène personne nulle part et en fait, je vois personne tout court... Pas le temps. Tu sais, le salon de thé, tout ça...


La réponse venait ainsi donc de tomber. Madara ne voyait personne. Et oui, Hana le croyait : Madara n’avait jamais su mentir. Enfin… Il savait sans doute, comme tout le monde… Mais quand il était question de sentiments, Hana l’avait toujours trouvé très transparent. Et de toute façon, Madara était le genre démonstratif même si pas étouffant. Ca lui manquait ça aussi… Cette sensation d’un amour inconditionnel. Hana se souvenait même de ce puissant sentiment de sécurité qu’il avait ressentit lorsque ce coréen qui connaissait Madara l’avait abandonné au milieu d’Arakawa il y avait environs 2 ans, après lui avoir affirmé que son homme était blessé. Il avait eu peur. Mais genre… Vraiment. Parfois votre instinct vous envoi des multitudes de signaux et cette nuit là était de celles là. Quand Madara l’avait retrouvé, quand il l’avait prit de cette manière si dominante, protectrice… Han ne s’était juste jamais sentit autant en sécurité de toute sa vie. Et d’accord, il l’avouait : ça lui faisait plaisir de savoir qu’il était le dernier à avoir réellement pu le ressentir comme ça, puisque Madara ne voyait personne.

En tout cas, cette histoire du « salon de thé et tout ça », c’était un peu du réchauffé. Du Madara tout craché en somme. Ca voulait à la fois tout et rien dire. Rétrospectivement, se connaissant, Hana se demandait comment ils avaient pu vivre autant de temps ensemble sans se déchirer à mort. Bien sûr, entre les secrets de Madara et son caractère vif, ça avait finit par creuser un fossé tout de même entre eux…

La couverture glisse sur une épaule et le regard d’Hana passe sur un des tatouages de l’homme, celui de la geisha et de son tigre, lui apportant une bouffée de nostalgie alors qu’il vient chercher une gorgée de son café. Son regard remonter jusqu’à se froncer à hauteur d’une épaule et finalement :

    ◈ Tu t’es fait mal ?


Ou c’était une ligne dû à la nuit ? Il voyait mal de sa place. Mais de toute façon, Madara reprend déjà, l’air de pas y toucher :

    ◈ Mais toi, tu dois avoir mille prétendants à tes pieds... Un heureux élu ?


Hum… ? Hana réfléchit à la question, comme s’il en avait besoin pour y répondre. Hey… C’était le matin ok ? Il avait le droit d’être un peu lent s’il voulait… !

    ◈ Non, pas d’heureux élu. J’ai fait quelques rencontres qui n’ont pas forcément été très très intéressantes…


Difficile de le nier alors qu’il avait une fois ramené un homme qui s’était littéralement enfuit en trouvant Madara en caleçon, près pour la nuit, dans le salon hein…

    ◈ Tu sais comme je suis…


C'est-à-dire qu’il aimait faire de jolis sourires, charmer, être charmé, flirter un peu… Mais qu’en dehors de ça il était un homme extrêmement difficile. Et pas que dans ses goûts hein… Difficile à supporter aussi ! Au moins était-il suffisamment lucide pour se l’admettre !

    ◈ Et oui, t'inquiète... J'vais aller te déposer au travail si t'as besoin. J'ai une course à faire avant d'arrêter au salon de thé. Faut que tu y sois pour quelle heure ?


Hana hoche brièvement la tête, saisissant un instant cette perche tendue pour changer quelques instants de sujet. Il lève les yeux vers l’horloge murale, soupire… Et finalement :

    ◈ Huit heure. Disons huit heure et demi ok ? Je n’ai pas envie de me précipiter ce matin…


Et pour Hana, deux heure entre le levé et l’arrivée au boulot, c’était déjà de la grande précipitation quoi… Oui, il était vraiment très très long au démarrage et si Madara arrivait à le mettre de bonne humeur au petit matin, c’était juste parce qu’il s’était raté très souvent auparavant aussi hein ! Enfin, là il était mauvaise langue… Parce que Madara avait toujours fait beaucoup d’efforts pour lui être agréable. Mais lui aussi, fallait pas croire ! C’est juste… Que lui en avait peut être un peu moins l’air. Parce qu’il n’avait pas souvent l’air désintéressé dans ses actions, même quand c’était le cas. Heureusement que de son côté aussi, Madara avait toujours su lire un peu en lui…

    ◈ J'aurais dormit encore un moment, ce matin, il me semble... Me dis pas « moi aussi ». Tu dormirais « toujours » encore.


Aux premiers mots, Hana s’apprête déjà à approuver justement, dispo à signaler que c’était plus ou moins à ça qu’il pensait aussi. Mais à la suite, c’est à son tour de s’étrangler un peu avec son café mais ça le fait rire et il acquiesce de bon cœur. Vrai, il pourrait hiberner, surtout quand dehors il faisait froid ! Pourtant, le rire est fugace, et pour cause…

    ◈ J'ai vu un appartement intéressant à Taîto en feuilletant le journal, hier matin...


Ho, miséricorde… Pas que l’humeur d’Hana fasse une chute drastique sous le niveau zéro, mais disons que l’ambiance se rafraîchie légèrement dans l’appartement quoi… Un appartement. Bien bien… Au début, Hana essai de feindre la satisfaction pour Madara, s’intéressant à l’appartement en question :

    ◈ Il est bien ? Il fait quelle superficie ? Et il est où exactement ?


Puis, plus ou moins consciemment, il s’essai :

    ◈ Il n’est pas un peu loin de ton salon de thé ? Ce n’est pas trop cher ?


Il avait l’impression d’avoir… Exactement la même conversation que plusieurs fois avant ce matin. Et quand ce n’était pas lui qui posait ces questions ou des semblables, c’était Madara alors…

    ◈ Tu penses aller le visiter… ?


Il se doutait que oui… Mais ne pouvait pas s’empêcher d’espérer un non… Et finalement, comme une bouée de sauvetage, il ne peut pas s’empêcher de lancer :

    ◈ Tu sais, on n’a jamais vraiment débriefé sur nous…


Hana fixe un peu son café, hésitant sur ses mots ce qui était un peu rare le connaissant et finalement, après quelques secondes qui ne laissent pas trop la place à Madara d’en placer une s’il le désirait, le blond reprend la parole :

    ◈ Je veux dire, on a eu une… « Belle » rupture…


Pour autant qu’on puisse trouver une rupture « belle » quoi.

    ◈ Aujourd’hui le fait d’être juste copain, ça fait que tu peux garder tous tes secrets inavouables sans risquer que je me frustre…


Le maquilleur se lève, allant se chercher un peu d’essuie-tout. Il passe à côté de Madara, vient arracher quelques feuilles et poursuit dans la foulée :

    ◈ Tu trouve que c’est malsain qu’on habite toujours ens… Madara !


