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 A piece of art feat. Lee Min Hwan

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MessageSujet: A piece of art feat. Lee Min Hwan   A piece of art feat. Lee Min Hwan Icon_minitime1Jeu 2 Aoû - 5:51



When an Angel meets a Demon...
Dimanche, 6 Novembre, 13h30


Franchement, de tous les plans foireux qu'on lui avait faits, celui-là était... le plus foireux, quoi. Ryoshi était devant son patron depuis une bonne minute, à mâcher un peu grossièrement une gomme qui n'avait plus de saveur, tout en décrassant ses mains à l'aide d'un torchon couvert d'huile et imbibé d'essence. C'était bien connu : le boss était presque toute la journée dans le bureau annexe au garage, faisant de la paperasse, répondant aux appels... Bref, des trucs de tarlouzes vraiment chiants. On lui avait dit que ce type avait été un pur coureur automobile. Des courses illégales, bien sûr... De fait, lorsqu'il avait entendu son nom dans les rues, Ryo était tout naturellement venu le voir pour lui demander du boulot. Il avait dût faire ses preuves... Ça faisait cinq jours qu'il était à Tôkyô et sa place au sein de ce garage réputé n'était plus discutée. Comme quoi, quand on a un talent, on a beau ne pas être le médecin que papa voulait qu'on soit, il faut l'utiliser...

Bref, ce coureur de rue à la retraite tenait un des garages les plus en vues du milieu. Monsieur et madame tout le monde ne s'y risquaient pas trop, vu le quartier. Mais les coureurs savaient qu'ils ne devaient venir qu'ici. Et c'est ce qu'ils faisaient, ce qui donnait du travail en masse aux quelques garagistes employés. Quelques hommes s'affairaient déjà ici. Deux autres, pour être plus précis. Mais c'est à lui que s'adressait le boss parce que le dimanche, d'après lui, c'était franchement mort. Et donc, Ryo allait être seul à tenir la « boutique ». Ça lui faisait plus de travail et c'était chiant, mais au moins, ces trouduc allaient pas essayer de lui tenir le bavoir pendant qu'il travaillait. S'il y avait bien quelque chose qui l'énervait, c'était cette façon qu'avaient les garagistes de s'improviser nenettes d'une journée aussitôt qu'ils voyaient une nouvelle tête parmi les leurs !

Bref, il allait donc être seul. Ces types-là s'activaient pour partir dans quoi... quinze minute ? Mais en plus, il venait d'apprendre qu'il allait devoir faire du babysitting. Un jeune homme -Coréen en plus, genre il avait que ça à foutre, essayer de se faire comprendre d'un étranger- allait passer, appareil photo en mains, pour prendre des photos... artistiques. Dans un garage. Ils prenaient son cul pour du poulet, c'est ça ? Vraisemblablement, c'était un homme plutôt important qui avait dégoté des entrées un peu partout à ce photographe amateur pour qu'il puisse se pratiquer tout en prenant des sujets qui l'intéressaient. En tout cas, Ryoshi ne doutait pas une seule seconde que celui-là était un artiste ; il avait des lubies bizarres et croyait que venir prendre des photos de vieux chiffons huileux et de boulons à moitié défoncés était artistique. Putain d'artistes de ses deux couilles...

Ryo fini par grogner une réponse pour moitié incompréhensible avant de retourner vers la voiture sur laquelle il devait bosser aujourd'hui. Il glisse dessous, commence son travail tout en songeant à la nuit qui l'attendait. C'était ardu de recommencer à chasser au Japon. Avec l'Ordre de Tenkyû dans les pattes, c'était fort différent des États-Unis, d'où il venait tout juste d'arriver... Deux ans aux States ne vous faisait néanmoins pas oublier votre patrie et même s'il sentait que sa personnalité explosive correspondait davantage à ce pays, celui qui l'avait vu naître lui avait rapidement manqué. De fait, il était revenu... et il faisait encore la même chose, seulement... au milieu des siens, en quelques sortes. De toute façon, la scolarité de Toshio était plus simple ainsi. Il avait du retard, le petit et c'était normal, à toujours bouger comme ils le faisaient pour ne pas être en danger. Le nom de Matsukura était devenu difficile à porter depuis qu'il avait occis un très important vampire de Kyôto, membre du Conseil de l'endroit...

Bref, il était donc sous cette voiture depuis un moment. Il avait entendu ses collègues lui dire au revoir, ce par quoi il avait répondu par un grognement sourd. Puis, son patron lui avait donné ses dernières recommandations avant de partir et nouveau grognement. C'était quasi silencieux dans le garage. Pas de clients à accueillir -Dieu merci, c'était pas son rayon !-, pas de collègues ayant oublié un truc. Depuis combien de temps bidouillait-il sous cette voiture lorsque soudainement, des pas légers, presque aériens s'étaient faits entendre ? Ryoshi gronde alors qu'il se souvient que le gamin devait passer. Putain... C'était bien sa veine, ça. Parce que mine de rien, le boss lui avait quand même demandé de surveiller. D'après lui, le type qui lui avait envoyé le photographe en herbe était reconnu dans le milieu des arts pour ne pas être toujours très très réglo. Eh bien ça... Quelle idée ! Il n'aurait pas laissé ce type envoyer une de ses fouines, quoi ! M'enfin, ça le concernait pas trop, malgré tout.

D'une poussée de ses jambes, Ryo fait rouler le chariot de visite sur lequel il était étendu pour s'extirper de sous la voiture de course. Il pose une clé à molette à côté de lui, attrape un torchon huileux, puis se lève tout en s'essuyant les mains. Il ne faisait pas très chaud, probablement dût à la pluie certes pas énorme, mais tout de même bien présente depuis ce matin et encore plus depuis ce midi. Ça avait fait baisser le thermomètre et malgré tout, vu l'époque de l'année, ce n'était pas nécessairement une nouvelle qu'on attendait avec hâte. Malgré tout, à travailler comme un boeuf, Ryoshi avait chaud... De fait, sa chemise de travail était ouverte sur un torse bariolé d'huile et de tatouages. Ses vieux jeans tombaient un peu bas, tenant par une loi de la physique encore inconnue des scientifiques sur ses hanches étroites. Et d'un petit air peu amène, il observait le jeune homme qui s'approchait.

Franchement... Franchement, quoi. Il était un peu surpris, fallait l'avouer. Parce que le jeune qui lui apparaît n'est pas exactement l'image qu'il s'était fait du gamin baveux qui se prenait pour un artiste. En fait, ce type aurait dût arrêter de se faire chier avec un appareil photo pour aller prendre la pose pour quelqu'un d'autre, sans vouloir paraître déplacé. Parce qu'il était très jeune... mais putain, Ryo avait peut-être presque quarante balais, restait qu'il avait une très bonne vision ! Des jambes de gazelle infinie, des courbes subtiles, des hanches contre lesquelles il devait être bon de prendre appui... Sans oublier des lèvres parfaites pour une petite gâterie et un pur regard de biche. Ouais... La Corée savait ce qu'elle faisait lorsqu'elle le leur avait envoyé, celui-là.

