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 The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira

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Murakami Junya


Murakami Junya

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MessageSujet: The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira   The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira Icon_minitime1Sam 12 Mai - 22:20



Super-Jun ! Ou comment se mettre les pieds dans les plats...
Jeudi, 3 Novembre, 23h15

Junya entre un peu rapidement dans la gare principale du quartier dans lequel était son lieu de travail, frissonnant entre deux averses. Tout en fermant tant bien que mal son parapluie qui s'est coincé, il fonce dans une petite dame âgée qui lui demande, d'une voix un peu tremblotante, de faire attention « ma petite ». Jun relève la tête, pousse un petit soupir, mais offre néanmoins un gentil sourire à la vieille dame qui ne semble tout de même pas outrée le moins du monde. Lui non plus ne l'était pas même s'il ne faut pas croire qu'il trouvait agréable de se faire prendre pour une femme ! Certes, Jun était féminin, mais il n'avait jamais renié l'homme qu'il était et ne comptait pas le faire un jour. Il s'affirmait seulement tel qu'il était : un homme avec des goûts un peu moins traditionnels que la majorité !

Bref, Jun s'excuse brièvement avant de lever les yeux sur le panneau annonçant les différentes destinations. Il sort d'une poche de sa petite veste son titre de transport tout en accrochant le bout de son parapluie à son bras, grimaçant un peu alors que l'eau de celui-ci se répand sur son pantalon noir, obligatoire pour travailler au AOI Esthetics. Il tire de la poche un petit miroir, s'y observe un moment, puis coince le ticket entre ses lèvres glossées pour replacer un peu sa crinière. Il n'était pas si décoiffé qu'il voulait bien le croire... Mais vrai qu'après avoir passé toute une journée à courir à droite et à gauche sous la pluie, il avait une mine un peu moins soignée qu'à l'habitude ! Aller... il n'avait pas le temps de traîner présentement. Il voulait être chez lui le plus tôt possible. Disons que la journée commençait à être longue après les cours du matin -ceux-ci sous une averse terrible comparé à ce qu'ils avaient présentement !-, le repas au resto avec une amie, le travail au centre de beauté en soirée et les quelques heures passées en boîte avec des potes... Jun commençait à être éreinté !

Le jeune homme évite de justesse un homme qui demande de l'argent un peu vivement à tous ceux qui croisent son chemin, puis descend précipitamment vers sa rame de métro alors qu'il entend le bruit caractéristique d'un qui s'arrête. Avec un peu de chance, c'était le siens et il allait réussir à s'engouffrer à l'intérieur avant que les portes ne se referment ! Et en effet, Jun entre précipitamment dans un des wagons non sans avoir un petit regard en biais pour être sûr que c'était bien le siens. Il aurait eu l'air de quoi s'il avait été à l'autre bout de Tôkyô ?? Il était déjà assez loin de chez lui comme ça ! De fait, le jeune homme se voit soulagé de constater qu'il était dans le bon métro. Il soupire en se posant sur le premier siège venu, réalisant que son wagon était pour ainsi dire... vide. Il n'y avait qu'un petit groupe derrière lui auquel il ne fait guère attention.

Junya plonge son regard dans le petit miroir qu'il pouvait tenir plus facilement maintenant qu'il était assis et que son parapluie était posé à côté de lui, son titre de transport dans ses poches. Il sort de sa petite bourse un crayon noir, redessinant avec la force de l'habitude l'amande de ses yeux. Une fois fait, l'eyeliner disparaît avant qu'il ne vienne rectifier la zone délimitée par la poudre argenté et vert peu prononcé au-dessus de son oeil gauche du bout de son pouce. C'est à ce moment que son regard va vers le fond du métro, toujours dans le miroir de poche. Junya fronce les sourcils alors que la discussion s'échauffe, là-bas. Pourtant, la cible des moqueries et des menaces du petit groupe de trois jeunes ne semble pas piper mot, ni même leur prêter attention... Néanmoins, cette bande de racaille ne va clairement pas lâcher le morceau et soudainement, Junya s'imagine le pauvre garçon pris au piège par ces imbéciles !

C'est ainsi qu'il décide de se lever ! Ok, il ne payait vraiment pas de mine à côté de ces jeunes qui, pour la plupart, étaient plus grands que lui et avaient sûrement l'habitude des confrontations, mais le journaliste en herbe n'était pas homme à avoir peur ! Du moins, pas pendant ses éclairs de courages. Après par contre... Il ouvre bien son petit sac, histoire d'avoir à portée de la main sa bombe poivre, puis s'approche. Visiblement, le garçon qui était la cible de leur violence était un Coréen. Il se doutait que c'était une des raisons... Même si c'était absolument abject ! Jun se sent tout petit à côté d'eux et pourtant, il ne se dégonfle pas, ne montrant qu'une incroyable confiance en lui alors qu'un des petits voyous commence à réellement bousculer l'adolescent tout mignon. Parce que oui, il est adorable, ce gamin, en plus ! Jun fondait carrément devant sa bouille d'ange ! Il avait toujours adoré les enfants et même si celui-là ne semblait plus en être un depuis un bon moment, il était un adolescent à l'apparence très jeune !

Mais trêve de blah blah... Parce que déjà, une des petites brutes se tourne vers lui.

« Eh, je peux savoir à qui vous essayez de prouver que vous n'êtes plus dans les jupes de votre maman ?! », s'exclame Junya sans brider sa voix, réellement en colère. Il détestait qu'on s'attaque ainsi à plus faible ! « Dégagez ! Il ne vous a rien fait ! »

Bien sûr, ça ne fonctionne pas exactement comme Junya l'aurait cru... Les trois garçons se tournent d'un bloc vers lui. Vivement, le réceptionniste attrape sa bombe poivre dans son sac, mais au même moment, plus vif qu'il ne l'aurait cru, celui qui semble être le chef du petit groupe tend une main pour saisir son poignet, l'étreignant si fortement que Jun en lâche le poivre de cayenne, la bouteille roulant au sol sous les sièges. Okay... ce n'était plus drôle du tout présentement et Junya commençait à avoir réellement peur, même s'il ne regrettait toujours pas de s'être interposé.

« Lâche-moi ! », s'exclame le jeune adulte, tirant un peu sur son poignet pour le déloger de la main du garçon qui commence à rire stupidement.

« Regardez-ça... Tachibana a besoin d'une nana pour le défendre... ! », se moque soudainement l'adolescent, visiblement bien fier de sa petite insulte perso. « C'est ça ton genre, Tachibana ? »

Et il n'y avait qu'à entendre le ton terriblement méprisant du garçon pour savoir qu'il n'avait pas du tout pris Junya pour une femme. Ce dernier lui donne un bon coup du plat de la main contre le torse, le faisant reculer de quelques pas. Il relâche son poignet, vraisemblablement surpris, mais frustré et sûrement bafoué dans son honneur, la brute se rut vers Junya pour attraper ses cheveux d'une bonne poignée. Cette fois, c'est un pur hurlement qui franchit le seuil des lèvres du petit journaliste, non seulement à cause de la douleur, la surprise et la peur... mais aussi parce qu'il ne pouvait pas croire qu'un gamin soit aussi violent de façon tout à fait injustifiée ! Ça lui faisait carrément perdre foi en la société... !

Jun se débat tout en gémissant un peu. Au même moment, le joli garçon, toujours impassible, se lève de son siège. Le réceptionniste ne bouge soudainement plus, un peu saisit. Un truc se dégageait de lui... C'était palpable.


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Tachibana Akira


Tachibana Akira

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MessageSujet: Re: The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira   The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira Icon_minitime1Dim 13 Mai - 23:07



Le Shinkansen… Akira le prenait pour ainsi dire tous les jours. Non seulement pour aller au lycée où il passait ses journées de semaine comme n’importe quel autre étudiant lambda… Puis pour en revenir… Et finalement, il le reprenait encore, régulièrement, au début de la nuit. C’est sur les coups des vingt-trois heures qu’il montait dans la même rame, inlassablement, partant rejoindre un point de rendez-vous fixe qu’il avait avec Madara. Le Bakjwi, évidemment. Personne parmi les chasseurs ne pouvait réellement ignorer l’existence de ce bar miteux dans le quartier coréen qui portait le nom fort à propos de « la chauve-souris ».

Malgré ses dix-sept ans, lorsqu’il se retrouvait dans l’arrière salle, Akira pouvait être servit. Beaucoup là-bas considérait que si l’on était assez jeune pour mourir dans la lutte, on l’était aussi pour boire un petit remontant. Pour autant, Akira n’y avait jamais réellement ne serait-ce que trempé les lèvres. L’alcool, c’était pas son truc… En plus, il était sportif et ne tenait pas à bousiller le corps sain qu’il s’était construit. Ok, une larme d’alcool ne lui aurait pas fait de mal mais non… Les seules fois où il lui était arrivé d’en boire une petite gorgée, c’était sous la supervision de Madara justement et après un choc intense, généralement dû à une chasse éprouvante et particulièrement macabre ou pour étouffer les douleurs de quelques blessures reçues.

Y avait les trucs auxquels on s’habituait. Et puis il y avait ceux qui ne feraient jamais partit de la routine, quand bien même ils arriveraient tous les jours.

Bref… Il était donc vingt-trois heure passé d’un petit peu et il était sur le trajet qui allait l’emmener au Bakjwi. Toujours le même petit rituel avec la même playlist qui passait dans les écouteurs de son MP3, toujours la même attitude nonchalante, à demi affalée sur son siège, la même casquette baissée sur son visage alors que les yeux fermés et les mains dans les poches, Akira prenait la plus grande pause de toute sa journée…

Il était hyperactif… Et c’était tout sauf une image… Il en fallait beaucoup pour l’épuisé et bien que faisant partit de l’équipe d’athlétisme de son lycée, Akira trouvait l’énergie pour des séances de 2h de krav-maga par jour… Un jour sur deux en club, l’autre avec un chasseur de sa connaissance rencontré sur Requiem. Après ça, il allait généralement faire passer le stress de la nuit à venir dans un long footing puis revenait chez lui pour se détendre les muscles sous une douche bien chaude. Akira gribouillait alors quelques devoirs sans jamais parvenir à se connecter réellement à ceux-ci et puis le moment venu, après un repas copieux, il faisait le mur et passait une partie de la nuit à chasser sans afficher plus de fatigue que ça.

Par contre il y avait une réelle fatigue mentale… Et c’était pour elle qu’Akira faisait cette pause rituelle. Madara ne cessait pas de lui dire que la chasse devait être très respectée parce qu’à partir du moment où on ne la respectait plus, elle ne nous respectait plus non plus… Et devenait alors encore plus dangereuse. De fait, le grand chasseur lui disait souvent d’essayer de maîtriser ses émotions. Facile à dire… En plus, il avait beau dire, l’homme semblait préoccupé en ce moment. Peu importe.