Hana avait carrément oublié tout ce qu’il pouvait bien dire alors que s’apprêtant à retourner à sa place, il voit les marques sur le dos de l’homme ! Effrayé mais aussi inquiet sans que ni l’un ni l’autre de soit feint, Hana vient rapidement à hauteur de l’homme, saisissant le drap pour l’écarter afin de mieux voir.

    ◈ Lâche ça ! Montre-moi ! Mais qu’est ce qui t’es arrivé !! Tu t’es battu avec un tigre ou quoi ?! C’était quand ?? Tu comptais me le dire quand ?!!!


C’était quoi cette histoire ??!! Par le passé, Madara était déjà revenu blessé sans avoir d’explication réellement valable : un accident de déchargement au salon, un automobiliste qui téléphonait au volant, une chute dans un escalier… Mais là, ça dépassait l’entendement, tout simplement ! Et il était blessé que l’homme ne lui en ait rien dit…



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Watanabe Madara


Watanabe Madara

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MessageSujet: Re: Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana   Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana Icon_minitime1Sam 10 Déc - 5:00


Madara suit un peu distraitement Hana du regard alors que celui-ci se dirige vers le four micro-onde, se servant un, puis deux beignes après une courte réflexion qui n'aurait probablement même pas eu lieu d'être. Après tout, Hana était un gourmand de première et quiconque le connaissait un minimum trouverait ce genre de scène très habituelle malgré sa taille menue. Mais son ex avait la génétique de son côté, ce que lui reprochaient sûrement plusieurs de ses connaissances, surtout féminines. Ça amusait Madara, pour être sincère, car il n'était pas rare que le bel homme se plaigne de ce côté gourmand... comme il se plaignait d'à peu près tout à un moment ou à un autre ! Mais, c'est ce qui faisait son charme entre autre, aux yeux du grand chasseur.

Madara est toujours perdu dans ses pensées, d'ailleurs, rendu un peu nostalgique sûrement à cause du trop grand nombre de nuits passées sur le canapé. Ça avait beau être le meuble le plus confortable de l'univers -ce qu'il n'était pas, soyons sérieux-, ça ne changeait rien au fait que psychologiquement, c'était quand même rude de camper dans son propre appartement. Néanmoins, pas le temps d'approfondir plus cette pensée qu'Hana pousse une petite exclamation qui l'en sort partiellement.

HANA Tu t’es fait mal ?

Madara a un faible « hm ? » en relevant un regard intrigué vers son blond compagnon, l'observant un moment avant de comprendre. Instinctivement, il vient glisser le bout de ses doigts contre la cicatrice un peu large, haussant les épaules. Ce n'était rien de bien grave et techniquement, s'il changeait habilement de sujet, Hana n'y penserait même plus, tant que Madara lui-même ne semblait pas particulièrement perplexe, quoi. De toute façon, il n'en avait visiblement même pas besoin car le petit moulin à parole blond recommence à papoter, répondant finalement à sa question. Et mine de rien, Madara écoute attentivement, réellement intéressé par la réponse.

Hana lui explique très sérieusement qu'il n'a encore rien trouvé d'intéressant dans la mer de prétendants qu'il devait avoir. Ok... la fin de cette phrase était pure invention de la part de Madara, mais il était certain qu'il n'exagérait pas tant que ça ! Quant à savoir comment Hana était, l'homme ne peut s'empêcher de pouffer un peu, admettant :

MADARA Je me demande sans cesse ce que tu as pu me trouver, en effet !

Parce que Hana savait si bien se faire difficile sur tout... Et les hommes faisaient assurément partit du lot ! D'ailleurs... alors que Madara aborde le sujet des appartements, il a réellement l'impression que l'hiver arrive avec quelques mois d'avance. Il est évident que ça ne plaît pas du tout à son colocataire... Et en quelque part, lui-même s'en sent mal. Pourtant, c'est idiot... Ce déménagement, c'était un peu le processus logique à suivre pour continuer une vie normale. Présentement, ils faisaient carrément du surplace. C'était presque malsain de vivre ainsi encore avec son ex ; Madara était certain que tous les psy auraient été d'accord sur celle-là alors qu'il leur en fallait souvent beaucoup pour accorder leurs violons, à ceux-là !

Mais, il se sentait mal. Et Hana était irrité. Quel beau début de matinée... Soudainement, le chasseur avait drôlement hâte d'être au salon de thé. Tout d'abord, Hana commence à lui poser quelques questions d'une façon très... pacifiste. Mais ça ne leurre pas Madara et de fait, ce qui suit cherche déjà à trouver des défauts à cette « brillante » idée. Il savait fort bien ne pas être mieux que son ex copain sur le sujet lui-même... Mais bon sang, il aurait aimé avoir un peu d'aide ! D'accord, c'était injuste de penser ainsi.. Et finalement, après un petit soupir, Madara est déjà prêt à jeter l'éponge. Hana avait raison alors même qu'il n'avait pas prononcé ces mots tout haut : ils n'avaient pas envie d'en parler, alors pourquoi s'y forcer ?

Cependant, ce qui aurait dût être une conversation innocente dérive rapidement sur le problème profond de celle-ci...

HANA Tu sais, on n’a jamais vraiment débriefé sur nous…

Madara glisse sa langue tout contre ses lèvres, un peu inquiet, de fait. Il n'avait pas vraiment envie de s'aventurer sur une pente aussi glissante de si bon matin, pardonnez-le... D'ailleurs, il se contente de hausser les épaules dans un premier temps, vraiment incertain.

HANA Je veux dire, on a eu une… « Belle » rupture… Aujourd’hui le fait d’être juste copain, ça fait que tu peux garder tous tes secrets inavouables sans risquer que je me frustre…
MADARA Mais... de quoi tu parles... ?

Madara sent son coeur tambouriner un peu fortement contre sa cage thoracique alors que pour la première fois, Hana fait clairement mention de quelque chose qu'il tiendrait hors de sa portée. Un « secret ». Et ça lui donnait des sueurs froides ! D'ailleurs, il est un peu déstabilisé, ne songeant qu'à sa prochaine réplique et à la façon d'amener la conversation sur un terrain moins miné. C'est pendant ce moment d'inattention qu'Hana en profite pour se lever... le contourner... et bordel, l'univers entier devait être contre lui ce matin, car soudainement, le bel homme a une exclamation qui ne laisse aucun doute possible : il a vu les affreuses cicatrices qui couvrent à présent une bonne partie de son dos.