« Yo. », salut sans grande classe Ryoshi. Mais on n'allait pas changer la bête, hein... « C'est moi qui vais rester ici pendant qu'tu... fais tes trucs... »

Ouais. Des trucs. Parce que franchement, prendre des photos dans ce trou... D'ailleurs, tout en continuant à s'essuyer les mains, étendant plus l'huile qu'autre chose, il a un regard circulaire pour l'endroit. Oh, il y avait plusieurs belles voitures, franchement... Mais il venait juste pour ça ? Ça semblait pas être son genre, sans vouloir paraître bourré de préjugés. Oh et puis merde... il était plein de préjugés ! Ryoshi en revient toutefois au jeune homme, l'observant un petit moment sans rien dire... appréciant le spectacle, en quelques sortes. Il ne se défait toutefois pas de son air bourru, hein ! Principe oblige... Il n'était pas du genre à faire de jolis sourires et de la façon, même aux plus jolies nymphes.

« Tu vas vraiment trouver quelque chose à photographier dans c'trou là ? », demande soudainement le garagiste, dubitatif. « Non... parce que... M'enfin, j'dois pas avoir ton imagination, j'suppose... »

Finalement, tendant une main nettement moins huileuse dans un réflexe purement américain, Ryoshi fait un pas vers le jeune homme.

« Matsukura Ryo. », se présente-t-il, quand même pas impoli au point de ne pas se nommer. « J'suppose que t'as un nom imprononçable, mais ça fera l'affaire. »

Okay... Pas assez poli pour se la fermer, tout de même... !


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Lee Min Hwan


Lee Min Hwan

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MessageSujet: Re: A piece of art feat. Lee Min Hwan   A piece of art feat. Lee Min Hwan Icon_minitime1Ven 3 Aoû - 10:11


Min Hwan avait eu moins de difficulté à se lever ce matin. Non seulement le moral était plus ou moins bien revenu mais en plus, son corps ne lui semblait plus dans cet état de réclame qui faisait qu’il avait peur de trop s’éloigner de Shinnosuke. Sa vie avait basculé, avait prit un tout nouveau sens et en fait, Min avait encore besoin d’un peu de temps pour accepter entièrement ce à quoi il avait dit « oui » une petite semaine plus tôt.

En marchant, alors qu’une petite pluie fine tombait, Min Hwan avait sentit quelques raideurs dans ses muscles. Lui qui ne s’était jamais drogué et ne fumait même pas non plus avait découvert l’état de manque. Shinnosuke avait tout bien expliqué, et s’il était un « calice » aujourd’hui, c’était pour mieux appréhender la vie de jeune vampire ensuite. De toute façon, il ne pouvait plus reculer. On ne cesse d’être calice qu’à la mort du vampire qui nous avait fait sien, c’est ce que Shin avait dit, pour lui donner toutes les cartes au moment de sa décision.

Dieu… A bien y repenser, Min Hwan frissonne un peu. Si Shinnosuke lui avait semblé être un bon argument de vente vis-à-vis des chasseurs, on ne pouvait pas en dire autant de Kuromiya Seijûrô dont il avait encore faire des cauchemars plusieurs fois dans la semaine. Shinnosuke lui avait dit qu’une fois vampire, il n’y aurait plus de cauchemars… Parce que les vampires ne dormaient que de manière « artificielle ». Ils ne rêvaient pas. Ca le laissait réellement perplexe car même si des faits « surnaturels » étaient prouvés à présent et qu’il avait les pieds en plein dedans, le côté rationnel de sa personnalité avait un peu de mal à se mettre au pas.

Les premiers jours, Min était resté un peu prostré dans son coin, fiévreux aussi. Pas que ses blessures se soient infectés non… C’était simplement le choc de toutes ces révélations. Il avait peu parlé, pour ainsi dire rien mangé… Puis finalement, à force de persévérance de Shinnosuke et de douceur, ce dernier avait réussi à lui redonner de l’appétit et à le rendre un peu plus bavard. Non, il n’était pas contrarié après le… Vampire. Mais il fallait lui laisser le temps de se remettre. Min Hwan rêvait de vivre quelque chose de « plus grand que ça » et voilà que le négociant en art le lui offrait sur un plateau d’argent.

La légère foulure à sa cheville n’était plus à présent. Après trois jours à la lui bander et masser, Shinnosuke l’avait rendu comme neuve. Son poignet était en revanche plâtré et comme Shinnosuke avait prévu de le laisser passer tout le mois en tant que calice, il le resterait probablement jusqu’au terme de la prescription médicale.

Et sinon… Hé bien sinon, Shinnosuke avait dût s’inquiéter de le voir si prostré. Min Hwan s’en voulait un peu mais c’était plus fort que lui pour le moment encore. En tout cas, ça expliquait sûrement qu’il soit venu lui dire qu’il avait eu une formidable idée de shoot photo, un garage, tout était déjà réglé, il n’avait plus qu’à se présenter. Min avait à peine pu objecter qu’il n’avait pas d’appareil photo parce que Shinnosuke lui en avait mit un entre les mains. Le model au dessus de celui qu’il avait avant et qui devait rouiller quelque part a Aokigahara maintenant. Ca lui avait fait penser à son petit emploi mit temps et Min avait appelé pour signaler qu’il démissionnait. De toute façon pour le moment il se sentait difficilement capable de reprendre son boulot et de ce qu’il en savait, une fois vampiriser, fallait même pas y compter.

C’était un peu dur d’accepter qu’alors même qu’on ne se sentait pas agressif du tout dans l’âme, on serait irrémédiablement transformé en une créature qui avait soif de sang. Une bête terrible qui ne ferait même plus la différence entre les gens qu’elle aime des autres. Finalement… Finalement le seul choix qui lui restait à faire durant ce mois à venir, c’était celui de mourir ou de devenir ce monstre de roman d’horreur. A vous donner le tournis quoi…

Dernière chose importante à noter : Min Hwan allait devoir quitter son prénom et son nom de famille, à un moment ou à un autre. Shinnosuke lui avait proposé de le rebaptiser afin de commencer sa « nouvelle vie » de zéro, réellement. Au début ça avait un peu braqué Min… Et finalement… Finalement il avait trouvé que c’était une plutôt bonne idée. Il fallait qu’il arrête de se sentir déboussolé parce qu’après tout, c’était un peu ce qu’il avait attendu toute sa vie non ?

Miyuki. C’était ça le prénom que Shinnosuke lui avait suggéré. Ca faisait un peu féminin mais c’était joli et les kanji que Shin y avait proposés lui plaisaient. « Hioki » Miyuki. Un peu redondant… Mais disons qu’au moins pour le prénom, c’était adopté.