Akira restait donc ainsi, immobile, faisant entièrement le vide dans sa tête pendant les trente minutes environs que lui prenait le trajet. C’était un peu comme si la batterie qu’il était avait été branchée sur le secteur… Psychologiquement, il se préparait ainsi à des soirées très éprouvantes moralement… Mais physiquement, ça le chargeait sur 220 volts et bien que Madara tienne une forme d’enfer, Akira voyait parfois passer sur son visage une ombre qui disait « ralentit ». Dur dur !

Ces moments de calme forcé qu’il s’infligeait lui donnait aussi souvent un petit air grave qui éclipsait temporairement sa joie de vivre naturelle. Mais quoi qu’on eut pu penser, de fait, que c’était nocif pour lui, il trouvait en réalité un grand réconfort dans cette situation et c’était bien la raison pour laquelle il avait toujours refusé que Madara passer le chercher en voiture plus près de chez lui.

Quoi qu’il en soit, Akira était donc ainsi posé dans son coin lorsque des jeunes étaient entrés dans son wagon quasi désert. Il ne les avait pas remarqués au début, tout plongé qu’il l’était dans sa semi léthargie. Mais il avait été difficile de les ignorer lorsqu’ils s’étaient posé devant lui, lui faisant de l’ombre…

Akira avait alors relevé un bref instant la tête, reconnaissant une bande de petites frappes de son bahut. Génial… Il fallait qu’un jeudi à vingt-trois heure et des brouettes ils tombent sur la racaille de son école… Quelques rares types qui ne l’aimaient pas du tout et que sa popularité rendaient absolument dingues ! Tôkyô c’était grand, bordel… Pourquoi est-ce qu’un truc comme ça était fichu de lui arriver ?!

En tout cas, fidèle à lui-même, Akira n’avait pas bougé d’un cil… Ses mains étaient sagement restées dans ses poches, son menton était revenu se poser sur le haut de son torse et sa tête avait dodeliné en rythme avec les embardées légères du métro.

En soit, ces petites frappes pouvaient soit continuer ainsi très longtemps soit finir par se frustrer de sa non réaction… Mais visiblement, pour l’heure, ils avaient plus envie de se foutre de sa gueule et aboyer que de mordre. Amen. Ca ne l’obligeait pas à participer et donc Akira s’était contenté de se focaliser sur le morceau qui lui passait dans les oreilles, évitant de venir chercher le bouton du volume pour le pousser, ce qui aurait pu décider les trois abrutis à passer à l’offensive.

Et d’ailleurs, en fait, trouvant finalement le temps long, peut être, Kiba –la forte tête des trois- vient donner un coup sous la visière de sa casquette qui tombe d’abord sur le siège à côté de lui avant de finir sa course au sol. Et ça les fait bien rigoler…

La main gantée de mitaine d’Akira sort de sa poche, venant couper son lecteur MP3 mais il n’a pas le temps de décider de ce qu’il veut faire qu’un individu intervient… Son regard allongé va en coin, observant la silhouette toute menue de l’inconnu. Il faisait à peu près sa taille mais ils n’avaient décidément pas la même carrure… C’était étonnant en soit, pour lui, que de voir quelqu’un venir essayer de lui prêter main forte. Surtout quelqu’un de ce gabarit et qui, vue sa tenue, n’était pas tant le genre à distribuer les coups qu’à s’assurer qu’il n’avait pas cassé un de ses ongles dans la mêlée. Ceci dit sans offense évidemment.

En tout cas, curieux, Akira avait continué de rester dans cette attitude j’m’enfoutiste, se contentant d’écouter à présent le jeune homme –parce qu’il n’avait pas l’air beaucoup plus âgé que lui- tenir tête à Kiba et ses deux copains qui étaient plus des suiveurs que de véritables terreurs. Ses pupilles suivent le roulement d’une bombe poivre qui va rouler sous un siège avant d’en revenir à son bon samaritain.

Akira n’était pas le défenseur de la veuve et de l’orphelin. Il intervenait quand il pouvait mais s’il avait bien dû apprendre quelque chose au fil des années, c’était qu’on ne pouvait pas toujours sauver tout le monde. Contrairement à ce que l’on pourrait croire aussi, il était plutôt pacifiste. Si ce n’était pas le cas de toute façon, ça ferait longtemps que les trois cons seraient KO hein ? Par contre, ce qu’il ne pouvait pas réellement laisser passer, c’est qu’une personne assez aimable pour venir l’aider en prenne plein la tronche à sa place…

Vous en connaissez beaucoup vous, des japonais taillés comme des gravures de mode qui venait se poser entre trois loubards et un coréen… ?

Un cri vient lui percer le tympan au travers de ses écouteurs alors que Kiba attrape sans délicatesse une poignée de cheveux, non sans ricaner comme un débile. C’était pathétique ce genre de type qui aimait à en imposer auprès de ceux qui avaient moins de force… Et finalement… Finalement Akira se lève.

Il y a un petit moment de flottement pendant laquelle les trois garçons de son lycée et l’inconnu ne bougent plus, leurs regards tournés vers lui. Akira sort sa seconde main de sa poche et vient retirer son casque de ses oreilles, observant encore un peu distraitement le sol. Il se penche, ramasse sa casquette, lui redonne un peu de forme puis vient la reposer sur sa tête non sans un petit mouvement de main dans ses cheveux. Et là… Là il passe à l’offensive.

Ne pas hésiter… utiliser toute la force et tous les moyens à sa disposition. Etre rapide. Autant d’enseignement du krav-maga. Bien sûr, il fallait savoir se limiter parce que le krav-maga offensif –et même défensif- pouvait très facilement devenir mortel. Pas pour rien que beaucoup de soldat du moyen orient y étaient formés… Bref.

Akira vient donner un violent coup de ses deux paumes contre le plexus du mec à sa gauche, lui coupant la respiration nette ! Il profite de la surprise de mec à droite pour donner un bon coup de pied derrière son genou, l’obligeant à tomber à genoux au sol et son coude vient s’abattre juste sous la pomme d’Adam… Evidemment, en situation réelle c’est elle qu’il aurait visé mais il n’avait pas la moindre attention de tuer un adolescent juste trop con pour dormir au chaud chez lui plutôt que de créer des ennuis dans le métro… Le choc reste violent et un drôle de râle sort de sa gorge… Mais Akira l’a déjà enjambé pour être sur Kiba…

Avec ce genre de type, ça sert à rien de demander gentiment… Mais Akira fait tout de même un effort. Se plaçant solidement près de Kiba, il vient bloquer le poignet de la main qui retient les cheveux du jeune homme tandis que l’autre vient faire pression sur un point de l’épaule de Kiba, l’empêchant de se dégager trop brutalement.

๑ Lâche-le.

Et parce que les types du genre de Kiba n’ont aucune jugeote :

๑ Vas te faire foutre.

Mauvaise réponse… Et d’un geste sec, Akira vient briser le poignet d’un Kiba qui a un cri de douleur, relâchant par obligation son bon samaritain pour s’éloigner de lui, rejoint par ses deux copains grogit et piteux. Le métro s’arrête… Et tandis que les portes s’ouvrent, Akira demande :

๑ C’est votre arrêt, non ?

Probablement pas… Mais après un regard plus noir que jamais quoi que craintif et mêlé d’un étrange respect, Kiba sort rapidement du métro, suivit par ses deux acolytes. Ca va, rien de grave… C’était une petite fracture en spirale… Ca se guérissait très bien à leur âge…

Akira se tourne vers l’autre garçon… Et lui fait un immense sourire chaleureux, ses yeux se fermant alors qu’il vient lui faire le « V » de la victoire.

๑ I win !

Le lycéen va alors jusqu’à la bombe poivre qu’il ramasse tandis que les portes du métro se referment à nouveau et revenant au jeune homme, il la lui tend.

๑ Tiens, c’est à toi non ? Ce n’est pas très prudent de venir s’interposer comme ça !

Akira continu de rigoler à moitié, détendu, ajoutant néanmoins :

๑ Mais merci beaucoup, je suis très touché. Il ne t’a pas fait trop mal ? Ca va aller ? Tu devrais peut être passer dans une pharmacie avant de rentrer chez toi si tu ne le sens pas !

Ouais bon, vu leurs âges respectifs –il lui semblait- ils pouvaient se tutoyer non ?

๑ Je m’appelle Tachibana. Je vais au lycée avec ces brutes. Dommage pour eux, je fais du krav-maga en dehors de l’école ! Mauvais choix de cible !

Bavard, extraverti et essayant de rassurer un peu le jeune homme qui devait le prendre pour un dingue, il ajoute :

๑ Comme tu as vu, d’habitude je m’en sers pas. Mais bon, c’était un cas de force majeur n’est ce pas ? Je n’allais pas les laisser t’arracher les cheveux et je ne sais quoi d’autre encore…



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Murakami Junya


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MessageSujet: Re: The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira   The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira Icon_minitime1Jeu 17 Mai - 0:43


Ça ne prend que quelques secondes et pourtant, ce petit moment de battement est quasiment plus terrifiant que l'action qui suit. Ils sont quatre à pouvoir assister à ce spectacle et ils savent tous les quatre que ce n'est que le calme avant la tempête... Et de fait, ça commence... Junya déglutit avec difficulté, geignant alors que la prise sur ses mèches brun foncé s'affermit vraisemblablement au rythme de la tension chez son tyran. Ce dernier était extrêmement nerveux... mais n'avait peut-être pas beaucoup de jugeote parce qu'alors qu'il observe ses petits copains se faire mettre au tapis, il ne relâche toujours pas Junya, affermissant seulement sa prise. Les main de Jun se posent sur celle du petit voyou, cherchant à le faire relâcher, mais ce dernier ne lui prête même pas attention, son regard intensément posé sur la courte et néanmoins agile silhouette du Coréen.

Ce dernier était tout un spectacle à voir en soit... Il est rapide, vif, précis et il sait exactement ce qu'il fait, comment le faire et quand le faire. C'est impressionnant, malgré tout et Junya se dit un moment qu'il n'aurait pas aimé être contre celui-là... en espérant qu'il n'était pas un autre timbré de plus qui tapait sur à peu près tout ce qui bougeait. Parce qu'il n'avait AUCUNE chance contre ce genre de type, même avec une bombe poivre à toute épreuve ! De toute façon, il n'a pas le temps d'y penser... Arrivera ce qui arrivera. Parce que les deux premiers adolescents sont déjà au sol et le second est sur le point d'y passer à son tour. Junya observe avec intérêt le jeune homme alors que ce dernier intime à la canaille de le relâcher, impératif, mais pas brusque malgré la situation. Et bien sûr, la prise ne fait que s'affirmer, faisant à nouveau gémir Jun. Malheureusement pour le garçon, semble-t-il...