Le chasseur bondit sur ses pieds, la couverture finissant fatalement de découvrir ses épaules solides et son dos marqué non seulement des lignes de ses muscles, mais à présent aussi des blessures que la Bête du Xiang y avait laissé.

HANA Lâche ça ! Montre-moi ! Mais qu’est ce qui t’es arrivé !! Tu t’es battu avec un tigre ou quoi ?! C’était quand ?? Tu comptais me le dire quand ?!!!

Hana en hurle presque et rapidement, Madara fait volte-face, observant le jeune homme, un peu paniqué. Il expliquait ça comment, lui, maintenant ?! Justement, il tentait de se rattacher au fait que le point positif de ne plus être en couple avec Hana, c'est qu'il n'avait PAS à expliquer d'où il tenait ce genre de blessure ! Pendant un moment qui dure peut-être un peu trop longtemps, d'ailleurs, c'est le vide interstellaire dans le regard allongé du grand homme. Il humecte nerveusement ses lèvres, détourne brièvement le regard, se propose pendant quelques secondes d'éviter carrément le sujet... mais finalement, il fallait être fou pour faire ça à Hana. C'était le meilleur moyen pour qu'il fouille par lui-même et là, il y aurait un grave problème.

Sortant cette soudaine inspiration d'il ne sait trop où, Madara en revient au joli regard inquiet de son ancien amoureux, avouant sans hésitation à présent :

MADARA Très bien, Hana... Je vais te le dire, mais... Mais tu dois t'asseoir à la table, s'il-te-plaît. Tu vas croire que je suis fou... Et ne te mets pas en colère ! C'est... C'est un choix personnel, aussi...

Madara s'approche d'Hana, glissant sa main dans le bas de son dos, y faisant légèrement pression pour inviter le maquilleur à prendre place sur une chaise, comme il le lui avait demandé. Quant à lui, il reste debout... Il prend une petite inspiration, se demandant si ce qu'il allait faire était une bonne idée. Sûrement pas... Mais voilà, ils en étaient rendus là. Il fallait qu'il pousse un cran au-dessus de ce qu'il faisait habituellement.

MADARA Je n'ai jamais voulu te l'avouer parce que je savais que tu n'apprécierais pas. Et de fait... de fait peut-être avais-tu un peu raison. Je suis tombé sur un cas que je n'avais pas prévu. Que personne n'aurait pu prévoir, en fait. Et vraiment, je dois dire qu'on m'a vraiment aidé. Ils ont fait leur possible et... Tu vois, personne ne laisserait qui que ce soit périr, mais parfois... Parfois ceux qu'on rencontre là sont hors de contrôle. On ne sait jamais qui est notre voisin, dans le fond, pas vrai ? Oui, hm...

Après un court moment d'hésitation, ce petit monologue bien complété, Madara admet, la voix un peu blanche :

MADARA Je participe à des combats illégaux...

Quoi... Croyiez-vous vraiment qu'il allait parler des vampires à Hana ?! C'était pure folie... et il préférait encore inventer un truc dans le genre. Le pire, c'est que si Hana demandait à voir, il pourrait vraiment aller sur un ring sans trop risquer d'essuyer de la casse. Sauf s'il y rencontrait un autre chasseur, quoi...


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Suzumi Hana


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MessageSujet: Re: Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana   Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana Icon_minitime1Sam 10 Déc - 15:35



Hana n’avait pas vraiment prit le temps de répondre à Madara quand ce dernier lui avait demandé ce qu’il lui avait trouvé. Sans doute qu’il avait cru qu’il aurait bien assez le temps pour y revenir et sans doute qu’il avait aussi cru que se serait difficile d’avoir la conversation qu’il voulait avoir s’il commençait à revenir sur ce genre de considération. Mais finalement, le destin lui donnait tort : il ne pourrait pas revenir sur la question. Néanmoins, ce n’était pas parce qu’il n’y avait donc pas répondu que des réponses ne s’étaient pas imposées à lui, dans sa tête.

Pourquoi est ce qu’à l’époque, donc, Hana avait jeté son dévolu sur Madara ? Pourquoi est ce qu’il lui avait fait du pied de manière si peu subtile, pourquoi est ce qu’il avait insisté jusqu’à décrocher à rendez-vous et pourquoi il était resté tout ce temps jusque à ce que finalement, pour chacun, les petits travers de l’autre deviennent insurmontables… ? Honnêtement, trouver « une » bonne réponse était infaisable. Il y en avait des tas. Au début, ça avait été sa douceur naturelle malgré ses apparences pataudes. Voir Madara maîtriser à grand peine son imposante silhouette et ses mains immenses, créant des maladresses difficilement croyables tant qu’on ne les voyait pas… Mais être capable d’une infinie douceur avec un enfant où le glaçage d’une pâtisserie…

Puis il y avait eu sa façon d’être gêné dans ses premières approches. Sa manière de rougir, ses gestes qui étaient devenus plus maladroit encore, ses paroles trop spontanées parfois déconcertantes voir carrément gênantes. En fait, Hana s’était moqué gentiment, un peu plus tôt, de sa propension à se prendre les pieds dans le tapis mais en vérité, ce trait de sa personnalité était malgré tout l’un des plus séduisants qu’il possède. Et il permettait aussi, dans une certaine mesure, de quantifier un peu le degré d’intimité qu’on avait avec cet homme. La maladresse n’était pas toujours au rendez-vous avec Madara et il savait même se faire vraiment très adroit… Certes, Hana songeait à l’aspect le plus charnel de leur relation, alors que dans leur chambre ou dans ce même canapé que Madara squattait à présent, ils avaient échangé ce qui faisait d’un couple… Un couple. Des caresses adroites que Madara avait toujours su dispensé avec beaucoup de douceur et de talent, apprenant plus vite qu’aucun autre à connaître tout son corps. Mais Hana songeait aussi simplement à cette adresse que l’homme pouvait posséder pour déchiffrer ses humeurs et tenter de les dissiper quant elles étaient sombres.

En fait, Madara, c’était comme une délicieuse petite clémentine. Il était tout un tas de quartier de douceur et de sucre, avec ses quelques pépins… Et tout autour, il y avait cette pelure de maladresse.

Mais exit, ce genre de pensées tendres qui lui tordait un peu le cœur et lui donnait envie de se refugier dans les jupons de Minoru. Ne restait plus à cet instant précis que l’impression glacée d’avoir prit une douche froide. Et c’était d’autant plus vrai qu’à présent, le drap avait complètement glissé des épaules de son ex copain et qu’avait qu’il lui fasse face, Hana avait pu voir les ravages sur son dos musclé et auparavant si lisse. Il le savait pour l’avoir caressé d’innombrable fois, ce dos là !! A présent, il était couvert de cicatrices plus ou moins longues, comme si un animal sauvage lui était tombé dessus… Et en fait, même maintenant qu’il le voyait de face, il y avait quelques cicatrices qui lui barraient le torse et le ventre.