Miyu lève les yeux sur le bâtiment devant lequel il arrive. Après cette petite pluie, un timide soleil avait déjà fait son apparition de nouveau, entre deux nuages. Miyuki s’arrête de marcher juste avant de pénétrer dans l’endroit et son regard se pose sur l’astre diurne un instant. C’est qu’il allait devoir s’en imprégner un maximum ce prochain mois en réalité. Parce que le jour allait devenir un ennemi naturel. Miyuki ferme les yeux un instant, laissant son visage être caressé par quelques rayons tièdes en cette saison qui s’annonçait très fraîche les jours à venir mais qui, pour aujourd’hui, était fort douce.

Son attention est néanmoins appelée ailleurs car ce garage qu’il avait tout d’abord cru vide ne l’est finalement pas. Il y a un homme là, qui avait vraisemblablement émergé de sous une voiture. Il n’était pas grand, surtout si on le comparait à Miyuki qui avait été plutôt gâté à ce niveau là. Menu aussi mais tout en force à la fois. En fait, Miyuki avait beau être pas mal plus grand que cet homme, il ne s’y serait pas risqué pour se battre ! Il avait toujours été plutôt maigrichon et sa musculature était très discrète alors que celle de cet homme, quoi que fine et tout en nuance se voyait facilement. Chemise ouverte, huile et graisse de moteur sur le tissu comme sur la peau… Il avait dans les cheveux les restes d’une vieille teinture blonde par-dessus des repousses bien noires et Miyuki a un sourire. Atypique.

Des tatouages se devinaient largement sur sa peau, ce qui l’intéressait forcément puisqu’il était lui-même amateur mais aucun piercing à ce qu’il lui semblait si ce n’était peut être un ou deux aux oreilles que de sa position il ne pouvait pas voir.

Entre deux âges mais pas vieux, l’homme dégageait une réelle aura qui bouleverse presque Miyuki, l’espace d’une seconde, alors qu’il en termine avec sa petite inspection visuelle qui, vraisemblablement, lui avait été rendue. Et mine de rien, que ce soit « bien » à dire ou pas, Miyuki aurait donné cher à cet instant précis pour être en été histoire de mieux voir ce joli corps tout en proportions sculptées sans cette chemise. Peut être pas « que » pour le plaisir professionnel mais après tout, il pouvait bien songer à penser légèrement différemment à présent non ?

Une voix grave, plutôt rauque, lui parvient et Miyuki s’avance à nouveau de quelques pas, souriant au mot « truc » avant d’allumer son appareil pour prendre un rapide cliché du garagiste lui-même.

- Ca vous ennui ?

Pour la photo.

- Je vais prendre l’endroit en photo mais j’aimerais beaucoup en prendre de vous pendant que vous travaillez aussi. Vous n’aurez qu’à faire comme si je n’étais pas là, je ne toucherais à rien.

Et rien que de parler un peu de ces photos à venir, Miyuki recouvrait quelques couleurs. Comme quoi Shinnosuke avait eu raison de le pousser un peu à venir : ça allait lui faire un bien fou !

Avec un langage un peu châtié, l’homme lui exprime ses doutes quand au fait qu’il y ait quelque chose à tirer de cet endroit. Lui au contraire voyait beaucoup de potentiel à mesure que son propre regard passait sur l’endroit et songeait déjà aux effets divers et variés qu’il pourrait utiliser sur ses logiciel pour rendre justice à l’endroit. Et puis… Avec ses émotions bouleversées d’en ce moment, il était certain de pouvoir mettre beaucoup dans ces photos.

- Je vais me débrouiller. Si ça vous intéresse, je vous enverrais le résultat.

Il en doutait un peu… Mais bon, ça lui ferait plaisir de partager un peu son travail. Une main lui est tendue tandis que Ryo se présente et quoi que surprit, Miyuki relâche son appareil d’une main pour venir glisser la sienne dans celle de l’autre homme. Une poignée de main ferme, de longs doigts fin mais fort, tatouée… Des paumes rendues calleuses par le métier sans doute. Ryo parle de nom imprononçable, ayant visiblement la langue partout sauf dans sa poche et Miyuki a un sourire avant d’utiliser pour la première fois ce prénom qui lui avait été donné :

- Miyuki. Hioki Miyuki.

Et tant pis pour la redondance. Ca lui avait fait comme tout plein de petits papillons dans l’estomac de donner ce nom et ce prénom… Un peu de stress… Mais un bon stress. Et puis... Ca lui sonnait déjà comme étrangement familier de se présenter pour la première fois sous ce nom à cet homme. Bref...

- Ca ne sera pas trop difficile à prononcer pour toi ?

Oui, il passait au tutoiement lui aussi avec cette petite plaisanterie rapide, en passant !

- Ca fait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion d’avoir une poignée de main.

Une façon de demander s’il y avait là une manie étrangère, d’autant qu’il y avait un petit « quelque chose » dans l’intonation de Ryo qui l’interpellait. Fallait pas oublier qu’il était étudiant en langue et ce genre de petite chose, il percutait.

- Tu crois que je peux prendre des photos de l’atelier avant d’aller dehors ? je ne te dérangerais pas.

Et puis tout de même, parce que son regard vient à nouveau entre les pans de la chemise pour suivre le ventre plat et nu, notant au passage les différents tatouages, Miyuki vient relever sa manche sur son avant bras, assurant :

- J’aime l’art corporel moi aussi et je reconnais que je suis très fan de tes tatouages. Tu crois que tu pourrais mieux me les montrer ?

Mine de rien, il y avait « réellement » un intérêt artistique parce que ces tattoo étaient splendides. Néanmoins, puisqu’ils en sont là, Miyuki a un petit sourire calme avant de demander sans empressement et avec douceur :

- Tu accepterais que je les prenne en photo ? Pas « juste eux ». Toi aussi. Parce que tu fais autant partit de tes tatouages qu’ils font partit de toi.





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MessageSujet: Re: A piece of art feat. Lee Min Hwan   A piece of art feat. Lee Min Hwan Icon_minitime1Dim 12 Aoû - 3:43


Le garçon semblait trouver en lui un sujet d'études fascinant et pour être sincère, Ryoshi n'était pas certain que ce soit réellement positif... tout comme il n'était pas sûr qu'il apprécie ça ! Ça dépendait toujours ce que ce garçon pouvait penser, hein... Mais c'était pas son genre que de faire dans l'excès de pudeur, alors non, il ne s'occupe pas de reboutonner rapidement sa chemise. En fait, ça ne lui passe même pas par la tête, vu comment il crève de chaleur ! De toute façon, un flash d'appareil photo lui arrive droit dans les yeux, le sortant de ses pensées. Ryo lève une main tout en fermant à demi les paupières, peut-être pas immensément aveuglé... mais il était doué pour faire les divas et exagérer à peu près tout ! Non, ce n'était pas par caprice... Disons seulement que vu son caractère volcanique, on ne pouvait pas vraiment exiger moins venant de lui !

Et après cette photo... le garçon lui demande si ça le dérangeait. Ben voyons. Et son cul, c'est du poulet ? Grognant à nouveau, Ryoshi se détourne du jeune homme pour poser son chiffon sale sur le bord du capot ouvert de cette magnifique voiture de course. Ça le faisait saliver, des engins dans le genre, forcément... Mais il n'avait pas exactement les moyens de se payer ce genre de petite fantaisie. Dommage. Parce qu'avant d'avoir Toshio, il faisait des courses de rue pour arrondir ses fins de mois et ça lui manquait drôlement ! Bref... il fini par se tourner vers la jolie gazelle, lui faisant quand même remarquer un truc...