Un craquement sec se fait entendre et Jun a un haut-le-coeur en s'éloignant rapidement non pas du Coréen... mais du poignet blessé ! Il n'était jamais très ami-ami avec les blessures de quelque genre que ce soit, mais réalisait à présent qu'un membre cassé volontairement l'aurait fait vomir même sans qu'il ait de problème quelconque avec le sang. Au moins ne pouvait-on pas dire que le Coréen ne l'avait pas prévenu... Et Jun n'est pas assez fou pour prendre en pitié l'adolescent au poignet brisé ! Le garçon qu'il croyait tout d'abord secourir « invite » les adolescents à descendre du métro, ce qu'ils font sans se faire prier, bien qu'ils envoient des regards noirs à la ronde. Et il y en a même un pour lui faire un doigt d'honneur ! Quels gamins mal élevés, quoi !! Mais au moins, ils quittent réellement le wagon, décidés à attendre le prochain métro... peut-être pour aller à l'hôpital, tiens. Ce serait leur première bonne idée de la soirée.

Junya se tourne finalement vers le jeune homme... et aussitôt, l'attitude de ce dernier change du tout au tout, laissant le journaliste en herbe sans voix ! Un sourire chaleureux étire ses lèvres, il lui fait un V de la victoire des doigts et semble presque à une caricature des plus sympathiques, quoiqu'un peu idiots, personnages de manga blonds comme les blé et assez jeunes. Sa bombe poivre lui est rendue et, la récupérant, Jun a un petit rire légèrement nerveux, mais loin d'être forcé néanmoins. Preuve qu'il ne croit pas avoir à craindre outre mesure le garçon, il range sa bombe poivre, grimaçant alors que celui-ci lui assure qu'il avait été fort imprudent.

« Mais, je n'allais pas les laisser t'aplatir... », commence à protester Junya... avant de réaliser que ses propos sont loin d'être pertinents ! « Enfin... C'était avant de voir le Jacky Chan qui sommeille en toi ! »

Il est néanmoins remercié et, un peu embarrassé, Jun incline la tête pour répondre à ces remerciements un peu inutiles, avait-il besoin de le préciser ? C'était gênant, quand même ! Lui qui avait cru voler au secours de la veuve et l'orphelin... C'est lui qui était finalement sauvé ! Le garçon s'inquiète et Jun secoue la tête de gauche à droite tout en sortant habilement son miroir de poche de son sac. Il replace rapidement sa coiffure tout en grimaçant alors que son cuir chevelu proteste un peu, mais ne se plaint pas. Il a un peu de dignité, lui aussi... pour ce qui en reste présentement !

« Merci de t'inquiéter, mais ça ira. », assure Junya sans hésitation. Et il ajoute : « Je m'inquiète davantage pour la rudesse avec laquelle ils ont osé toucher mes cheveux que pour une quelconque blessure. Je me sens bien et j'ai l'habitude... »

Jun lève cette fois les yeux au ciel avant d'ajouter :

« Je ne suis pas battu ou je ne sais quoi ! Mais, disons que ces temps-ci, j'ai peu de chance... et que j'en ai tout de même dans ma malchance, parce qu'il y a toujours quelqu'un pour me sauver, semble-t-il ! »

Même si, sans offense pour le jeune homme, son premier sauveur avait des avantages indéniables que le Coréen n'avait pas ! Au moins le garçon semble-t-il plutôt détendu et ça aide Jun à en faire de même, poussant un long soupir pour laisser la pression s'échapper tout en se laissant tomber sur un siège. Tachibana, donc... et il faisait un art martial particuliers dont Junya n'avait jamais entendu parlé de toute sa vie. D'ailleurs, ça le rend un peu songeur...

« Karabuu-maga... D'où est-ce que ça vient ? », demande le journaliste en lui qui, à nouveau, s'éveille ! Ça ne lui en prenait pas beaucoup, c'est vrai et nul doute que ça exaspérait plusieurs personnes dans son entourage, mais Jun trouvait ça plutôt pratique pour son futur métier ! « En tout cas, tu es rapide, précis et efficace ! C'est franchement impressionnant à voir et c'est vraiment pas pour t'insulter, mais ça l'est d'autant plus vu ton âge. Tu sais, je crois qu'il faudra faire découvrir cet art aux gens ! »

Et tadam... ! Junya a déjà sortit son petit calepin, ce dernier atterrissant sur ses genoux alors qu'il offre son sourire le plus irrésistible à Tachibana.

« J'adore ton nom, au fait. », complimente le jeune réceptionniste sans se forcer le moins du monde, puisque c'était entièrement vrai. « Murakami Junya. Mais appelle-moi Junya, s'il-te-plaît ! Tu semblais effrayant tantôt, quand tu mettais ces jeunes KO... mais tu es super sympa, en fait. C'est adorablement flippant, si tu veux mon avis. »

Et, un air faussement solennel peint sur le visage, Jun ajoute :

« J'adore tout ce qui est adorablement flippant. »

Un petit rire s'échappe de ses lèvres glossées avant qu'il ne montre son petit calepin et le stylo mauve qu'il tient entre ses doigts fins.

« Tu as bien cinq petites minutes pour moi ? Je suis étudiant en journalisme et j'aurais justement besoin d'un nouveau sujet ! », explique rapidement Junya. Et prévoyant un refus, comme il essuyait toujours, il offre un regard de teckel battu à Tachibana. « Je te jure que je ferai honneur au ka...karu... karabuu-maga... ! Et je tairai ton nom si je parle de ce qui vient de se produire. Comment est-ce que ça s'écrit le... ka... ce que tu pratiques ? »

Oui bon, hein... Fallait le pardonner, mais c'était un peu particuliers comme nom pour une discipline martiale !


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Tachibana Akira


Tachibana Akira

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MessageSujet: Re: The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira   The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira Icon_minitime1Ven 18 Mai - 13:08




Bien que nerveux, ce qui se comprenait aisément, le jeune homme qui venait d’en réchapper d’une vilaine agression ne semble pas le voir comme une potentielle menace. Et mine de rien, Akira en était plutôt content parce qu’il ne se considérait pas comme un méchant garçon. Au contraire, il se voulait être une personne chaleureuse, sympathique, positive et dynamique ! Oui oui, rien que ça ! Et sans fausse modestie, il y parvenait en général. Sans doute était-il aidé par cette hyperactivité chronique… En tout cas, Akira était un garçon sociable et entouré de toute une ribambelle d’amis. Ca parlait pour lui non ?

Mais, je n'allais pas les laisser t'aplatir...

Akira a un petit air gouailleur à cette remarque, ne commentant pas. De toute façon, c’est inutile parce que le garçon le fait lui-même !

Enfin... C'était avant de voir le Jacky Chan qui sommeille en toi !

Un franc éclat de rire joyeux franchit les lèvres d’un Akira déjà beaucoup plus animé que lorsqu’il était installé de manière flegmatique sur son siège. On dirait que pour cette fois, s’en était râpé pour ce qui était de la demi-heure de concentration.

๑ J’aimerais bien savoir bouger comme lui en tout cas !

Mais hélas, il ne savait rien faire d’aussi acrobatique ! Pourtant ça en jetait quoi ! Mais bon, il n’était sans doute pas à plaindre parce qu’il était évident que le jeune homme en face de lui était un minimum impressionné par sa petite intervention quoi ! Et comme tout bon adolescent de dix-sept ans, ça le gonfle de fierté. Pourtant, il ne criait pas sur tous les toits ses capacités et mine de rien, c’était un peu normal. Déjà parce que le krav maga de combat n’était pas réellement autorisé à l’apprentissage en club et qu’il ne voulait pas « vendre » le chasseur qui le lui enseignait… Mais aussi parce que c’était une discipline dont il se servait pour une chasse qui devait rester secrète.

Ce secret, il avait longtemps eu du mal à le comprendre mais Madara avait usé encore, et encore, et encore d’arguments pour qu’il se taise et à présent, c’était bien rentré dans sa petite tête. En même temps, Madara était un homme de conviction qui savait user des bons moyens pour lui inculquer certaines leçons. Il n’y avait qu’à voir la raclée qu’il avait prise trois nuits auparavant à Aokigahara… Le pire c’est qu’il n’était pas sortit pour désobéir à l’homme mais pour aller à la rencontre d’une amie à lui !! Sauf que… Bon d’accord, c’est vrai que sans doute, il avait été trop excité et enthousiasme à l’idée de pouvoir sortir, couteau en poche, dans cette forêt. Il était jeune et impulsif… Fougueux aussi… Et savoir que son frère avait été dans cette forêt, si proche… Ca avait été difficile pour lui de dompter toute cette fougue et il y avait en partie échouée.

Le garçon le rappel un peu à la réalité en rangeant dans son sac sa bombe au poivre, en extrayant plutôt un petit miroir de poche histoire de redonner un peu de tenue à sa tignasse. Ca soutire un petit sourire amusé à Akira sautille doucement sur place une seconde avant de s’étirer, chassant une quelconque raideur. Il pouvait donner l’impression d’avoir du mal à tenir en place mais c'est-à-dire qu’après cette pause forcée, son corps réclamait de bouger… Et du coup, Akira pouvait donner l’impression de danser un peu d’un pied sur l’autre quoi !

Merci de t'inquiéter, mais ça ira. Je m'inquiète davantage pour la rudesse avec laquelle ils ont osé toucher mes cheveux que pour une quelconque blessure. Je me sens bien et j'ai l'habitude...

Akira a un nouveau petit rire à cette remarque. Pourtant, sur le principe, ce n’était pas très drôle quoi ! Il venait de lui dire qu’il avait l’habitude d’être ainsi bousculé !

๑ Alors il faut changer de technique d’approche et d’attaque ! Ou prendre des cours d’auto-défense, pourquoi pas ?

Non, il n’allait pas demander à l’homme d’arrêter d’intervenir ou de détourner les yeux s’il n’en avait pas envie. Il était suffisamment bien placé pour savoir que c’était très difficile. Trop parfois. Et quand on essayait de le détourner de ses propres objectifs, ça ne faisait souvent que le frustrer. Il n’allait néanmoins pas l’encourager à être agressif ! Juste à savoir se défendre si la situation se retournait contre lui… Après, bien des agressions étaient commises par des personnes qui aboyaient très fort pour intimider mais qui rebroussait chemin lorsqu’elles se heurtaient à une volonté plus forte que la leur.

๑ Je ne suis pas battu ou je ne sais quoi ! Mais, disons que ces temps-ci, j'ai peu de chance... et que j'en ai tout de même dans ma malchance, parce qu'il y a toujours quelqu'un pour me sauver, semble-t-il !