Hana sent ses yeux s’humidifier tandis qu’il essai de comprendre une situation terriblement inattendue et absolument choquante. Qu’était-il donc arrivé à Madara ? Et quand ?? Est-ce qu’il avait été absent à un moment, pour qu’il ne se rende pas compte de ses blessures ? Hana était entièrement sous le choc et sa voix était prise d’un brin d’hystérie qu’il peinait bien à dissimuler. Mais ça se comprenait non ? A voir les scarifications sur son ancien amoureux, on pouvait se laisser aller à croire qu’un peu plus et la bête qui lui était tombée dessus l’aurait tout à fait éventrée non ?!

Pendant un moment, il y a un tel blanc dans le regard de Madara qu’Hana sent qu’il va lui mentir ! Et comme Madara n’était pas le plus grand faiseur de mensonge, il s’attendait vraiment à une idiotie plus grande que l’homme ! Un truc idiot qu’il n’était ce matin pas prêt du tout à avaler, merci bien ! Ou pire, peut être qu’il allait simplement lui dire que ça ne le regardait pas ou plus. Mais s’aurait été mal joué de la part de Madara qui le connaissait quand même mieux que ça… l’homme n’avait assurément pas envie qu’Hana chercher ce qui avait bien pu se produire tout seul…

Et puis sans crier gare, alors qu’Hana est sur le point de rouvrir la bouche pour se frustrer et ordonner à nouveau à Madara de lui dire quelque chose, le regard de ce dernier change, lui coupant l’herbe sous le pied en plein élan. Hana se tait donc, observant ce joli regard plus déterminé que jamais, la voix étranglée quelque part dans le fond de sa gorge.

    ◈ Très bien, Hana... Je vais te le dire, mais... Mais tu dois t'asseoir à la table, s'il-te-plaît. Tu vas croire que je suis fou... Et ne te mets pas en colère ! C'est... C'est un choix personnel, aussi...


Il allait le lui dire… Hana en est tout déstabilisé pendant un instant. En plusieurs années de couple, il n’avait jamais réellement su les secrets que pouvait avoir Madara et à présent, ce matin, il allait enfin savoir. Du moins, il allait en apercevoir un. Et Madara n’avait pas l’air de mentir alors…

Tremblant un peu sur ses jambes, Hana rejoint la table à nouveau, venant se laisser tomber sur une chaise, les mains crispée par-dessus la table sans même y songer. Son regard mordoré en revient à celui bien noir de Madara, s’attardant à nouveau sur quelques cicatrices avec douleur sans plus s’égarer cette fois sur les tatouages et quand l’homme lui parle de choix personnel, de colère et de folie, franchement, Hana s’attend au pire…

    ◈ Mais tu vas arrêter de tourner autours du pot et te mettre à parler enfin ?!


Parce que cette attente était en train de lui ronger les nerfs, merci bien !!!

La main qui s’était égaré dans son dos pour l’encourage à s’assoir s’éloigne et Hana remarque donc seulement à présent qu’il perdait sa chaleur qu’elle s’était trouvé là. Un peu surprit et tourmenté, il se tait à nouveau, se ratatinant un peu sur lui-même, à la fois désireux de savoir et envieux de cet instant, quelques minutes plus tôt, où il ne savait rien. Parfois, l’ignorance était la meilleure des carapaces n’est ce pas ? Pour autant, pour rien au monde il ne demanderait à Madara de se taire à présent qu’il était lancé…

    ◈ Je n'ai jamais voulu te l'avouer parce que je savais que tu n'apprécierais pas. Et de fait... de fait peut-être avais-tu un peu raison. Je suis tombé sur un cas que je n'avais pas prévu. Que personne n'aurait pu prévoir, en fait. Et vraiment, je dois dire qu'on m'a vraiment aidé. Ils ont fait leur possible et... Tu vois, personne ne laisserait qui que ce soit périr, mais parfois... Parfois ceux qu'on rencontre là sont hors de contrôle. On ne sait jamais qui est notre voisin, dans le fond, pas vrai ? Oui, hm...


Ho mon dieu… Qui peut savoir exactement à quoi pense Hana quand Madara commence de manière aussi glissante… ? Hana perd complètement le fil et pense à tout un tas de chose qu’il ne saisit tellement pas qu’en faire l’historique serait une mission des plus impossibles. Madara semblait parler d’une activité régulière qu’il avait avec d’autres gens et TRES stupidement, Hana songe même au sadomasochisme, prêt à éclater en sanglot s’il osait la lui faire celle-là, après leur longue relation !!

D’ailleurs, Hana se prend la tête entre les mains, ne voulant plus regarder Madara un instant, s’attendant à devoir exploser en rage contre l’homme qui lui annoncerait un truc sordide avant de devoir s’enfuir dans la salle de bain pour y pleurer tout son saoul et appeler Minoru pour qu’ils crachent ensemble leur venin sur le dos d’un Madara qui, il le savait pourtant bien, ne lui aurait pas fait quelque chose d’aussi bas...

    ◈ Si tu m’as trompé, je ne veux pas le savoir finalement !! Et je ne veux pas savoir ce que tu fais de ta vie sexuelle non plus !


Mais cette phrase tombe de façon quasi synchrone avec celle de Madara, lui faisait relever un regard larmoyant vers l’homme.

    ◈ Je participe à des combats illégaux...


Ok, peut être que pendant un bref instant, Hana se sent VRAIMENT soulagé. Même qu’il se redresse d’un bon pour sauter au cou de son ex, le serrant fort fort contre lui avant d’affirmer, en total contradiction avec ses angoisses précédentes :

    ◈ Je savais que ça ne pouvait pas être un truc aussi grave que je pensais !


Et puis… Et puis… Et puis finalement, l’information fait son chemin et Hana bug. Il bug genre VRAIMENT. Le blond relâche son ex, reposant les talons au sol et faisant un petit pas en arrière pour l’observer comme s’il avait été un extra-terrestre.

    ◈ Tu participes à… Quoi ?!


Non attendez, Madara, c’était le type qui refuser de tuer l’araignée qui le terrorisait dans la salle de bain et qui préférait la ramasser pour aller la poser sur le rebord de la fenêtre… Et là, il lui annonçait qu’il faisait des combats illégaux ?! Pire encore…

    ◈ Tu sais te battre toi ?


Ben… C’était une condition sine qua non lui semblait-il mais… Il avait du mal à imaginer Madara en train de combattre quoi… Pourtant, il était le premier à se réfugier derrière l’homme hein, là n’était pas la question ! Mais y avait une différence entre savoir se défendre et se battre pour le sport quoi ! En plus, Hana reste troublé avant d’ajouter :

    ◈ Mais tu n’aimes pas te battre.