« D'habitude, on demande avant de prendre une photo... », grogne le garagiste, bougon. « Et c'est pas c'que mon patron m'a dit quand il m'a annoncé que j'allais jouer les baby-sitters. Tu devais prendre le bric-à-brac en photo, pas moi... »

Il a néanmoins un signe de la main pour signifier qu'il s'en fichait. C'était un peu le cas, pour être franc. Il n'était pas le genre d'homme à se sauver d'un objectif... mais pas le genre non plus à se ruer dessus. Il... s'en fichait juste.

« Fais c'que tu veux. Rien à battre... », marmonne Ryoshi tout en retournant vers de la voiture, dos à Miyuki. Il en profite pour remonter un peu son jeans. « Essaie juste de pas m'aveugler avec ton flash, histoire que j'devienne pas agressif. »

Non, il ne sauterait pas sur le délicat jeune homme. L'idée ne lui était même pas passé par la tête, pour être franc. Mais, ce genre de commentaire faussement méprisant, c'était tout à fait le genre de Ryoshi. Il fallait le connaître pour comprendre... et même là, ça ne passait parfois pas très bien ! Pourtant, son attitude cinglante d'un peu plus tôt n'avait pas semblé affecté le jeune homme le moins du monde. Restait à voir si finalement, le sale caractère de Ryo aurait raison de son endurance...! En tout cas, à propos de lui envoyer les photos bientôt, le garagiste a un mouvement de la main qui invite plutôt le garçon à oublier. Il n'avait absolument rien à foutre de ses photographies et n'allait sûrement pas lui faire croire le contraire... Le chasseur n'était sûrement pas assez poli pour ça.

Au moins, la poignée de main rendue n'avait pas été molle, bien que pas brusque non plus, comme les « vrais » hommes les échangeaient. Y avait-il quelque chose de plus dégoûtant qu'une poignée de main molle ? Pitié ! Cependant... le prénom, puis le nom donnés le rendent un peu confus. Pardonnez-le... mais ce gamin avait un pur accent coréen, hein. Alors l'adoption, c'était pas trop ça. Et loin de se laisser déstabiliser par le caractère du garagiste, voilà que « Miyuki » tacle un peu. Ryoshi glisse une main dans ses cheveux tout en grognant un peu, retournant à la voiture. Quelle idée...

« Ça va, ça va... », marmonne l'homme, pas ravit de s'être fait rabattre le clapet par un gamin, aussi séduisant soit-il. « Tu l'as pigé où ton nom ? Tu me la feras pas à l'envers, hein... T'as un accent qui vient pas d'ici. J'parle même pas de tes fesses, purement coréennes sans aucun doute. »

Et il se penche un peu de côté pour mieux voir, comme si ce qu'il venait de dire pouvait justifier le coup d'oeil aux dites fesses ! Et pour ce qu'il en voyait... ben ça valait bien une bonne gifle si ça plaisait à Miyuki ! Puis, le joli jeune homme lui parle de sa poignée de main. Oh, fallait pas croire... Ryo savait très bien où il voulait en venir. Mais, alors qu'il prend une clé à molette, l'observant un moment pour trouver le petit chiffre inscrit dessus et à moitié couvert d'huile à moteur, il assure :

« Content d't'avoir fait c'te joie... »

Nouveau petit signe de la main qui voulait dire « fais ce que tu veux, j'en ai rien à contre foutre » de la part de Ryo à propos d'un petit tour dans l'atelier avant d'aller n'importe où ailleurs. Mais... mais... L'ère où le chasseur s'en balançait achève immédiatement après que Miyuki ait relevé la manche de son gilet. Et c'est évident qu'il vient de captiver toute l'attention de l'homme. Celui-ci pose sa clé où il l'avait prise, s'approchant du jeune homme avec un sifflement admiratif. Il se penche, observant un moment les magnifiques lignes colorées. Il n'aurait échangé sa tatoueuse pour rien au monde, mais il fallait avouer que celui de Miyuki avait fait un petit miracle. Les lignes étaient fines, bien tracées, sûrement pas hésitantes... et les couleurs bien vives, magnifiques.

« Ça fait changement des gamins qui vont se faire tatouer le symbole playboy sur le cul par le premier enculé venu. », assure Ryo, ce qui était un merveilleux compliment venant de sa bouche ! « Tu t'l'es fait faire en Corée ? Tu comptes en avoir d'autres ? »

L'idée était carrément séduisante et Ryo le pense d'autant plus en relevant la tête vers le joli jeune homme. Trop grand... ça le faisait grave chier. Mais, des traits de poupée de porcelaine, une peau qui allait avec la comparaison et de longues formes allongées et douces à souhait. Que demander de plus ? Fallait avouer qu'il avait un peu décroché le gros lot en étant assigné à la surveillance de ce type. En tout cas... c'est clair que ça motivait un peu plus Ryo à participer à une petite séance photo privative, même s'il aurait plus été intéressant de voir Miyu devant l'objectif. D'ailleurs...

« Tu ferais un calendrier de garagiste sexy, étendu sur une de ces voitures de sport, nu et tatoué. », assure Ryo sans le moindre malaise, se dirigeant vers un coin du garage pour attraper un chiffon et un peu d'essence. Il n'y avait rien de mieux pour retirer la graisse et l'huile à moteur de sur la peau. Pas pour l'épiderme fin des jolies sirènes comme Miyuki, bien sûr, mais lui ça allait ! « Ah oups. T'es majeur, au moins ? Histoire qu'on me colle pas un procès au cul pour avoir osé ouvrir ma grande gueule, encore. »

Genre ce serait la première fois qu'il s'attirait des ennuis... eh bien non. Mais ce n'était pas vrai non plus qu'il avait déjà eu droit à un procès pour si peu ! C'était juste une façon de parler... Finalement, dans un petit soupir excédé, jetant le torchon dans un coin, il se tourne vers Miyuki... tout en faisant tomber la chemise. Ryo ne se voyait pas comme un bel homme, mais il connaissait néanmoins ses atouts et ceux-ci ne se situaient pas dans son visage ou sa taille... De fait, se dénuder à moitié devant un bel inconnu ne lui faisait pas un pli ! Amusé, il pose une main sur son flan pour montrer le magnifique tigre blanc en flammes qui s'y étire.

« Celui-là, tu ne le verras au complet qu'en insistant... », assure le garagiste. C'est qu'il fallait comprendre qu'il se terminait plutôt bas sur la cuisse, passant près de l'aine. Sur le principe, il s'en fichait un peu de le montrer, mais n'allait pas le faire sans que Miyu demande un minimum ! Puis, comme si soudainement, il était vraiment plus ouvert : « J'ai passé les dernières années en Amérique. »

Il y avait franchement du mieux et ça arrivait si peu souvent que Miyuki aurait dût se compter très, très chanceux...!