Akira acquiesce, replaçant convenablement sa casquette sur sa tignasse, continuant d’écouter ce petit bout d’homme volontaire. Homme qui vient finalement se laisser tomber sur un siège dans un long soupire qui ne pouvait signifier qu’une chose : la journée avait été longue. Dans son cas, elle n’était même pas terminée.

Karabuu-maga... D'où est-ce que ça vient ? En tout cas, tu es rapide, précis et efficace ! C'est franchement impressionnant à voir et c'est vraiment pas pour t'insulter, mais ça l'est d'autant plus vu ton âge. Tu sais, je crois qu'il faudra faire découvrir cet art aux gens !

Poliment, Akira s’incline légèrement devant les compliments, les acceptant et admettant que ça faisait plaisir à entendre. Surtout dit avec cet intérêt et cet éveil qui semblaient tout sauf feint !

๑ « Krav-maga ». Ca vient d’Israël au Proche-Orient et c’est de l’hébreu, ça signifie « combat rapproché ».

Oui, il connaissait plutôt bien le dossier technique de son art martial. Normal non ? Avant de pratiquer une discipline, on devait avoir apprivoisé cette dernière d’après lui… !

๑ C’est essentiellement une technique de combat basée sur l’auto-défense, elle est surtout connue pour être la technique du Tsahal ou du Mossad mais beaucoup de corps d’armée de formation policière l’enseignent à leurs troupes. C’est aussi très inspiré de nos méthodes nippones du close-combat et c’est un art martial dépourvu d’armes.

Même si lui cherchait encore à en trouver une qui lui corresponde et qui se fonde avec ses technique quoi… Akira reste debout, par pour créer un quelconque torticolis à son vis-à-vis mais simplement parce qu’il ne voulait vraiment plus s’assoir, pour le coup !

๑ Et tu as parfaitement définit les points fort de cette discipline. La rapidité, l’efficacité…

Et bien sûr l’utilisation de « tous les moyens disponibles ». Les vraies bases du close-combat quoi. Entre temps, le garçon a sortit un calepin, visiblement intéressé à ce point par ce qu’il raconte pour tout noté, ce qui fait à nouveau pas mal rire un Akira fort curieux de ce petit manège !

๑ Qu’est ce que tu fais ?

Avant de lui répondre, « Junya » lui donne son prénom, complimentant son nom et plaisantant sur son côté « adorablement flippant ».

๑ Je n’ai pas envie de faire peur. Je n’aime pas faire du mal aux gens. Mais parfois c’est malheureusement nécessaire.

Il a une légère amertume dans la voix en songeant aux vampires avec lesquels il s’était battu. Akira avait beau penser dur comme fer qu’aucun de ces êtres ne devaient vivre, il avait encore une barrière psychologique qui faisait qu’il cauchemardait après chaque chasse réussie d’un vampire… Qu’il lui arrivait également d’être malade après coup… Madara lui disait que ça passerait… Et que mine de rien, c’était plutôt sain comme réaction, qu’il ne lui aurait pas fournit l’aide qu’il lui offrait s’il avait été un meurtrier en puissance.

Tu as bien cinq petites minutes pour moi ? Je suis étudiant en journalisme et j'aurais justement besoin d'un nouveau sujet ! Je te jure que je ferai honneur au ka...karu... karabuu-maga... ! Et je tairai ton nom si je parle de ce qui vient de se produire. Comment est-ce que ça s'écrit le... ka... ce que tu pratiques ?

Haaaaa ! Ceci expliquait donc cela… ! D’ailleurs, Akira a à voix haute ce long « haaaa ! » de compréhension. C’était intéressant comme études ça ! Par contre, si Akira voulait bien bavarder du krav-maga, il était embarrassé à l’idée de devoir potentiellement mentir ou cacher certaines vérités pour les sujets qui gravitaient autour. Le lycéen épelle néanmoins tranquillement les kana qui permettraient d’écrire sa discipline avant de le faire en lettres romanes.

๑ J’apprécierais que tu ne le donnes pas oui. Pas plus que des informations de physique ou d’âge. Ce serait gênant que j’ai des problèmes à cause de ça.

Puis de fait, toujours curieux :

๑ Si tu es étudiant, ce serait un article pour quoi ? Un journal universitaire ? Ou tu as un petit boulot de pigiste ?

En tout cas, aimant son sport, Akira n’allait pas cracher sur un peu de publicité pour ce dernier hein ! Et puis comme il l’avait dit, c’était beaucoup d’auto-défense à la base. Ce n’était jamais mauvais d’apprendre aux gens à se défendre.

๑ J’ai commencé il y a plusieurs années, mais sans fausse modestie, j’ai progressé très vite. Je suis très sportif en fait. Au lycée, je fais partit de l’équipe d’athlétisme.

Rieur, il ajoute :

๑ Ma mère désespère parce que j’ai des journées très remplies et très épuisantes et pourtant, j’ai toujours du mal à m’arrêter quand même !

Montrant ensuite le petit calepin d’un mouvement de tête, il demande avec un intérêt absolument pas feint lui non plus :

๑ Tu as écrit sur quoi dernièrement ? Des trucs intéressants ? J’avoue que je lis pas trop le journal ! Mais si tu publies un truc sur le krav-maga quelque part, j’adorerais que tu me dises le nom !

Farfouillant dans ses poches, Akira part à la recherche d’un stylo qu’il ne trouve pas… Du coup, montrant de son index celui de Junya puis son calepin, il s’enquiert :

๑ Je peux te noter mon adresse e-mail ?

Et puis rigolant à nouveau, il constate :

๑ Désolé, je suis en train de t’empêcher d’en savoir plus sur mon sport ! Je suis toujours un peu dispersé et c’est une horreur que d’essayer d’avoir toute ma concentration ! Mais je n’essai pas de noyer le poisson hein !

Sur ce, il a un petit clin d’œil pour Junya, amusé. Hey… On avait la fibre sociale ou on ne l’avait pas ! Et de toute evidence, ils l’avaient tous les deux !


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Murakami Junya


Murakami Junya

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MessageSujet: Re: The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira   The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira Icon_minitime1Ven 1 Juin - 17:41


Junya savait que plusieurs personnes dans son cercle d'amis intimes lui auraient déjà dit de s'éloigner de ce garçon. Et pourtant, il était soudainement certain qu'il n'aurait pas pu mettre la patte sur plus sociable et adorable que lui ! On tombait souvent sur de drôles de phénomènes à Tôkyô, surtout la nuit... et surtout Junya, visiblement ! Mais, celui-là de phénomène en était un bon malgré tout et ça fait sourire le journaliste en herbe ! Tachibana rit de bon coeur et ce rire est tout à fait contagieux, au plus grand plaisir de Jun qui adorait ce genre de personne desquelles semblait briller une aura de joie de vivre ! Il croyait lui-même en être une... alors forcément, ensemble dans un wagon de métro vide, ils ne pouvaient qu'y mettre un peu de vie ! De fait, Jun n'était plus du tout nerveux, au contraire. Et son rire venait peut-être aussi un peu du fait qu'il avait eu si peur et avait besoin de se détendre à présent ! C'était une bonne thérapie... !

Tachibana ne blague probablement qu'à moitié lorsqu'il affirme qu'il aimerait avoir de Jackie Chan sa façon de se mouvoir. Ils devaient être nombreux, comme ça... Mais Jun fait remarquer quelque chose avec toute la justesse du monde, selon lui.

« Eh bien pour le néophyte que je suis, tu es aussi intéressant à regarder en pleine bagarre que Jackie Chan ! », assure le jeune homme, loin d'être en train de feinter. « Et puis, attend de voir ce que tu vas être capable de faire à son âge, quoi ! »

Ce n'est pas l'énergie qui allait manquer à Tachibana pour se rendre là, en tout cas ! Le voilà qui sautille un peu sur place, crevant visiblement d'envie de se mettre à une quelconque activité physique maintenant que ce petit combat l'avait pleinement tiré de son état semi-comateux d'un peu plus tôt. D'ailleurs, ça surprenait quand même un peu Jun, quoi ! Il avait vraiment cru, pendant un moment, qu'il avait affaire à un adolescent cliché et amorphe... Quelle blague. Toujours rieur, Tachibana lance une idée qui surprend agréablement le jeune réceptionniste, parce qu'elle n'incluait pas de l'enfermer à demi-tour dans sa chambre aussitôt que le soleil s'était couché. Prendre des cours d'auto-défense ? Ça pouvait sérieusement être une bonne idée, mais Jun était plus ou moins convaincu pour plusieurs raisons.

Celles-ci n'étaient peut-être pas valables, parce que sa fierté était en partie celle qui s'y opposait ! Mais c'était toujours à prendre en considération. De fait, après une petite seconde de réflexion, observant le visage si typé de Tachibana en contraste avec son accent purement tokyoïte, Junya rouvre la bouche.

« Peut-être... Mais on me conseillerait probablement les cours d'auto-défense féminine et sincèrement, j'en serais très, très vexé. », assure Jun tout en faisant une petite grimace, vraiment pas emballé par l'idée ! Et il ne se voyait pas prendre un vrai cours de karaté ou il ne savait trop quoi du genre... Il devait toutefois faire remarquer autre chose ! « C'est quand même un pur soulagement de ne pas entendre quelqu'un me dire que je devrais m'enfermer dans ma chambre avec un collier de gousses d'ail autour du cou et une arbalète de flèches à pointes d'argent dans les mains aussitôt que le soleil cède sa place à la lune ! »

Et ils avaient été nombreux ces derniers jours à le lui faire remarquer ! Okay, pas de cette façon imagée, mais c'était que pour rendre la remarque un peu plus drôle ! Ce n'était néanmoins pas une blague : Junya devait sortir la nuit pour trouver les meilleurs sujets d'articles et si c'était mignon de s'inquiéter pour lui, parfois il aurait aimé qu'on lui fasse un peu plus confiance. Certes... Il ne faisait pas grand chose pour que ce soit le cas. Finalement, peut-être que Tachibana avait raison. Des cours d'auto-défense ne lui feraient pas de tort et aideraient peut-être son entourage à ne pas le surprotéger. Parce que là, il en avait drôlement besoin... Surtout s'il continuait à tomber sur des types loin d'être recommandables. De fait, Jun se fait la promesse de s'informer sur le sujet le plus tôt possible ! Ils offraient probablement des cours intéressants à son université. Mais pas les cours d'auto-défense féminine...