Enfin… C’est ce qu’il croyait… Et là il ne savait vraiment plus, du coup…

    ◈ Tu te moque de moi… ?


Honnêtement, là-dessus, il était très indécis… Madara avait l’air super sérieux… mais en même temps, le contenu même de ses paroles allaient dans le sens contraire de ce qu’il savait de l’homme quoi ! Et Hana n’était peut être pas le type le plus concerné par les autres au monde mais il avait vraiment aimé Madara, il s’était vraiment intéressé à lui et s’inquiétait réellement présentement !

    ◈ Pourquoi tu ne me l’avais jamais dit ? Pourquoi tu fais ça ? Depuis quand ? Tes grands parents le savent ? Ca à l’air vraiment dangereux non ?


Et de fait, fort de ce dernier point, Hana vient passer le bout de ses doigts sur une nouvelle cicatrice, posant à peine la pulpe de ses doigts tant il a peur de faire mal.

    ◈ Il faut que tu arrêtes. Tu ne te rends pas compte ? Tu aurais pu te faire tuer. C’est trop dangereux…


Et il suppliait à moitié cette fois. Ce n’était pas feint du tout…


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MessageSujet: Re: Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana   Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana Icon_minitime1Ven 30 Déc - 6:44


La douleur de cacher à Hana ce qu'il est, ce qu'il fait avait toujours été effroyable, presque terrifiante lorsque la nuit, il songeait à ce monde entier qu'Hana ne connaissait pas et dont il ne pourrait jamais tout à fait le protéger comme il l'aurait souhaiter. Mais, pour Madara, les considérations à ce propos allaient au-delà de sa simple inquiétude des vampires. Il avait mal de cacher à Hana, à l'homme qu'il avait aimé -le passé était-il vraiment le meilleur des temps ?-, ce qu'il était réellement. Le mensonge ne devrait pas prendre place dans un couple et sûrement pas à ce point. Sa vie n'en était néanmoins plus que composée et si au début, Madara avait cru être capable de tenir face à cette situation, même prêt à courir derrière Hana si ses mensonges venaient à bout de leur couple, il se rendait aujourd'hui compte qu'il n'en était rien... Cette vie l'avait démoli. « Les » avait démolis.

Toutefois, au-delà de tout ça, il y avait quelque chose d'infiniment plus douloureux, tel mille petits poignards charcutant la chair de son dos. Oui, pire encore que les blessures infligées par la Bête. Ce sont ces yeux, délicatement dessinés et aux éclats noisette incomparable pour Madara, qui s'embuent soudainement. Le grand homme déglutit avec difficulté, un tremblement à peine perceptible faisant frémir les muscles de tout son corps, commençant par les jambes solides, passant par le torse en triangle renversé et finissant dans les épaules carrées. Il s'en voulait à mourir. C'était ces stupides mensonges qui les avaient ruiné. Et c'était ceux-ci qui continuaient à les séparer, encore et encore... Voilà même que Madara mentait en affirmant dur comme fer que c'était là la vérité pure qu'il cachait à Hana depuis si longtemps. Et le pire dans tout ça ? Il n'avait même pas besoin de se forcer pour raconter ces histoires dégoûtantes.

Alors encore une fois et malgré les réactions en chaîne provoquées par ses révélations, Madara ne tique pas, se contentant de s'asseoir sur une chaise en bois, posant ses mains contre la table de la cuisine et racontant ces stupides mensonges. La remarque à propos de tromperie a le don de foudroyer Madara sur place. Et cette fois, il ne peut le cacher, observant un long moment le beau blond avec ahurissement. Avait-il vraiment tissé son mensonge de sorte qu'il ait semblé dire une telle chose ? Il ne croyait pas... Mais, avec lui, on ne saurait jamais. Hana était du genre à tout dramatiser et Madara ne savait pas ce qu'il disait le trois quarts du temps. En effet, ils faisaient un drôle de couple. Enfin... Ils avaient faits. C'était vraiment particuliers de se reprendre mentalement sur ce genre de point de détail, franchement...

Madara prend une petite inspiration, n'attendant pas pour rassurer Hana sur un point, puisqu'il croyait que c'était un minimum nécessaire.

MADARA Je ne t'ai jamais trompé et je ne l'aurais jamais fait. De toute façon, il faut vraiment avoir un grave problème psychologique pour te tromper, t'inquiète pas avec ça...

Parce que c'est clair que Hana, c'est plutôt l'homme avec lequel on veut tromper, pas celui qu'on veut cocufier ! Il avait tout pour lui... Et justement à cette pensée, comme s'il avait besoin de justificatif, Madara suit un moment la courte silhouette du regard. Les hanches en sablier, les jambes au galbe parfait, les cuisses effilées, le ventre plat... Et cette incroyable habileté à danser sur ses hanches lorsqu'ils faisaient l'amour. Madara gronde un peu pour la forme, glissant une main dans son visage. C'était tellement tout sauf le temps de commencer à jouer à ce petit jeu mental !

De toute façon, Hana n'a probablement même pas remarqué ce regard envieux sur sa petite personne puisqu'il semble soudainement tout à son soulagement, lui sautant carrément au cou ! Madara arque les sourcils sous la surprise, mais n'oublie pas de réceptionner la petite silhouette toute en délicieuses proportions, la serrant un moment contre lui, néanmoins un peu gêné. Eh... il ne savait trop où mettre ses mains, du coup, même si avant, ça venait tout seul, ces trucs-là !

HANA Je savais que ça ne pouvait pas être un truc aussi grave que je pensais !

Du côté de Madara, il y a assurément un moment de blanc à cette affirmation. Okay, heu... Hana n'avait pas tout enregistré, c'est ça ? Et de fait... ben oui, Hana avait vraiment eu une absence temporaire pour ne pas comprendre ce qu'il impliquait par ce mensonge. Enfin... cette nouvelle vérité... Il préférait presque le voir ainsi, aussi pitoyable que ça puisse sembler.

HANA Tu sais te battre toi ?
MADARA Si tu savais...

Ouais. Ça n'avait rien à voir avec des combats de rue, en vrai et Madara était tout un guerrier quand il se donnait à fond... ce qu'il faisait au final à chaque nuit. Peut-être certains hommes avaient-ils la chance d'avoir naturellement sa carrure, mais bien qu'en effet, la génétique y soit un peu pour quelque chose, ce n'était pas non plus tout à fait ça. Bref, visiblement, il venait d'ouvrir une nouvelle porte à Hana, quelque chose d'insoupçonné. Et le petit blond le redécouvrait sans pour autant savoir que c'était seulement un nouveau mensonge, juste un peu moins pire que la réalité. Madara pince les lèvres, mais se tait, se forçant à accepter ces combats illégaux comme réels à son tour.