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MessageSujet: Re: A piece of art feat. Lee Min Hwan   A piece of art feat. Lee Min Hwan Icon_minitime1Sam 18 Aoû - 10:36


Il flash visiblement les yeux de l’homme en face de lui et Miyuki a un petit regard désolé : il n’avait pas cherché à le surprendre de cette façon. Surtout que ce type n’avait pas l’air du genre réellement sympa avec les inconnus et donc son but n’était pas de s’en faire un ennemi ! Miyuki était peut être plus grand mais il ne faisait aucun doute qu’il n’aurait pas le dessus s’il fâchait assez l’homme pour qu’il bondisse ! Mine de rien, il lui faisait penser à… Shinnosuke ! C’était con parce que ni physiquement, ni psychologiquement ils n’étaient semblable en réalité. Shin était aussi imposant physiquement que Ryoshi paraissait petit et du point de vu du caractère, Shinnosuke était assurément plus bonne pâte que le garagiste. Mais il émanait de ces deux hommes une aura qui fascinait assez Miyuki, sans qu’il puisse exactement dire pour quoi.

La seule chose qui l’inquiétait c’est que si Shinnosuke l’avait effectivement captivé, il s’était révélé être… Un vampire. Difficile à avaler encore mais c’était une réalité avec laquelle il faisait néanmoins. Ceci dit, de fait, Miyu commençait à perdre un peu la foi dans ses choix de sujet de fascination…

Miyuki retrouve son sourire et ses airs tranquilles et serein lorsque Ryoshi parle de « baby-sitting ». Allons… Peut être pas à ce point là ! Et puis, ça allait un peu le complexer de parler de lui comme d’un enfant à force. C'est-à-dire que Shinnosuke, qui n’avait pas été avare d’explications en tout genre, lui avait bien fait comprendre qu’en gros, il serait considéré comme un bébé pendant quelques dizaines d’années, un enfant jusqu’à ses cent ans au moins et… Oulà, stop, tout ça lui donnait des vertiges et Miyuki préférait autant ne pas se mettre à trop réfléchir ou déprimer maintenant…

- Hé bien, je ne crois pas qu’on ait spécifié quoi que ce soit à cet homme en réalité. Je suppose qu’il aura présumé.

Franchement, il passerait à côté de bonnes occasions s’il se refusait à prendre cet homme en action et ce pas uniquement pour sa plastique somme toute plus qu’intéressante. Artistiquement parlant, c’était intéressant et Miyuki aimait travailler sur le corps humain et passer des heures et des heures à tenter de le sublimer sur son ordinateur. Certes, la plus grande partie de son travail portait plutôt sur des paysages etc… Mais il aimait varier les supports de travail. Ici, il aurait les deux puisqu’avec cette poésie qui lui semble naturelle, Ryoshi lui assure qu’il pouvait faire ce qu’il voulait. De toute évidence, parvenir à entrer dans les bonnes grâces de cet homme là n’était pas la chose la plus aisée du monde. Qu’à cela ne tienne, tant qu’il le supportait… ! Il n’était pas là pour s’en faire un meilleur ami sans doute. Son côté social n’était pas satisfait mais celui professionnel saurait sûrement faire avec. De fait, au sujet du flash :

- C’est promit !

Le tout en un minimum de mots parce que de toute façon Ryoshi ne semblait pas être le genre de personne qu’on endormissait avec de longues paroles. Bref…

Ryo semble un peu grognon pour cette histoire de prénom et comme pour remettre Miyuki un peu à sa place il parle de son accent fort et de… Ses fesses. Bien que les joues de Miyuki rosissent très légèrement, il n’en perd pas son sourire amusé et posé, suivant la silhouette plus souple qu’on le supposerait alors que l’homme bouge un peu de sa place.

- C’était une autre vie.

Vraiment, n’est ce pas ? Il le disait avec sincérité et de toute façon, ce n’était pas un mensonge. Min Hwan était en train de disparaître au profit de Miyuki. Sa vie allait changer et il faisait partit de ces rares personnes qui pouvaient au moins envisager quand elles mourraient et comment. Bien sûr, ça lui faisait froid dans le dos… Mais il pouvait vivre avec ce genre de chose…

- J’aime mon pays, mais je ne lui suis pas attaché au point de m’y enraciné. Je crois que les bonnes rencontres se font partout, mais surtout ailleurs.

Un peu abstrait peut être… Mais voilà, à chacun sa philosophie de vie et au moins, Miyuki ne cherchait pas à convaincre qui que ce soit de le suivre dans ses délires.

- L’important c’est pas tant de vivre heureux que de n’être pas malheureux en réalité. Et je pense que je fais ce qu’il faut pour ça.

Bien sûr, c’était un pari… On verrait… Parlant de voir, Ryoshi avait l’air d’avoir longuement louché sur ses fesses justement et Miyuki étouffe un petit rire amusé quoi qu’un peu gêné, forcément. Mais ça allait parce que Ryoshi dégageait un quelque chose qui lui évitait de se sentir largué, bizarrement.

- Si tu regardes tout le monde de cette façon, tu ne dois pas te faire que des amis.

Pour sa part il n’ajoute rien ! Tant que Ryoshi ne le mettait pas réellement mal à l’aise, tout allait bien, en quelque sorte.

Et là miracle, Miyuki semble avoir gagné un petit morceau du cœur du garagiste en lui montrant son propre tatouage ! C’est agréable de le voir se poser près de lui de manière beaucoup plus avenante et un peu moins sur la défensive ! Bien sûr, il gardait son langage châtié et son attitude un peu –beaucoup- rustre et nonchalante mais bon, ça faisait partit du personnage et c’était séduisant comme ça.

- En Corée oui. Et j’y songe pour ce qui est d’en faire un autre. Mais c’est encore simplement à l’étape du projet.

Puis une suggestion tombe… Enfin, pas vraiment une suggestion, une réflexion personnelle fait à voix haute quoi. Miyuki n’est pas bien sûr d’avoir tout comprit et le temps d’analyser ces quelques mots peu chaste –quoi que pas non plus cochonnes…- que Ryoshi est déjà partit dans un coin du garage, venant lui demander confirmation au sujet de son âge, en quelque sorte.

- J’ai 23 ans.

Et au sujet de ces photos, avec amusement, il demande :

- Tu veux poser nu pour un calendrier de garagiste ?

Et avec malice :

- Ou moi ?

Miyuki a un petit rire amusé, se plaisant à cette façon grossière que l’homme avait eu de lui faire un compliment, en quelque sorte. Parce que c’était ça non ? Il avait même ajouté le mot « sexy » et si Miyuki avait plutôt conscience de ses atouts charmes, il n’était pas assez narcissique ou plein de confiance en lui pour assurer qu’il était carrément « sexy ». Une petite moue vient flotter sur ses lèvres tandis qu’il a un petit regard innocent pour l’homme avant d’assurer finalement :

- J’aime prendre des photos. Etre de l’autre côté de l’appareil ne m’ennui pas mais je suis quelqu’un d’assez naturel alors je ne rends pas bien pour des photos artistiques. Ou de calendrier ou de n’importe quoi !