Tachibana s'incline pour accepter les quelques compliments que Junya lui fait et le jeune homme lui répond par un petit clin d'oeil complice. Surtout lorsque finalement, des informations techniques lui sont données sur le karv-maga ! C'était un art martial que personne ne connaissait vraiment ici et forcément, ça allait plaire comme article ! Avec la rapidité de l'habitude, Junya noircit la première page de son petit calepin, comprenant très vite qu'il allait sûrement avoir besoin de quelques pages ! Le livret était certes petit, mais Junya ne prenait pas beaucoup d'espace en écrivant. Sauf que visiblement, Tachibana était intarissable sur le sujet !

« Tu es un passionné, dis donc ! », s'exclame Junya, ravit. « En même temps, pour le pratiquer si bien, tu dois effectivement adorer ça... Tu t'entraînes combien d'heures par semaine ? »

Et lui, ça lui servait bien que Tachibana soit aussi passionné, mine de rien ! Il allait avoir un article fort intéressant. Certes, il lui faudrait couper quelques trucs, histoire que ça rentre dans la colonne qu'il visait, mais il allait aussi faire une version longue, au cas où ! Junya fait un petit clin d'oeil au jeune homme alors que celui-ci, plutôt que de se brusquer à le voir avec son calepin, en rigole plutôt. Il se lève même, décidément ragaillardit par ce petit entretient inattendu, pour aller se poser dans un siège juste à côté de l'endroit où se tient le garçon qui, toujours plein d'entrain, continue de bavarder ! Néanmoins, ce dernier se fait soudainement un peu... amer ? Jun lui lance un petit regard désolé alors que Tachibana lui assure qu'il n'aime pas faire mal, mais que parfois, il n'a pas le choix.

Il le croyait volontiers, hein... Parce qu'un peu plus tôt, il ne voulait même pas savoir ce qui serait arrivé si Tachibana n'avait pas eu un tel don. Jun hésite avant de finalement lever un peu le bras, glissant le bout de ses doigts contre la main du garçon dans une très brève caresse de réconfort.

« Ne fais pas cet air là. Tu es une personne très agréable et chaleureuse... et on s'entend que la première chose que j'ai vraiment vu de toi, c'est que tu pouvais casser un poignet en deux secondes ! », tente de rassurer Junya, sourire aux lèvres. C'était pas faux, non plus... Il avait vraiment tout pour avoir une mauvaise opinion de Tachibana, mais la sociabilité de ce garçon et sa joie de vivre contagieuse changeaient tout ! « Je te crois quand tu dis que c'est parfois nécessaire. Ça l'était, là. Ça ne fait pas de toi une mauvaise personne alors n'ait pas ce petit air amer. »

Puis... Jun éclate de rire alors que Tachibana part dans un bavardage sans fin dont il croyait être le seul à posséder le secret ! Les questions, les exclamations et les demandes en tout genre fusent à droite et à gauche et finalement, lorsque l'adolescent réalise qu'il monopolise la conversation, il a de toute façon gagné Junya à sa cause ! Ce gamin est vraiment trop adorable !! Ok...il était un peu injuste avec son terme « gamin », mais à leur âge, cinq petites années de différence, c'était un gouffre assez large et c'est ce qu'ils devaient avoir, environ. Ça ne changeait rien au fait que ce garçon était tout simplement adorable. Il pouvait continuer à parler autant qu'il le voulait, tant qu'il lui laissait le temps d'en placer une des fois de temps en temps ! Nul doute que s'ils avaient été avec un groupe d'amis, ces derniers auraient rapidement perdus la tête.

Alors, tout d'abord, Jun met un peu d'ordre dans ses idées, histoire de se repasser la bande sonore en boucle, pour ne rien oublier ! Habitué à passer des marchés avec ceux qu'il interviewait, il commence donc par le plus intéressant : les closes à leur contrat verbal pour qu'il puisse faire cet article !

« Je suis d'accord et je comprend la nécessité de taire ton nom ou ton physique... », commence Jun sur un ton qui signifiait déjà clairement qu'il n'avait pas dit son dernier mot. « Mais j'aimerais pouvoir y glisser ton âge. De toute façon, personne ne saura qui tu es rien qu'avec l'âge. Je ne le donnerai pas précisément. Je ne l'ai même pas. Mais, utiliser le terme « adolescent » serait très intéressant dans l'article puisque je parlerai de cette situation en introduction, histoire d'accrocher le lecteur. »

Et ce disant, il lui offre quand même son plus beau sourire, histoire que ça passe bien ! Parce qu'il avait vraiment besoin de cette information sur l'âge. C'était un gros point de son histoire, qu'un si jeune homme ait réussi à mettre la pâtée à ces trois voyous en si peu de temps... et de mouvements ! Ça inciterait clairement les gens à lire cet articles. Enfin... dans un premier temps, à l'acheter. Et justement, Akira lui pose une question qui rejoint un peu ses pensées !

« On n'a pas besoin d'être diplômé pour vendre des articles. Ça donne un très bon coup de pouce, surtout quand vient le temps d'être engagé à plein temps. Mais à peu près tous les journalistes commencent en envoyant des articles qu'ils écrivent à des journaux sans savoir s'ils seront publiés. S'ils le sont, on reçoit un peu d'argent et surtout, on se fait un nom. », explique Junya, visiblement passionné à son tour ! Il ne regrettait absolument pas son choix de carrière. « C'est ce que je fais présentement. J'ai réussi à être publié deux fois ! Disons que je me fais un nom parmi quelques journaux en attendant d'avoir mon diplôme. À ce moment-là, ce sera plus facile d'avoir un boulot régulier. »

Tachibana lui avoue être très sportif et donc, avoir en quelque sorte une prédisposition à ce genre de choses. Eh bien, Jun le croyait très facilement ! Et quant à son hyperactivité, ça le fait un peu rire, attendrit à nouveau ! Sa mère devait quand même être drôlement fière de son fils !

« Je suis convaincu qu'en vrai, elle s'inquiéterait à mort si tu devenais trop calme, tout à coup ! », assure d'ailleurs Junya, tout en riant avec légèreté. « Elle a de quoi être fière et elle ne doit pas s'en priver devant ses amies ! »

Lui ne s'en priverait pas, en tout cas ! Le jeune homme s'était aussi intéressé à ce qu'il faisait et ce, d'une façon tout sauf feinte ! Ça faisait plaisir et même que ses joues prennent une délicate couleur rosée, pas de gêne mais de joie ! Pourquoi est-ce qu'il ne rencontrait pas un joli garçon dans son genre et gay de son âge, hein ?? Nah,il fallait qu'il s'éprenne d'un badboy qui n'en avait pas grand chose à ficher de ses articles et de... quoi que ce soit d'autre, en fait ! Mais ça ne changeait rien au fait qu'il soupirait toujours en pensant à Natsuki. Il était bien mal fait !

« Je suis surtout à la recherche de sensationnel, mais toujours réaliste, qui captivera le lecteur tout en l'informant réellement. », explique posément Jun, ayant visiblement déjà acquis toutes ses bonnes valeurs concernant le journalisme. « Présentement, j'essaie de faire un article sur la Bête du Xiang, le meurtrier en série qui égorge ses victimes. Et aussi sur celui qui tue des prostituées en les habillant d'un kimono et en les étranglant avec une corde de piano. Je sais ! Ce n'est pas très ragoûtant... Mais c'est le genre de truc qui vend et malgré tout, c'est très excitant d'être sur la piste d'un meurtrier ! Oui, oui... je suis prudent... »

Oui, peut-être que finalement, il était un peu fou... ! Mais il s'assumait encore plutôt pas mal ! Néanmoins, pour le fait d'être prudent, on voyait un peu après ce soir qu'il avait encore quelques lacunes en la matière... Junya tourne son cahier pour l'ouvrir à la dernière page alors que Tachibana lui demande s'il peut lui filer son adresse mail, tout en répondant à ses excuses avec amusement.

« Tu ne me dérange pas du tout ! », assure Junya. « Pour une fois que je trouve quelqu'un d'aussi bavard que moi, je ne vais pas me priver ! Je risque juste de descendre finalement au même arrêt que toi pour aller reprendre le métro dans le sens inverse ! »

Parce que crevé ou pas, il n'allait pas laisser passer une telle opportunité ! D'ailleurs, Jun a l'impression d'avoir plus d'énergie, soudainement, peut-être grâce à celle contagieuse du garçon à ses côtés ! Quoi qu'il en soit, il se lève à son tour, donnant le carnet à Tachibana, histoire qu'il lui donne cette fameuse adresse. Il allait le rajouter dès ce soir et nul doute qu'ils allaient pouvoir bavarder à un moment ou à un autre !

« Tu n'as qu'à l'écrire dans la marge. Je suis assez souvent sur msn. », affirme le jeune réceptionniste... avant d'avoir quand même un petit moment d'hésitation ! « Enfin, lorsque je ne suis pas à l'école. Ou au boulot. Ou avec des amis. Ou à fouiller dans les rues... Oui bon, tout est relatif, quoi ! Je suis sûr que tu me comprends, si tu es aussi chargé que tu l'affirmes ! »

Le journaliste en herbe fait la grimace tout en levant une main pour replacer une mèche de cheveux. De l'autre, il s'agrippe à une poignée destinée à cet usage, histoire de ne pas tomber lorsque le métro s'arrête. Il n'avait pas l'équilibre de Tachibana, on ne se demandait pas pourquoi ! Ce type était entraîné, ça paraissait ! Pendant un moment, Jun louche sur ses mains. Grandes... immenses, même, lui semble-t-il ! Clair qu'il ne voulait pas l'avoir comme ennemi, celui-là. Ça contrastait drôlement avec ses airs de gamin espiègle, en tout cas !

« Alors dis-moi à quoi ressemble une journée moyenne pour acquérir un si bon niveau en si peu de temps. », continue Junya, histoire d'avoir le plus d'informations possibles avant qu'ils n'arrivent à bon port. « Je peux chercher tout ce qui est technique sur Internet, ne t'inquiète pas. Et pour être certain d'avoir des sources fiables, je peux t'envoyer les sites pour que tu y jettes un coup d'oeil avant que je les utilise ? »

Parce qu'un bon journaliste n'utilisait jamais le premier forum de discussion venu !

« Ah ! Quand Natsuki va savoir que je fais un sujet qui ne me met pas en danger, il va prendre ma température, je crois... ! », assure l'universitaire, les joues un peu plus rouges, un petit sourire entiché flottant sur ses lèvres. Se réveillant néanmoins bien vite de ses songes, il explique : « Un ami. Je l'ai rencontré il y a peu et à chaque fois, j'étais plus ou moins en train de mettre le nez là où il ne fallait pas ! Même qu'à notre rencontre, il m'a sortit d'un mauvais pas. Un peu comme toi ce soir... mais l'enjeu était un peu plus grave. »

Oui bon... plus glauque, surtout. Il ne voulait même pas y penser et d'ailleurs, un frisson désagréable lui avait traversé l'échine à l'évocation de cette soirée. Néanmoins fier...