Finalement, au milieu de petites questions qui n'attendent probablement pas de réponse directe, mais auxquelles Madara allait néanmoins trouver des mots corrects pour ne frustrer Hana, il trouve l'énergie suffisante pour sourire. Lentement, le grand homme se relève, étirant un bras pour glisser la pulpe de ses doigts sur une jolie joue encore légèrement rebondie, trace de l'enfance qui ne quittera probablement jamais le visage d'Hana.

HANA Pourquoi tu ne me l’avais jamais dit ? Pourquoi tu fais ça ? Depuis quand ? Tes grands parents le savent ? Ca à l’air vraiment dangereux non ? Il faut que tu arrêtes. Tu ne te rends pas compte ? Tu aurais pu te faire tuer. C’est trop dangereux…

Madara baisse la tête pour observer Hana qui caresser une cicatrice pas encore tout à fait vieillie. Il prend une petite inspiration, hésitant un moment avant de finalement y aller dans l'ordre, soit en commençant par les questions... de base, disons. Il n'avait pas trop envie d'entrer dans les détails et pour le coup, il n'allait pas mentir, mais seulement cacher certaines petites choses, son épée, par exemple. Épée qui, croyez-le ou non, était présentement cachée dans l'appartement... et l'était depuis qu'ils habitaient ensemble. Vraiment, quand on est Watanabe, on a pas le choix d'avoir plus d'un tour dans notre sac.

MADARA Je te charrie pas, Hana. Je sais me battre et je crois pouvoir dire que je le fais admirablement bien. Je sais que c'est difficile à comprendre... et je te jure que je n'aime pas la violence gratuite. Mais on m'a initié... Et c'est effectivement un bon moyen pour se défouler, pour garder la forme physique aussi. Ça ne devrait jamais tourner comme ça l'a fait pour moi, pour ces cicatrices. C'est un peu... Un peu comme ces gens qui ont des accidents de voiture. On continue à aller en voiture quand même, bébé... Parce que ce sont des trucs qui arrivent pas obligatoirement. Ce sont les... les risques, disons.

Bébé. Ça lui avait échappé qu'il ne l'avait même pas remarqué. Ce petit mot doux, il l'utilisait pour Hana depuis leur première soirée, lorsqu'il avait su qu'entre eux, ce serait sérieux. Sérieux tu parles, oui... leur vie commune ressemblait à une grosse farce, vu les mensonges dont il gavait sa jolie fleur... Madara soupire finalement, attrapant une petite main dans la sienne pour la serrer doucement avant de venir y déposer un baiser, ayant étrangement besoin de toucher Hana, soudainement.

MADARA Excuse-moi. J'aurais dût t'en parler, mais j'avais peur de ce que tu en penserais... J'avais peur de te voir débarquer au cercle ou je sais pas. Je veux pas que tu me vois là. Pas comme ça... Tu comprends ? Je suis pas un sale type. Je suis pas violent. Je suis juste ce bon vieux Madara... Celui que tu connais et que j'ai été avec toi. J'ai jamais été violent avec toi, Hana, pas vrai ? Je le serai jamais non plus. Enfin... Enfin, tu vois ce que je veux dire. Tant qu'on va habiter ensemble et tout... et même après. Mais après... mais après on se verra...

...plus.

Madara détourne le regard, relâchant la main d'Hana avant de finalement murmurer, la gorge bloquée par un flot d'émotions difficile à contenir :

MADARA C'est si horrible que ça... ? C'est... moche ?

Oui, c'était con, okay. Mais ça lui importait encore, ce genre de considération ! Il n'avait pas envie d'être moche aux yeux de son ex, c'était normal, quoi ! Et finalement, dernière petite précision :

MADARA Mes grands-parents ne savent pas. Et si tu pouvais... tu sais... ne pas le leur dire. Ils ont plus le coeur pour supporter ça...

Tu parles, ouais...


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Suzumi Hana


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MessageSujet: Re: Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana   Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana Icon_minitime1Mar 3 Jan - 13:06




    ◈ Je ne t'ai jamais trompé et je ne l'aurais jamais fait. De toute façon, il faut vraiment avoir un grave problème psychologique pour te tromper, t'inquiète pas avec ça...


Hana avait acquiescé… Pas parce que par narcissisme, il était d’accord avec Madara… Plutôt pour signifier qu’il le croyait. De toute façon, à part aujourd’hui, Madara ne lui avait jamais donné de raison de douter de lui. Il ne lui avait jamais mentit. Du moins, pas qu’il sache. Du moins tout était relatif. Au fond, pour ces histoires de combats illégaux, il lui avait vraiment immensément mentit. Mais là, maintenant, tout de suite… Hana était prêt à passer l’éponge. Il avait été trop inquiet en découvrant les blessures de son ex copain pour rester frustrer longtemps après lui. Alors bien sûr, la rancune ressortirait un peu plus tard, parce qu’on ne se refaisait jamais vraiment entièrement… Mais le plus dur était passé et se serait « plus tard ».

Madara lui rend son étreinte et Hana serre l’homme avec force. Du moins, avec autant qu’il en possède. Le parfum de son ex, mélange subtile de gel douche, de shampoing et d’une quelconque eau de Cologne qu’ils avaient dû choisir ensemble il y avait quelques années, vient lui remplir les narines quelques instants. Et ça fait du bien. Malgré toute la bonne volonté des deux protagonistes, quant une relation se terminait, on avait beau vouloir de toutes nos forces que l’amitié survive, rien n’était jamais plus tout à fait pareil. Le moindre petit quelque chose nous rappelait l’autre, le moindre frôlement ravivait certains épisodes parfois brûlant et ça entretenait ce « truc » qui faisait qu’on enterrait jamais tout à fait la relation passée mais qu’on ne savait plus vraiment vivre sans non plus.

    ◈ Si tu savais...


Hana se crispe un peu à cette remarque au sujet de l’esprit combattif et des talents de Madara pour ce qui était de se battre. Et d’ailleurs, à voix basse, il signale quand même :

    ◈ J’aurais dû savoir.


Avec un peu de recule, il avait honte de l’avoir ignoré pendant autant de temps. Et il ne comprenait pas non plus pourquoi Madara ne lui avait jamais parlé de ces combats… Bien sûr qu’il ne l’aurait pas prit à la rigolade. Il aurait même sûrement tempêté et essayé de convaincre l’homme de tout abandonner, un peu comme là. Sauf que présentement, sa légitimité à le faire était moindre évidemment. Madara avait prit des coups pendant toute la durée de leur relation et il ne s’en était jamais rendu compte. Ca lui donnait le tournis. Et honte donc.