De son côté, Ryoshi accède finalement à une demande qu’il avait fait un peu plus tôt, soit celle de voir ses tatouage et Miyuki a un petit « ho ! » d’admiration avant de revenir vers l’homme, tournant autour de lui pour voir, se retenant de toucher un moment, par pudeur, avant de finalement venir suivre du bout de son index une ligne le long de la colonne vertébrale Miyuki n’y reste pas longtemps, s’écartant une seconde pour prendre une jolie photo et finalement il repasse devant Ryoshi, baissant les yeux sur le tigre enflammé qui colorait son bas ventre. Il a un rire amusé quand Ryo lui parle « d’insister » pour voir ce tattoo qui finissait visiblement assez bas et plutôt que de le faire réellement immédiatement, il demande :

- Ca dépend. Tu penses que ce serait intéressant pour moi de le voir en entier ? Tu voudrais me le montrer ?

Et pour néanmoins répondre sans inviter Ryoshi à se déshabiller, il assure :

- J’aimerais pouvoir le voir entièrement, un jour.

« Un jour ». Un peu comme s’ils allaient être amené à se revoir après aujourd’hui. Quant à l’information finale, au sujet de l’Amérique, Miyuki a une petite mine très intéressé.

- De quel côté ? Ca t’a plût ?

C’était quand même vraiment très dépaysant pour ce qu’il en savait ce genre de voyage ! En tout cas, Shinnosuke avait raison : ça lui vidait un peu la tête et Miyuki passait un bon moment. Difficile à croire quand on voyait l’homme avec lequel il parlait et pourtant…

- Le Japon s’est une étape ou un retour aux sources pour toi ?



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MessageSujet: Re: A piece of art feat. Lee Min Hwan   A piece of art feat. Lee Min Hwan Icon_minitime1Ven 24 Aoû - 18:25


Pas précisé, hein... ? Mouais, mais dans le fond, à la place de son patron, lui aussi aurait sûrement extrapolé. Déjà, il ne se serait jamais attendu à voir débarquer une si jolie petite chose... Une « fleur » comme le disait si poétiquement ce vieux con de Natsuki. Celui-là ne courrait qu'après ça... Ça et les femmes, ce qui faisait que forcément, Ryo taclait en lui assurait qu'il était un « faux », ajoutant un nom qu'il n'allait pas répéter ici, mais qui aurait assurément irrité les biens pensants. Lui-même se plaisait énormément à regarder les jolies petites choses comme ce Miyuki, forcément. Et présentement, il ne gardait pas ses yeux dans la poche de son jeans. Il n'était pas assez fou et n'avait pas assez de conscience pour ce genre de chose ! Toutefois, il laissait souvent traîner le regard vers des hommes plus masculins, souvent... Mais pas du genre gonflé à bloc non plus. Bref... Pour l'heure, ce genre d'homme était loin de ses pensées. Parce que celui-là... Ouf, quoi. Jeune, c'est sûr, bien qu'il ne sache pas encore exactement quel âge, mais sexy à s'en damner.

Et ce garçon était aussi intelligent que mignon, parce que voilà qu'en lui répondant, il ne commence pas à se perdre dans des phrases à n'en plus finir qui auraient vite fait de l'assommer. Ryo a un regard bref, mais appréciateur pour Miyuki. Il écoute sa brève réponse à propos de ses origines coréennes... et un « hm » un peu dur aux lèvres, le chasseur pose ses mains sur ses hanches étroites. Il ne jugeait toutefois pas... parce qu'il savait très bien ce que ça pouvait vouloir dire, mettre une vie de côté pour en démarrer une autre. Peut-être que ce type venait de Corée du Nord et avait fuit le régime dictatorial de là-bas, qu'en savait-il ? Minute... C'est bien le nord qui était sous le joug d'un dictateur laid comme ses deux fesses ? Oh, peu importe ! Ryoshi ne pose donc pas davantage de question sur le sujet, se contentant de hausser les épaules. Il n'était pas le genre d'homme pour les confidences, de toute façon.

Toutefois, voilà que le photographe en parle... un peu plus. C'était du chinois pour lui, de toute façon. Alors, il se mérite un autre haussement d'épaules. Il y a un moment de silence avant que finalement, Ryo n'ouvre à nouveau la bouche.

« J'pense surtout que t'as pris une grosse décision récemment et que t'en es pas trop sûr. », déclare Ryo, sans se brider. « Sinon, tu parlerais plus franchement du bonheur. Mais ça va. J'aime pas trop les gosses qui pissent l'optimisme et manquent de réalisme. Ça m'démange aux couilles d'les voir se jeter tête la première dans les premières conneries venues au nom du bonheur et d'la liberté. »

Quant à savoir s'il regardait tout le monde comme s'il allait soudainement les entraîner dans un petit coin sombre pour laisser balader ses mains... Eh bien non. Forcément ! Il n'avait pas des goûts de chiotte, lui ! Il avait vraiment l'air de ça ? Ou bien ce Miyuki n'avait vraiment pas une haute estime de ses charmes, ce qui était fort possible avec les jeunes maintenant. Les plus laids et superficiels se trouvaient merveilleusement attirants et vice-versa. C'était désolant... Comme ces p'tit cons des groupes visual kei. Au moins, ils n'avaient pas ce genre de petits merdeurs aux États-Unis !

« Ben non, qu'est-ce que tu crois ? », demande Ryoshi, un peu brusquement. « J'regarde juste c'qui vaut la peine d'être vu... »

Non, il ne le dit pas sur un ton qui aurait pu faire penser à Miyuki qu'il lui faisait un faux plan. Ryo, c'était pas un dragueur invétéré. Il se contentait de dire ce qu'il pensait, point à la ligne. Il n'y mettait pas d'effet de tombeur et étonnamment, souvent, ça plaisait. Mais ça... il s'en fichait, en fait ! De toute façon, aussitôt qu'il ouvrait vraiment la bouche, les jeunes hommes se sauvaient bien loin ! Pas celui-là, par contre.. parce qu'alors qu'il s'adoucit un peu, Ryo remarque bien que Miyuki en semble enchanté. Ça lui soutire malgré lui un petit sourire un coin. Ce gosse avait vraiment de la suite dans les idées... et il continue à presser un peu sur un des points faibles du garagiste, soit le tatouage. Ainsi donc, il songeait à autre chose... C'était franchement une bonne nouvelle.

Ryo en a même un petit « hm », approbateur cette fois ! Il observe à nouveau Miyuki de la tête aux pieds avant d'acquiescer la tête de haut en bas, lentement, comme s'il trouvait particulièrement brillant ce à quoi il était en train de penser.