« J'en ai bien aspergé un de poivre de cayenne, quels imbéciles ! »


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Tachibana Akira


Tachibana Akira

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MessageSujet: Re: The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira   The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira Icon_minitime1Mer 6 Juin - 12:17




Junya n’est pas avare de compliment, ce qui est aussi sympa que rare pour lui qui avait plutôt l’habitude d’être un peu bousculé, la plupart du temps à cause de ses traits très typés. Et aussi parce qu’il était jeune et dynamique. Oui, ça pouvait sembler bizarre de dire ça mais la population du Japon se faisait très vieillissante et sa mentalité évoluait peu et allait, de son avis, un peu trop lentement. Du coup, entre son hyperactivité et sa spontanéité naturel, Akira trouvait parfois difficilement sa place.

Peut-être... Mais on me conseillerait probablement les cours d'auto-défense féminine et sincèrement, j'en serais très, très vexé.

Hé ? Akira est un peu surprit malgré tout… Parce que lui n’avait pas pensé du tout à ce genre de chose… D’ailleurs il constate :

๑ On a l’impression que c’est pour les femmes parce que ce sont elles qui font appels à ces méthodes. Mais ça n’a rien de féminin. Les hommes ont justes trop d’orgueil pour admettre qu’ils ont besoin qu’on leur apprenne à se défendre.

En auto-défense, on vous apprenait à apprivoiser votre gabarit et vos capacités physiques, quelle qu’elles soient, pour que ce qui pouvait vous sembler être des points faibles deviennent des atouts en situation délicate. Honnêtement, c’était dommage qu’on les boude pour des raisons d’orgueil ou de préjugés passablement erronés.

C'est quand même un pur soulagement de ne pas entendre quelqu'un me dire que je devrais m'enfermer dans ma chambre avec un collier de gousses d'ail autour du cou et une arbalète de flèches à pointes d'argent dans les mains aussitôt que le soleil cède sa place à la lune !

Il y a quand même un petit moment de blanc, juste après ça. Akira reste silencieux, un peu surprit… Parce que la coïncidence était juste énorme quoi. Néanmoins, ça pouvait tout aussi bien avoir été dit à la va vite, fallait qu’il s’évite d’être parano, c’était pas bon signe ! En tout cas, il doit concéder :

๑ Mais c’est vrai que la ville peut être dangereuse malgré tout, la nuit. Rester chez soi à se préserver de tout, c’est pas la solution mais du coup, quand on sort, il faut connaître les risques et éventuellement y être préparé.

Enfin… « Les connaître ». Il se comprenait quoi. Junya n’avait pas l’air, cependant, d’ignorer tout à fait les dangers d’une grande ville comme la leur. Juste… Disons qu’ils passaient sans doute en second. Quelque part, il comprenait les personnes qui tenaient au jeune homme. Personne n’a envie d’un drame et c’était encore plus vrai si la personne qui faisait penser vampires et loup-garou à Junya parlait en ayant un minimum de conscience des choses.

Ensuite… Hé bien ensuite, Jun prouve une extraordinaire capacité à noter pas mal tout ce qu’il lui donne niveau information sur son sport. De fait, ça l’encourage à maximiser les dites informations et finalement, il se sent un peu important, mine de rien !! Normal non ? Il avait 17 ans, était un adolescent qui pouvait avoir l’air très extraverti mais qui savait aussi être mal dans sa peau. C’était l’âge et en plus, il avait une vie assez hors du commun malgré tout.

Junya s’intéresse à ses entraînements, surtout aux horaires… Et Akira grimace un peu avant de reconnaître :

๑ Trop, je devrais moins en faire. Ma mère dit que je vais avoir des problèmes de croissance à ce rythme mais bon…

Il se montre rapidement de pieds en cape avant de convenir :

๑ Je suis déjà pas mal grand pour mon âge non ? Au Japon, c’est une bonne taille !

Il rigole avant de finalement donner les horaires que Jun attendait, trichant un peu parce qu’il n’allait pas parler des cours que le chasseur lui donnait. Aujourd’hui, il maîtrisait plutôt bien ce second apprentissage. Mais on avait jamais tout à fait finit d’évoluer dans ce genre de discipline et surtout : c’était bon de garder la forme et les réflexes bien huilés.

๑ Normalement je devrais faire entre 4 et 6h par semaine. Mais en réalité je pratique en général 2h par jours. C’est une moyenne.

Voilà, et ça lui évitait de trop mentir, mine de rien. La conversation prend un tour un peu plus personnel alors que Jun semble prendre à cœur de le consoler ou tout au moins, de le rassurer. Et ça fait du bien mine de rien… Il arrivait parfois qu’Akira, lorsqu’il avait trop de temps pour penser, se demande si tout ça lui ressemblait bien. Il n’était pas quelqu’un de méchant… Et bien que les vampires soient des tueurs dans l’âme et que leur cœur ne batte plus, il cauchemardait encore de nombreuses de ses chasses. Mais chaque fois qu’il pouvait douter de lui-même, un évènement venait lui remettre du cœur à l’ouvrage. Le dernier en date ? L’agression de son mentor, Madara, par la Bête du Xiang.

La conversation n’en reste cependant pas là bien longtemps et voilà que rapidement, Junya repart dans un babillage avec lui. On aurait dit deux bons copains qui ne s’étaient pas vu depuis longtemps et qui se racontaient leur vie. Ca aussi ça faisait du bien parce que quoi que plutôt très populaire au lycée, Akira avait l’impression d’avoir mûrit d’un seul coup et les étudiants de sa classe lui paraissait parfois bien insipides…

Jun change finalement de place… Puis il recentre un peu le débat et bien campé sur ses cannes, Akira l’écoute avec autant d’attention qu’il est capable de lui en fournir.

Je suis d'accord et je comprends la nécessité de taire ton nom ou ton physique... Mais j'aimerais pouvoir y glisser ton âge. De toute façon, personne ne saura qui tu es rien qu'avec l'âge. Je ne le donnerai pas précisément. Je ne l'ai même pas. Mais, utiliser le terme « adolescent » serait très intéressant dans l'article puisque je parlerai de cette situation en introduction, histoire d'accrocher le lecteur.

Après quelques secondes de réflexion, Akira hoche la tête de façon positive. C’était d’accord pour ça. De toute façon, il y avait bien des ados finalement qui pratiquaient cette discipline et comme il était dans plusieurs clubs, on ne ferait pas le rapprochement entre lui et ses nombreuses heures. Enfin probablement pas. Le Japon c’est grand quoi…

Le japonais lui explique un peu comment fonctionne le monde de l’éditorial quand on débute, voir même quand on a pas finit ses études et finalement, ça donnait beaucoup de débouchés quoi. Ensuite, fallait être suffisamment habile pour vendre ses articles et ça, ils devaient être très nombreux à viser une colonne dans un grand quotidien non ?

Il est ensuite question rapidement de sa mère et Akira a un petit sourire triste. Cette dernière ne mettait plus beaucoup le nez dehors et ne voyait plus grand monde depuis la disparition de Kanesuke. Le temps pendant lequel elle l’avait cru mort avait été difficile… Mais ça l’était devenu encore plus quand la rumeur disant qu’il était encore en vie était arrivé jusqu’à eux. Souvent il aurait aimé lui dire… Mais il n’avait jamais pu s’y résoudre.

Peut être parce qu’il l’avait sur le cœur et qu’il avait besoin de le dire à une personne, d’extérioriser un peu un certain mal être et aussi sans doute parce que Junya écrivait, Akira vient poser une main par-dessus le calepin de Junya pour lui faire comprendre qu’il ne devait pas noter ça et il avoue :

๑ Ma mère s’est enfermée dans sa bulle depuis environs un an. Mon frère est mort. Enfin… Non, disons qu’il a disparu plutôt. On a su qu’il était finalement vivant il y a quelques mois mais il ne reprend pas contact.

Encore heureux… De toute façon, s’il le faisait, Akira lui sauterait à la gorge. Il ne voulait pas qu’on dise du vampire qu’il était son frère ! Son frère, le vrai, n’aurait pas fait de mal à une mouche… Et il ne supportait pas la vue du sang. Rien qu’à l’évocation de son sport, Kanesuke se crispait en assurant qu’il trouvait ça trop violent ! Alors… Ce qu’il avait vu, cette nuit là, dans la ruelle… Ce n’était définitivement plus lui.

Il relâche le calepin puis s’étire un peu, faisant plutôt dans l’assouplissement histoire de chauffer un peu son corps avant d’arriver à destination. Quant à Jun… Hé bien visiblement, un de ses prochains articles au moins avait trait aux vampires… La Bête du Xiang…

๑ J’ai rencontré quelqu’un qui a été agressé par cet homme. C’est dangereux de faire ce genre de recherches tout seul.

Et pour couper court à la question qui ne tarderait pas à lui être posée :

๑ Oui je suis sûr que c’était lui qui l’avait agressé et non je ne sais pas comment contacter cet homme.

Akira a un sourire pour Junya, continuant tranquillement son petit échauffement avant de finalement proposer :

๑ La prochaine fois si tu veux, quand tu sors comme ça, je t’accompagnerais si je ne fais rien.

Ca lui donnerait l’occasion de surveiller les rues sans réellement chasser et sans Madara, un petit peu. Et du coup, puisque Jun lui tend son calepin, Akira le saisit pour venir écrire avec un relatif soin –quoi qu’une écriture un peu brouillon !- son adresse msn. Dessus, il écrit son nom de famille et ajoute un petit smiley qui tire la langue ! Le calepin est ainsi rendu à son propriétaire qui à nouveau, en revient au krav-maga !

Alors dis-moi à quoi ressemble une journée moyenne pour acquérir un si bon niveau en si peu de temps.

Akira hausse les épaules, un petit sourire aux lèvres.

๑ Je me lève souvent assez tôt pour aller courir un peu avant l’école. Pas beaucoup parce que je fais partit de l’équipe d’athlétisme de mon lycée et donc j’ai des entraînements presque tous les jours. Je mange comme quatre, parce que c’est important ! Puis les entraînements en club, parfois un peu en dehors de mon côté… Ce genre de chose.

Et même lui qui était toujours survolté était souvent assez fatigué en en revenant ! Mais il avait prit le rythme, d’autant plus qu’il sortait une à deux fois par semaine avec Madara et que les horaires étaient ce qu’ils étaient.