Hana relâche Madara, s’écartant d’un pas, replaçant un peu son pyjama, ses cheveux blonds coiffés par les couvertures aussi… Personne d’autre que son ex copain et Minoru n’avait le droit de le voir ainsi au saut du lit ! Minoru parce que c’était son meilleur ami… Et Madara parce que de toute façon, il l’avait déjà vu des centaines de fois au saut du lit. Et vice versa. Y avait plus vraiment grand-chose à découvrir. Enfin… Visiblement, ce n’était vrai que dans un seul sens hein…

    ◈ Je te charrie pas, Hana. Je sais me battre et je crois pouvoir dire que je le fais admirablement bien. Je sais que c'est difficile à comprendre... et je te jure que je n'aime pas la violence gratuite. Mais on m'a initié... Et c'est effectivement un bon moyen pour se défouler, pour garder la forme physique aussi.


Hana lève une main pour interrompre Madara, un peu perdu, tentant de démêler toute cette histoire. Il prend une seconde pour réfléchir, rassemblant un peu ses idées avant de finalement demander :

    ◈ « On » ? Qui ça « on » ?


Parce que « on » l’avait initié. Oui ok, mais qui ? Qui dans l’entourage de Madara avait maintenu l’illusion face à lui ? Quelqu’un qu’il connaissait ?

    ◈ Ça ne devrait jamais tourner comme ça l'a fait pour moi, pour ces cicatrices. C'est un peu... Un peu comme ces gens qui ont des accidents de voiture. On continue à aller en voiture quand même, bébé...


Hana s’offusque, venant donner un petit coup de poing contre l’épaule de Madara, indigné :

    ◈ Tu me compare la situation à un accident de voiture ?! Sérieusement ?!


Et il se sent d’autant plus déboussolé qu’il avait vraiment l’impression d’avoir… Une dispute de couple avec Madara. La faute à cette cuisine qu’ils partageaient, à leurs deux tenues respectives, à ce « bébé » qui lui était si familier parce que Madara l’avait toujours appelé comme ça « à l’époque ».

    ◈ Parce que ce sont des trucs qui arrivent pas obligatoirement. Ce sont les... les risques, disons.


Ha oui mais non hein… !

    ◈ Sauf que lorsque tu prends ta voiture, tu ne cherche pas à créer des accidents ! Tu ne la prends pas en te disant « je vais fatalement me faire emboutir, mais on va tenter de limiter les dégâts tout en en causant un maximum !


En fait, ce qui le perturbait réellement et qu’il finit par admettre, envoyant un regard complètement paumé à Madara c’est :

    ◈ Ca ne te ressemble pas…


Ou plus exactement :

    ◈ Ca ne ressemble pas à « mon » Madara.


Le sien à lui, il n’aurait jamais participé à ce genre de combat, se serait indigné si lui-même s’y était intéressé –simplement pour regarder- et aurait probablement trouvé ce genre d’activité barbare. Comme quoi, on ne connaissait jamais tout à fait personne. Et c’était très déstabilisant. Blessant aussi.

    ◈ Je ne comprends pas comment j’ai pu ne rien voir…


Ha oui… Humiliant aussi, d’une certaine manière.

    ◈ Excuse-moi. J'aurais dût t'en parler, mais j'avais peur de ce que tu en penserais... J'avais peur de te voir débarquer au cercle ou je sais pas. Je veux pas que tu me vois là. Pas comme ça... Tu comprends ? Je suis pas un sale type. Je suis pas violent. Je suis juste ce bon vieux Madara... Celui que tu connais et que j'ai été avec toi.


Voilà justement Madara qui réagit plus ou moins sur tous les plans qu’il avait cité et/ou pensé. Mais ça ne soulage pas vraiment Hana et probablement qu’aujourd’hui, rien de ce que pourrait faire le gérant du salon de thé n’y parviendrait. Il se sentait triste et, malgré tout, trahit.

    ◈ J'ai jamais été violent avec toi, Hana, pas vrai ? Je le serai jamais non plus. Enfin... Enfin, tu vois ce que je veux dire. Tant qu'on va habiter ensemble et tout... et même après. Mais après... mais après on se verra...


Non bien sûr. Madara ne l’avait jamais frappé et Hana n’avait jamais envisagé un seul instant que quelque chose du genre puisse se produire, pas même après les révélations qui venaient de lui être faites. Et à la fin de ce petit monologue, Hana plante son regard dans celui de Madara. « Mais après on se verra… » ? Après on ne se verra plus. C’était ce qu’il avait voulu dire, spontanément, et ça avait piqué Hana. Presque plus que tout le reste ! Disons qu’il était dans des dispositions telles que ce genre de petit dérapage incontrôlé libérait la soupape de sécurité sous laquelle l’eau bouillait trop sérieusement. Pourtant, Hana ne songe même pas à lever la main sur Madara lui non plus. Il n’en a vraiment pas envie. En partit parce que l’homme semblait avoir déjà suffisamment souffert mais aussi parce que tout simplement, Hana ne frappait pas les gens qu’il aimait, sauf quelques très rares fois, exceptionnellement. Disons que tout était question de circonstances et que présentement, ces dernières ne s’y prêtaient pas.

    ◈ C'est si horrible que ça... ? C'est... moche ?


Hana ne répond pas, au départ. Il se contente de regarder Madara quand ce dernier lui demande de ne rien dire à ses grands-parents. De toute façon, leur entente était juste polie. Sans ça, ils préféraient encore s’éviter, d’un côté comme de l’autre. Alors aller leur dire ça… Encore qu’au fond, Madara faisait peut être bien de le lui demander non ? Qui sait s’il n’y aurait pas été pour tenter de les convaincre de parler à Madara pour qu’il arrête ses bêtises ?

Finalement, Hana hoche la tête de gauche à droite pour répondre en même temps aux différentes questions. Non ce n’était pas si « horrible ». Certes c’était moche et ça lui faisait mal rien que de les voir. Mais Madara n’en était pas moins beau à ses yeux. Et non, il ne dirait rien à ses grands-parents.

    ◈ Alors c’est de là que tu connaissais ce grand coréen, c’est ça ?


Ce type super louche, diablement séduisant mais qui lui avait fait la peur de sa vie. Il l’avait traîné à Arakawa parce que « Madara avait des problèmes ». Des problèmes sur un ring ? Il avait l’air taillé pour ce genre de cercle lui aussi non ? Et le secteur où il l’avait abandonné semblait également propice à ce genre de rendez-vous.

Finalement, Hana n’avait plus faim. Ca se comprenait non ?