« Les jeunes qui aiment vraiment le tatouage sont rares, il me semble. », commence le mécanicien tout en grondant un peu en songeant aux gamins qui se faisaient tatouer un truc minuscule « pour le trip ». Quelle idée... « J'peux te donner deux ou trois noms, si tu veux. Plutôt deux... Un d'entre eux est plutôt à Kyôto. C'est loin pour aller s'faire tatouer, mais si c'était le meilleur des trois, j'te dirais quand même d'y aller. Mais ça va... T'as de quoi trouver un très bon tatoueur ici. »

Puis, l'âge du gamin tombe. Vingt-trois ans ! C'est jeune, mais beaucoup moins que Ryoshi pensait et tout compte fait, il se rend compte qu'il n'a que très peu de scrupules. Et cette réalisation n'amène pas plus de culpabilité qu'il le faut. De fait, alors que Miyuki semble avoir mal compris où il voulait en venir à propos de photos érotiques pour garagiste -ou bien vu son air coquin, osait-il en jouer ?-, l'homme n'hésite pas à rectifier le tir, histoire que le quiproquo ne se retourne pas contre lui !

« Moi ? Jamais d'la vie ! Toi, tu es fait pour ce genre de truc. Enfin, d'mon avis... », explique-t-il sommairement, tout en glissant une main dans sa nuque. « Et avec ton histoire d'autre côté de l'appareil, tu prives des hommes comme moi d'admirer des jolies choses comme toi. C'pas cool. Et je te signale que c'est moi qui travaille dans ce garage et qui ai besoin d'un p'tit remontant. »

Sûr que pendant ses poses, il s'amuserait à vérifier la date du jour ! Visiblement, il n'était pas le seul avec des envies de voyeur, toutefois... et son regard s'anime d'une petite lueur amusée quelques secondes. Alors comme ça, le joli et jeune Coréen n'avait pas peur de l'homme devant lequel il se trouvait, hein ? Ça, ça lui faisait changement... D'une main, il tire un peu sur le haut de son jeans, vers le bas, histoire de découvrir un peu plus de ce fameux tigre.

« Moi, j'ai rien contre ça... J'suis pas exhibitionniste, mais j'manque quand même de pudeur. Et toi, bébé ? », demande l'homme tout en s'approchant du jeune photographe.

Il relâche toutefois son jeans, contournant Miyuki pour se diriger vers la voiture de laquelle il s'occupait précédemment, laissant au sol sa chemise sans plus de considération. Et une fois derrière la petite beauté coréenne, sans même arrêter de marcher... il donne du plat de la main une petite claque sur une fesse bien ronde et ferme à souhait ! D'ailleurs... d'ailleurs il ne semblait y avoir que du bon sur ce type, hein !

« Essaie pas d'avoir c'que t'aurais pas les reins de garder enchaîné ! », s'exclaffe Ryo. Il ne s'arrête que près de la voiture, dont il referme le capot avant de poser ses fesses sur le coin de celui-ci, les bras croisés sur son torse nu. « J'suis vraiment pas un type recommandable. Et histoire de te prouver ma bonne volonté, j'vais te faire peur en te disant que j'ai 43 ans. Bouh ! »

Et il ne mentait pas ! Bref... ce type aurait dût prendre ses jambes à son cou plutôt que de continuer sur sa lancée. Ah... les jolies petites choses qui flirtaient trop avec le danger ! Natsu lui avait pas touché un mot à ce sujet ? En tout cas... Le siens là... il n'avait pas le regard du gamin qui ne sait pas ce qu'il fait et qui veut seulement se jeter dans la gueule du loup. Particuliers... Ça lui plaisait bien, à lui. On continue à parler des States et Ryo hausse les épaules.

« La Californie. La période d'ensoleillement est plus longue... », marmonne-t-il en guise de réponse, comme si ça expliquait tout. Enfin... si, ça le faisait. Pour ceux qui savaient ce dont il devait se sauver. « C'est un chouette coin de pays. Probablement le genre que les jolies sirènes dans ton genre apprécieraient... »

Eh... parce qu'il était capable de faire des compliments, lui aussi ! Et des compliments qui se tiennent un minimum ! Il soupire doucement alors que Miyuki pose une question beaucoup plus difficile, à savoir s'il comptait s'établir ici pour de bon. Son regard est vague, un moment, fixant un point sur un des murs du garage.

« Je ne sais pas encore. Ça dépend... », murmure-t-il, songeur. « On dit de rester près de nos ennemis. Tu la savais, celle-là ? »

Sortant doucement de ses songes, Ryo en revient à Miyuki, se parant à nouveau de son air assuré.

« Et toi ? Tu comptes rester ? »

Ça pouvait être un très bon point pour le Japon, ça... !


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MessageSujet: Re: A piece of art feat. Lee Min Hwan   A piece of art feat. Lee Min Hwan Icon_minitime1Mer 26 Sep - 13:05


- J'pense surtout que t'as pris une grosse décision récemment et que t'en es pas trop sûr.

Ce n'est que le début d'une réflexion un peu plus longue... Et Miyuki garde aussi bien le silence que le sourire. Ce n'était pas faux. C'était même très vrai, en réalité, et peut être bien que le coréen répétait moins ce genre de chose par conviction que par désire d'y croire lui même. Les choix qu'il avait été mené à prendre tout récemment et ceux qu'il prendrait encore par la suite étaient de ceux qui étaient les plus difficiles, à son avis. Sans doute en partit parce que tout ce qui concernait les évènements récents étaient psychologiquement délicat à croire et à comprendre. Shinnosuke avait beau eu être d'une grande douceur et sensibilité ainsi que d'une infinie patience lorsqu'il lui avait expliqué les tenants et les aboutissants d'une telle situation, Miyuki avait un peu peur de « l'arnaque » en quelque sorte. Et malheureusement, le deal qu'il était en train de passer -et qu'il avait finalement pas mal déjà accepté- était de ce dont on ne peut jamais réellement revenir...

- Je suppose que oui. En fait non : j'en suis sûr. Mais il n'y a que ceux qui ne prennent pas de décision du tout qui ne se trompent jamais, comme on dit.

Et même si ses actes pouvaients porter à des effets beaucoup plus marquant que de « simplement se tromper », Miyuki y avait vu là l'évènement qu'il avait un peu attendu toute sa vie. L'occasion de s'accomplir en quelque sorte, lui qui s'était touvent sentit étouffé ou trop à l'étroit dans sa vie quotidienne. Ca avait l'air de coller peu à sa personnalité, mais Miyuki avait l'impression que le monde tel qu'il était jusqu'à tout récemment avait toujours été trop petit pour le contenir. Soudainement, les frontières venaient de s'ouvrir et il en avait littéralement le tournis. De trop petit, le monde était toujours « trop »... Mais cette fois, c'était « trop grand ».

En tout cas, malgré ses réflexions pleines de bon sens, Ryoshi ne semblait pas vouloir rester sur une ligne de pensée aussi carrée ou « bien faite ». Il avait encore cette façon de dire les choses, un peu brusque et avec une attitude mordante pour ne pas dire sauvage. Un vocabulaire plus trash, plus cru... Un comportement assez dominateur à la manière d'un chef de meute alors même que Miyuki ne se montrait ni agressif ni en position de chercher la confrontation. Fallait voir ce que ça donnait quand on cherchait vraiment des noises à cet homme, n'est ce pas ?