๑ Je n’ai pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil, j’ai un sommeil très très réparateur.

Il acquiesce au sujet des sites internet, promettant ainsi implicitement d’y jeter un œil. De son côté, Junya a à nouveau digressé, lui parlant d’un ami à lui qui l’avait tiré d’un fort mauvais pas ! Puis il est question de la bombe au poivre… Et après un instant de réflexion, Akira demande à Jun d’attendre une seconde, se penchant sur son petit sac à dos qui contenait quelques babioles. Outre une trousse de premier soins, il y avait aussi une console de jeux vidéos, un cahier de cours –ben ouais, fallait bien qu’il révise, même entre deux chasses !-, une bouteille d’eau et une serviette éponge noir (parce que le sang craint moins, sur celles-là) et… Et un petit objet qu’il sort, le tendant à Junya pour qu’il s’en saisisse.

๑ Tazer. Je comptais le donner à une copine de classe qui est un peu bousculée parfois, pour qu’elle se défende. Mais je peux te le laisser si tu veux. J’ai les moyens de m’en procurer un autre pour elle. C’est encore plus efficace que ta bombe au poivre croit moi.

Akira montre un peu comment fonctionne l’objet, créant un petit arc électrique à son extrémité avant de promettre :

๑ C’est plus impressionnant que ça n’en à l’air. Tu peux régler un peu l’intensité là. Mais rassure toi, même au max, tu risques juste de faire tomber ton agresseur dans les pommes. Il aura les muscles tout engourdit au réveil et un bon mal de crâne mais rien de plus. Bon évidemment, faut pas l’utiliser sur un mec aspergé d’essence quoi…

Il donne à nouveau l’objet à Junya pour le lui laisser, souriant et même rieur avant de redire :

๑ Mais bon, si tu veux être sûr de toi, appelle moi plutôt que de te lancer tout seul !



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Murakami Junya


Murakami Junya

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MessageSujet: Re: The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira   The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira Icon_minitime1Ven 22 Juin - 8:13


Tachibana semble surpris à propos des réticences qu'éprouve Junya face aux cours d'autodéfense féminine... Visiblement, il avait manqué le mot « féminine », non ? C'était l'appellation du cours qui rendait le jeune homme mal à l'aise. Et il se doutait bien qu'il existait l'équivalent pour homme, mais à première vue, on le dirigerait probablement vers les cours de défense pour femme. Et c'est vrai, il devait l'admettre, que c'est ce qui serait probablement le plus adapté à sa... condition. Mais, ça restait dur dur pour la fierté ! Toutefois, il pouvait bien commencer à lorgner du côté des cours du genre. Peut-être en trouverait-il des plus soft pour hommes ! Dire que ses proches lui en parlaient depuis un petit moment, maintenant qu'ils avaient compris qu'il était intenable... et que c'était un adolescent qu'il venait tout juste de rencontrer qui allait finir par le convaincre ! Il y avait de quoi remettre en doute ses priorités, mais soit !

Il y a néanmoins un petit blanc à la suite et Junya se demande un moment s'il n'a pas dit une bêtise qui aurait pu froisser ou blesser Tachibana. Il se repasse brièvement le fil du dialogue mentalement... mais il lui semble que rien de bien choquant n'ait été dit. Il rigolait à propos de trucs qui ne pouvaient de toute façon pas vraiment atteindre le jeune homme. Ce n'est pas comme s'il avait taclé les Coréens ou quelque chose dans le genre. D'ailleurs, Junya n'était pas de ces Japonais un peu racistes sur les bords qui aimaient envoyer de petites pointes des fois de temps en temps ou pincer des lèvres devant un Coréen... Au contraire, il leur trouvait un charme fou, bien souvent ! Comme Tachibana... ! Il était tout jeune et pourtant, il le trouvait vraiment mignon. Ce n'était pas une attirance à proprement parler. Mais on ne pouvait pas nier qu'il donnait envie à quiconque de le prendre soudainement dans ses bras !!

Tachibana semble se reprendre plutôt rapidement, lui assurant qu'il valait tout de même mieux être prudent, parce que même sans vampires et tout le tralala, les rues de Tôkyô étaient dangereuses la nuit. Jun opine en bon garçon, comprenant tout de même que c'était vrai. Mais encore une fois, il n'allait pas s'empêcher de vivre pour autant. C'était comme ces gens qui ne voulaient monter à bord d'avions parce qu'ils ont peur d'avoir un accident. Les beaux voyages qu'ils pouvaient manquer ainsi ! Ça faisait halluciner Junya ! Bref, le sujet change de toute façon et le journaliste en herbe n'en rajoute pas. Il a plutôt un rire amusé alors que Tachibana lui explique qu'il s'entraînait trop, carrément. C'est vrai qu'il n'avait peut-être pas le gabarit d'un grand haltérophile, mais de jolies épaules carrées et des bras plus larges que la moyenne asiatique, malgré son jeune âge. D'ailleurs, dans un rire amusé, Jun lève un bras, bandant son biceps. Même recouvert de sa veste, ce n'était pas très très impressionnant... !

« Je crois que j'ai encore du chemin à faire pour te rattraper ! », assure Jun tout en faisant un petit clin d'oeil à un Tachibana qui parle soudainement de sa taille, comme s'il tentait un peu de se rassurer face aux paroles de sa mère ! De fait, le jeune réceptionniste ne fait pas attendre la réponse. « Tu as une très belle taille et tu n'as même pas fini de grandir. Je t'envierais presque ! Ta mère a raison, par contre. C'est vrai que trop s'entraîner trop jeune cause des problèmes de croissance... Mais visiblement, tu as été largement épargné, petit chanceux ! »

Il a un petit moment de réflexion, soudainement, tapant le bout de son crayon contre ses lèvres délicatement dessinées. Son regard ne quitte pas Akira.

« J'ai toujours trouvé que le Coréen moyen était plus grand que le Japonais moyen. », déclare finalement Jun. « Et je trouve que vous musclez plus joliment, aussi, mais c'est une histoire de goût personnel, je suppose... En tout cas, je crois que tu as une bonne génétique ! »

Quand même... ses quatre à six heures d'entraînement par jour étaient assez hallucinantes. Junya n'aurait jamais eu la motivation nécessaire ! Il ne parierait pas pour l'énergie, néanmoins... même s'il ne pourrait décidément pas faire tout ce qu'il faisait présentement. Ses journées étaient déjà bien remplies ! En tout cas, il devait convenir d'un fait avec néanmoins beaucoup d'humour, car il ne se serait jamais permis de le penser :

« Tu es fou, quand même ! Quelle énergie ! »

Jun lui donne un petit coup d'épaule avant de lui faire un clin d'oeil. Non vraiment, c'est comme s'ils se connaissaient depuis toujours et c'était agréable comme sensation. D'ailleurs, Jun ne retient pas une petite exclamation victorieuse lorsque Tachibana lui assure qu'il peut faire mention de son âge dans son article. Ça lui sauvait la vie, sinon son introduction et sa conclusion auraient réellement été moins accrocheuses ! Néanmoins, alors qu'il est sur le point d'ajouter une note à ce sujet, le jeune homme relève un regard interrogateur vers un Tachibana qui vient de poser une main sur son calepin. Junya a un regard un peu inquiet pour lui alors qu'il semble avoir perdu un brin de sa belle énergie pour faire place à un certain chagrin. Doucement, il pose son crayon contre son calepin, histoire de montrer qu'il n'allait pas écrire pendant qu'ils échangeaient sur le sujet que semblait vouloir aborder le jeune Coréen.

Et pour être triste... C'est vraiment une histoire malheureuse que celle de sa famille. Junya pose son calepin sur un banc à côté de lui avant de se relever, venant brièvement serre le poignet de Tachibana d'une main. Ainsi donc, son frère avait mis les voiles sans jamais donner de nouvelles... Ce devait être horrible pour des parents... ou un frère. Jun ne pouvait s'imaginer que quelqu'un puisse faire quelque chose du genre. Vu le jeune homme qui se tenait devant lui, la famille Tachibana semblait être une bonne famille... Pas le genre à séquestrer ses enfants, n'est-ce pas ? Bien sûr, il ne pouvait en être certain, mais le châtain semblait très bien élevé et avait un amour tendre pour sa maman qui, d'après la façon dont il en parlait, le lui rendait bien. Quoiqu'il en soit, il comprenait bien que la dame se soit un peu refermé sur elle-même. Dans l'état, il n'aurait lui-même pas été mieux.

« Je suis désolé, Tachibana. », murmure doucement Junya. « Ne t'inquiète pas. Pas un mot ne filtrera là-dessus dans l'article. »

Il croyait bon de le rassurer à ce sujet, puisque les journalistes étaient souvent des hommes sans parole. C'était un peu triste à dire et Junya ne l'aurait pas avoué ainsi à qui que ce soit, mais c'était tout de même une réalité. De son côté, Tachibana commence à faire des assouplissements, carrément... En fait, il était du genre à se réconforter dans l'activité physique, c'est bien ça ? Cette grande tristesse et ce creux immense qu'avait sûrement laissé le départ de son frère était sûrement ce qui alimentait sa trop grande motivation.

Jun s'assoie à nouveau, observant le jeune homme avec une vive curiosité... car celui-ci commence à lui parler de la Bête du Xiang. Et il connaissait carrément un homme qui s'était fait attaqué par le maintenant célèbre meurtrier en série et qui n'en était pas décédé ! Il ouvre vivement la bouche... mais pas le temps de poser les questions qui lui brûlaient les lèvres que Tachibana y répond... mais absolument pas de façon satisfaisante, ce qui arrache un petit gémissement contrit à Jun ! C'était pas possible de le faire languir comme ça... Il ne pouvait pas lui agiter un tel scoop sous le nez pour tout de suite le récupérer, s'assoyant dessus et lui demandant de changer de sujet ! D'ailleurs, après un nouveau soupir désespéré, Junya s'essaie un peu !

« Mais... Tu t'imagines dans cette situation ?? Tu me donnes une magnifique opportunité d'article pour ensuite me la retirer tout aussi vite ! Je suis cette histoire depuis que les bruits ont commencé à courir ! C'est peut-être ce qui me fera passer mon année, tu comprends ? », supplie doucement Junya, se mordillant la lèvre inférieure en même temps. « Je suis sûr que tu sais comment le contacter, sinon tu n'aurais pas dit ça si vite... Demande-lui au moins s'il ne voudrait pas partager son histoire, non ? Ça pourrait sensibiliser les gens à être encore plus prudents, ne crois-tu pas ? S'il-te-plaît, demande au moins. Ça ne te coûtera rien et il ne sera obligé à rien ! »

C'était un bon compromis ça, n'est-ce pas ? D'ailleurs, histoire de bien appuyer ses dires, il offre un regard de biche à Tachibana, ainsi que son plus beau sourire ! Et le jeune Coréen mérite d'autant plus ces attentions qu'il propose carrément à Jun de l'accompagner le soir, histoire qu'il soit plus en sécurité. Et c'est clair qu'avec un tel compagnon, il ne pourrait qu'être entre de bonnes mains ! L'universitaire se lève d'un bond, sautant au cou de Tachibana !