    ◈ Je vais aller tout seul au travail…


Ou plutôt : il allait se terrer au fond de son lit pour la journée ! Et après un coup d’œil aux cicatrices qu’il voit de sa place, il ajoute :

    ◈ Je vais dormir sur le canapé prochainement. Le prend pas pour une fleur… J'ai mal au dos sur le lit, le matelas ne me fait plus.


Même si bon, s’en était une… Madara ne pouvait pas bien dormir, se reposer et guérir sur le canapé quoi… Il serait mieux dans le lit. Et avec amertume, tournant les talons pour aller envahir un peu la salle de bain, il affirme :

    ◈ Il faut que tu sois frais pour tes visites.


D’appartement là… D’ailleurs, Hana se fait un peu plus venimeux lorsqu’il conclu :

    ◈ Histoire qu’on ne se voit plus.


Incroyable ce que les gens pouvaient se blesser eux même sans l’aide de personne quand ils se sentaient déjà à terre… En tout cas, il y avait fort à parier, le connaissant, qu'au soir il aurait déjà changé d'avis et de tactique hein... Il n'était pas prêt à laisser Madara s'en aller. Il ne l'était d'autant pas que ce mensonge qui leur avait empoisonné la vie avait enfin été mit à jour. Est ce que peut être, tout n'était pas perdu entre eux du coup...?


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Watanabe Madara


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MessageSujet: Re: Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana   Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana Icon_minitime1Mer 18 Jan - 6:17


Hana semble se donner quelques tords en assurant qu'il aurait dût savoir. Ça fait soupirer un Madara qui, pour sa part, sait fort bien que le bel homme n'aurait jamais pu se douter de quoi que ce soit, vu la nature du réel secret qu'il portait. Certes, il aurait pu se poser davantage de questions, mais tout compte fait, Madara lui avait tant et si bien caché tout ce qu'il pouvait que ce n'était pas une aberration de voir qu'aujourd'hui, Hana était déboussolé à la moindre pensée qu'il sache réellement coller de bons crochets de la droite à qui que ce soit. Et s'il ne peut rien ajouter pour alléger le fardeau du blondinet, au moins Madara se sent-il lui-même rassurer lorsque son étreinte lui est rendue, retenant seulement avec plus de conviction l'homme tout contre lui. Ce n'était pas pareil. Ce n'était pas « comme avant », mais c'était tout de même un petit rayon de soleil au milieu d'un brouillard trop épais pour être complètement dissipé aujourd'hui.

Une question lui est encore posée, à savoir qui lui avait montré la voie des « combats de rue », mais Madara évite d'y répondre, se doutant que dans l'état présent d'Hana, il risquait de parler beaucoup et de ne pas se souvenir de tout ce qu'il allait demander. Ou du moins l'espère-t-il... Parce qu'il n'avait pas de réponse plus concluante pour ça que « un gars » ou un approximatif avec un peu plus de mots et un peu moins de précision. Ce n'était guère reluisant tout ça et il se trouvait qu'Hana n'était pas un idiot. D'ailleurs, c'était une des raisons qui l'avait fait tombé amoureux... Mais justement, le jeune homme commence à se frustrer à propos des accidents de voiture et Madara affiche une mine coupable qui allait fort probablement faire passer sa question précédente comme dans du beurre. Quant à savoir s'il comptait argumenter à propos de l'accident de voiture... jamais de la vie ! Madara n'était pas suicidaire et ne comptait pas commencer aujourd'hui à reprendre Hana lorsqu'il était en colère !

Si seulement ça n'était que ça, néanmoins... Le grand Japonais fini par se relever, faisant quelques pas dans la cuisine, l'air un peu hagard. Il n'avait vraiment pas prévu le coup et ça commençait rudement un matin, ça... En fait, il se serait bien planqué sous ses couvertures ou aurait pris un peu de laser à la Men in Black dans les yeux histoire d'oublier cette petite scène fort désagréable. Il aurait dût trouver quelque chose de plus intelligent à sortir que des stupides combats de rue ! Genre une attaque où il n'avait pas pu se défendre ! Comme ça, il serait resté ce bon vieux Madara qui ne sait rien faire de ses dix doigts sauf servir le thé et... quelques avantages intimes, naturellement.

Ah et justement, voilà...

HANA Ca ne te ressemble pas… Ca ne ressemble pas à « mon » Madara.

Madara déglutit avec difficulté, accusant mal le choc de ce petit marqueur possessif placé juste devant son prénom, précision terriblement douloureuse. Il n'était vraiment pas préparé à un mensonge de cette ampleur. Son grand-père lui avait déjà expliqué maintes et maintes fois le poids que ce genre de secret mettait sur les épaules et la conscience d'un homme. Il lui avait expliqué qu'on en perdait, à un moment, la foi en une relation stable. Sauf lorsque l'autre savait déjà... Mais Mady avait voulu croire. Et aujourd'hui, il se sentait désemparé, un peu comme la goutte qui avait fait déborder le vase. Il devait partir et il le savait...

HANA Alors c’est de là que tu connaissais ce grand coréen, c’est ça ?
MADARA En effet.

La réponse ne se fait pas attendre, mais sa voix est morne, vide de toute chaleur alors que pourtant, Mady n'était que bonheur, habituellement. Il observe Hana un long moment sans dire quoi que ce soit alors que le jeune homme commence à revenir sur sa demande pour aller au boulot ensemble. Puis, sur le lit... et cette fois, si Madara fronce les sourcils, il n'ajoute néanmoins rien du tout, sachant fort bien qu'il ne serait temps de faire changer d'avis Hana que lorsque le soir serait venu et qu'il aurait du mal à trouver le sommeil sur leur canapé un peu défoncé. À force de dormir dessus, Madara avait fini par user les ressorts plus qu'il ne l'aurait dût... Et il n'était déjà pas en forme à la base, ce vieux canapé...

HANA Il faut que tu sois frais pour tes visites. Histoire qu’on ne se voit plus.

Pendant un moment, Madara se demande si c'est vraiment ainsi que ça devait finir... avant de réaliser que techniquement, c'était supposé être fini depuis plusieurs longs mois. Est-ce que c'était vraiment que ça ? Est-ce qu'ils se faisaient mal pour rien à s'acharner ainsi à vivre ensemble tout en se refusant l'un à l'autre ? Assurément... et même si la dernière réplique fend le coeur de Mady, il convient que c'est effectivement mieux s'ils ne se voient plus, du moins pour les prochains mois. Toutefois, cette pensée lui arrache un petit soupir de souffrance, alors qu'il ne plonge son visage dans ses mains, tentant de faire le point ou du moins, de se recentrer un peu.

Peine perdue... il n'y avait que le joli visage d'Hana qui lui trottait dans la tête, présentement...


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Good morning, Sunshine ! feat. Suzumi Hana

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