« Merci ! J'aimerais vraiment, oui ! Et puis, en plus de pouvoir me protéger, la compagnie sera assurément bonne ! », s'exclame Jun tout en se rassoyant, calepin à nouveau sur les genoux. Il fait un petit clin d'oeil à Tachibana alors que celui-ci écrit son adresse sur une feuille, avant d'ajouter : « Et tu pourras voir par toi-même que je ne fréquente pas que des mauvais coins la nuit. C'est génial, sincèrement. Plutôt que de me proposer de faire des articles sur la mode à Harajuku, tu veux m'accompagner ! Tu es bien le premier à le proposer. »

Et proposé avec ce si joli sourire, c'était on ne peut plus rassurant. Jun reprend possession de son calepin, notant avec soin dans celui-ci que le Coréen a un régime de vie qui ne ressemble en rien au siens ! Lui mangeait comme un oiseau, déjà... et il préférait mourir que de devoir courir avant d'aller en cours ! Il avait déjà du mal à se lever parfois et prenait mille ans dans la salle de bain. Ce n'était pas pour tout foutre en l'air et arriver couvert de sueur. Parce que si Tachibana pouvait sûrement se permettre des douches de dix minutes, ce n'était pas son cas ! En tout cas, Jun a un sifflement surpris lorsqu'il apprend que le jeune homme est en plus dans l'équipe d'athlétisme de son école !

« Qu'est-ce que tu y fais ? Tu participes à des championnats ? », demande Jun, curieux même si ça commençait à sortir un peu de ce dont il aurait besoin pour écrire son article. « En tout cas... je crois que ceux qui peuvent te suivre une journée durant sont rares ! »

Cependant, Tachibana l'arrache de ses pensées en commençant à fouiller dans un sac. Le futur journaliste tend un peu le cou, curieux... jusqu'à ce qu'un taser lui soit mis sous le nez, carrément ! Il a une petite exclamation surprise, observant l'objet qui, décidément, était plus pratique que sa bombe poivre. Surtout lorsque Tachibana l'utilise devant lui, histoire de lui montrer ce que ça avait dans le ventre !

« Vrai que c'est drôlement impressionnant. », admet Jun dans un petit gloussement. « Je suis sûr que certains types se dégonflent rien qu'à voir cet arc électrique... Ce serait mon cas ! »

Jun hésite avant de finalement tendre la main, prenant le petit objet pourtant si dangereux dans sa main. Certes, il ne tuerait pas un homme avec ça. Encore heureux ! Quelque chose lui disait que si c'était le cas, Tachibana n'en aurait pas un dans son sac comme ça !

« Tu es certain de vouloir me le donner ? », demande le Japonais, tout de même un peu gêné. Ça se vendait chèrement ces trucs, non ? « C'est vraiment gentil, Tachibana. Merci. Ma bombe poivre deviendra seulement un bon complément ! »

Il le glisse dans son sac avant d'en faire de même avec son calepin. Il avait largement de quoi faire un article intéressant. Les détails les plus techniques sur le karv maga, il les prendrait sur le net, comme annoncé un peu plus tôt. Se levant, Jun observe l'arrêt devant lequel ils viennent de stopper. Sur un des murs s'étend le nom d'une gare pas très loin de la sienne.

« Je vais bientôt descendre, pour ma part. », annonce Junya tout en se tournant vers Tachibana. Il lui sourit doucement... et finalement, se redressant un peu sur la pointe des pieds, il vient déposer un petit baiser sur sa joue ! « Merci beaucoup, pour tout. L'article, la compagnie, le taser... et aussi la protection contre ces idiots un peu plus tôt. On doit avoir brisé le moule à la naissance parce que je n'ai jamais rencontré adolescent plus charmant que toi ! »

Et il n'exagérait pas ! Suffisait de voir les abrutis de tout à l'heure...


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MessageSujet: Re: The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira   The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira Icon_minitime1Mer 4 Juil - 13:45





Tu as une très belle taille et tu n'as même pas fini de grandir. Je t'envierais presque ! Ta mère a raison, par contre. C'est vrai que trop s'entraîner trop jeune cause des problèmes de croissance... Mais visiblement, tu as été largement épargné, petit chanceux !

Ouais… Il était drôlement « veinard » dans sa vie, c’est sûr. Et quant à extrapoler les propos de Jun pour aller jusqu’à dire qu’il le trouvait plutôt mignon à sa façon, Akira se retiendrait de lui dire qui était son frère hein… Parce que bon, Kanesuke avait été –et était encore probablement, quoi qu’il ait disparu- un mannequin réputé. Il était globalement de sa taille mais plus fin, avec plus de grâce et d’élégance. Lui faisait un peu bœuf à côté… Il n’était pas gros ! En fait, on pouvait sans doute dire qu’il n’y avait pas un gramme de graisse sur lui ! Mais il avait une ossature et une musculature plus développées.

Et justement, confirmant plus ou moins ses propos, Jun parle de la différence qu’il existe entre les japonais et les coréens. A ce moment précis de leur conversation, Junya devait supposer que sa famille entière était coréenne d’ailleurs. Pas qu’il puisse l’en blâmer, c’était normal de songer à ça plutôt qu’au fait qu’il ait put être adopté. Et au-delà de quelques coups de cafards quand il se regardait dans le miroir, Akira ne se sentait pas le moins du monde coréen de toute façon. Il n’avait jamais vu ce pays et n’avait jamais cherché à réellement en savoir beaucoup sur ses parents biologiques. Enfin bien sûr, ça avait piqué sa curiosité… Mais pour le moment, il avait beaucoup d’autres choses en tête pour y songer.

Junya rebondit ensuite sur son énergie et Akira rigole, acquiesçant ! Comme il lui avait dit, il était une vraie pile électrique ! Lorsqu’il était tout jeune, il avait effroyablement fatigué sa famille parce que bien sûr, avec un enfant hyperactif, c’est à la famille de suivre le plus souvent et non pas l’inverse. Disons qu’il avait fallu trouver un équilibre à la maison… Et lui, à l’école aussi.

Ne t'inquiète pas. Pas un mot ne filtrera là-dessus dans l'article.

Le jeune reporter s’était montré désolé pour lui et Akira avait brièvement acquiescé, remerciant ainsi, d’une certaine façon, Junya pour sa sollicitude. Est-ce que Kanesuke avait la moindre idée de ce qu’il faisait vivre à leurs parents ? A leur famille toute entière… ?

Bien sûr, comme prévu, le sujet qui suit emballe profondément Junya… Akira se maudit un peu pour être honnête ! Quelle idée il avait eu d’aller lui raconter cette histoire ! Madara allait le tuer ! Enfin… Pas qu’il compte raconter à Madara cette petite bourde hein ! De toute façon, Junya était dangereux à chercher ainsi la Bête du Xiang ! Il ne se rendait pas compte de ce qu’il risquait ! On ne va pas à la recherche d’un tel être quand on sait qu’à son contact, on a 90% de chances d’y rester. Et encore, il était généreux niveau chances de survie…

Madara était un véritable petit miraculé… Lui-même, lorsqu’il était venu à son aide par après avait rendu tripe et boyaux devant le spectacle du dos lacéré pour ne pas dire déchiqueté. Akira n’avait même pas comprit comment Madara avait pu subir à une attaque d’une si grande sauvagerie…

๑ Si tu veux. Je demanderais.

Et il mentit avec un relatif aplomb pour cette fois. Disons que parfois, les mensonges étaient pieux, n’est ce pas ? Ca ne coûtait rien de promettre à Junya qu’il allait demander et de lui dire, la prochaine fois qu’ils se voyaient, que l’homme concerné ne souhaitait pas revenir sur ce qui s’était passé. D’ailleurs, préparant déjà le terrain :

๑ Mais si j’arrive à le contacter et à lui demander, il y a peu de chances. Il a été très traumatisé par cette attaque, il ne voit plus personne.

C’était un peu « drôle » quand on connaissait le caractère extrêmement sociable de Madara.

Sa proposition d’accompagner Junya à l’occasion est elle, par contre, accepté à bras ouvert et ça faisait plaisir de voir que Jun ne se méfiait pas de lui-même si les radoteurs auraient sans doute trouvé qu’il lui faisait confiance un peu vite.

Le sujet dérive, encore… En venant cette fois à l’athlétisme et Akira hausse les épaules.

๑ Je fais surtout de la course. Sprint et fond mais je me sens plus à mon aise sur une course de fond. Et je fais un peu de saut en hauteur aussi. Bizarrement, je suis très mauvais au saut en longueur.

Oui bon… « Bizarrement » parce que pour être honnête et sans vouloir se vanter :

๑ Je suis plutôt très bon en sport. Et je fais quelques compétitions parfois oui.

Mais il n’en ferait jamais à haut niveau, chasses obligent.

Je suis sûr que certains types se dégonflent rien qu'à voir cet arc électrique... Ce serait mon cas !

Cette fois c’est du tazer que Jun lui parle, l’actionnant, ne semblant pas en avoir particulièrement peur. En soit c’était une bonne chose parce que ça voulait dire qu’il n’hésiterait pas à s’en servir en cas de besoin.

๑ Oui, garde là, ne t’inquiète pas. Je reconnais que je ne l’ai pas obtenu de façon très très très légale. Elle ne m’a rien coûté ou pas grand-chose.

Vive les réseaux de chasseurs n’est ce pas ?

Finalement, ça semble être le temps de se séparer et Akira lève les yeux sur la banderole qui décrivait tout le parcours du métro. Pour sa part, il allait quasi au terminus donc il avait encore quelques arrêts rapides. Son regard en revient à Junya lorsque ce dernier vient déposer un baiser sur sa joue, ce qui le rend un peu mal à l’aise quand même… Mais il ne commente pas, acquiesçant simplement. Sans doute que c’était le genre de trucs des garçons comme Jun…

Akira reçoit encore quelques compliments qui forcément l’atteignent directement et finalement, il a un petit signe de la main pour le reporter, le saluant ainsi tout en affirmant :

๑ J’ai été content de te rencontrer. On se reparle bientôt et j’espère que tu rentreras sans encombre à présent.

Ce serait dommage de l’avoir tiré d’un guêpier pour le voir tomber dans un autre ! Le métro s’arrête, les portes s’ouvrent, Jun en sort non sans quelques au revoir encore et Akira vient remettre son casque sur ses oreilles, allumant son lecteur pour pousser à nouveau le volume « trop fort » comme dirait Madara.

C’était pas tout ça mais lui, sa soirée n’avait même pas commencée, en réalité…



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MessageSujet: Re: The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira   The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira Icon_minitime1




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The Hunter and the Bullies feat. Tachibana Akira

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