Et puis de fait, en revenant à un sujet bassement plus terre à terre et pratique, Ryoshi affiche sans complexe son appréciation à le regarder. Ca mettait Miyuki un peu mal à l'aise sur le coup... Parce que c'était pas le genre de chose qu'on voyait souvent au Japon (ou en Corée d'ailleurs) et que c'était même plutôt mal vu quand ça arrivait. Mais Ryoshi n'était pas le genre d'homme à s'encombrer de ce qui « présentait bien », n'est ce pas ? Et de fait, ça forçait plus ou moins Miyuki à se détendre et à prendre ces compliments comme il venait quoi qu'il n'aille pas non plus en remercier l'autre homme ! Ca viendrait peut être, à force de bavardages... Mais là...!

On en revient brièvement aux tatouages, Ryo lui proposant de lui donner quelques noms... Et vu ses tattoo, Miyuki ne peut que concéder :

- Ca pourrait me plaire de les rencontrer.

Les rencontrer oui. Parce que Miyuki avait assez d'intérêt pour le mieux et assez de réflexion avant de se faire un tatouage pour voir un peu avec le tatoueur comment les choses pouvaient se passer, le genre de model, s'il était familier du genre qu'il voulait... Bref, les questions pratiques en tout genre qu'on pouvait avoir quoi.

Quoi qu'il en soit, Ryoshi en revient à cette histoire de calendrier et de poses devant l'objectif ! Miyuki a un bref éclat de rire amusé, quoi que discret. Mine de rien, ça commençait déjà à ne plus le troubler tant que ça, cette personnalité hors norme ! Certes, quand il y repensait un peu, c'était destabilisant mais ça avait un petit côté fascinant aussi que Miyuki se demandait venir des Etats-Unis ou bien pas.

- Hé bien je suppose que je réserverais mes poses digne de calendrier pour la personne que j'aimerais alors !

Parce que sa pudeur naturelle ne pouvait PAS lui permettre de faire les choses réellement différement, en fait ! Il n'y avait que dans une réelle intimité qu'il pouvait se dénuder et il fallait que l'homme -fallait pas se mentir- qui se le mérite ait sa confiance et surtout, qu'il lui donne l'impression de l'habiller, que ce soit par ses regards ou par ses caresses. C'était peut être là un morceau très fleur bleue de sa personnalité mais ça lui semblait important pour qu'il puisse s'épanouir dans une certaine sensualité qui allait avec ce genre de chose.

Et justement, parlant de se dénuder, Ryoshi tire un peu sur le rebord de son jean pour lui montrer le tigre qui ornait son flanc et descendait réellement bas. Et s'il n'avait rien dit, Miyuki se serait contenté de regarder et de prendre sa photo. Sauf que là, le déclancheur s'est à peine fait entendre que Ryoshi en revient à ce caractère hors limite, lui faisant d'indécentes déclarations tout en l'appelant « bébé » ! Ca lui fait battre le coeur un peu vite sans qu'il détermine si c'était plutôt positif ou négatif. Disons qu'il lui faisait un drôle d'effet qui le prenait un peu au trip quoi. Peu pouvaient se vanter de lui avoir fait pareil impression. Quoi que... Dernièrement il y avait eu Shinnosuke et ce Seijûrô pour lui en imposer drôlement ! Mais ces trois hommes là, quoi que lui ayant renvoyé de plein fouet leur charisme à la figure, l'avaient tous les trois fait de manière différente.

Miyuki fait mine de se piquer au jeu, retirant son manteau, dévoilant ainsi le plâtre de son bras droit, vestige de sa rencontre à Aokigahara avec le sombre vampire... Et finalement, avec un petit clin d'oeil, il assure :

- Voilà, c'est tout ce que je pourrais bien retirer devant toi je pense.

Mais ça n'arrête pas Ryoshi hein ! Et là où lui même à un petit frisson du fait du froid ambiant, le garagiste semble au contraire parfaitement à l'aise, retirant sa chemise et s'en allant comme ça, comme si de rien n'était ou, bizarrement, comme un professionnel aurait pu le faire : avec naturel !

Une exclamation aigue franchit les lèvres de Miyuki tandis qu'une fessée lui est tout bonnement donnée sur le passage de l'homme et malgré tout passablement attéré, Miyu se retourne sur Ryoshi, un rien scandalisé ! Mais ce type n'avait ni manière ni bon sens, si ?!

Résultat, ça ne fait un peu qu'enflammer le caractère pourtant discret de Miyuki mais qui, depuis quelques jours, avait été mit à rude épreuve et ne demandait qu'à sortir un peu ! De fait, alors que Ryoshi lui fait comprendre qu'en gros, il demandait à avoir ce qu'il ne pourrait pas avoir, Miyuki assure :

- Tu présumes beaucoup de ce dont je suis capable je trouve, pour quelqu'un qui lève la tête pour me parler.

Ok, tacler, aussi gentiment que ce soit, sur la taille, c'était pas le truc le plus sympa qu'il ait jamais fait ! Mais bon, il venait de se faire mettre une main aux fesses, traiter en quelque sorte de jeune premier et comme une femme ! Alors fallait bien qu'il montre qu'on ne pouvait pas non plus lui rouler dessus indéfiniment non ? Et puis bon, ça devait se voir à son attitude qu'il était pas trop fier de sa remarque en même temps, même s'il l'assumait pleinement ! Quand aux 43 ans de Ryoshi, Miyuki le mitraille un instant de son appareil photo avant de constater :

- C'est ainsi que je les trouve le plus intéressant.

C'était vrai... Et si c'était formulé de cette façon plus subtile que Ryoshi n'avait de parler, c'est qu'il avait pour sa part plus de réserve ! D'ailleurs, Miyuki s'était retranché derrière son appareil en le disant, faisant le point sur les essieux vides d'une voiture à la peinture écaillée pour ensuite prendre un cliché.

En tout cas, en ce qui concernait la Californie, cette histoire de période d'ensoleillement la plus longue le laisse songeur. C'était quelque chose qu'il ne savait pas et qui soudainement lui semblait prendre beaucoup de sens. C'est à dire qu'avant, la succession du jour et de la nuit ne lui inspirait qu'assez peu de chose finalement. Mais depuis peu...

- Je crois que ça aurait pu me plaire.

Mais il n'aurait jamais l'occasion de vivre ces pleines périodes ensoleillées. Ca lui faisait un peu peur de le réaliser de cette façon et à se crisper un peu, son bras plâtré l'élance un peu, le forçant finalement à cesser de serrer les doigts sur son appareil pour se détendre un rien.

Ryoshi semble prit dans ses pensées lui aussi, parlant d'une voix un peu lointaine et pensive tandis que son regard se fait tout aussi lointain, posé sur un point que lui seul pouvait probablement voir.

- De ses ennemis ?

La question ne se posait peut être pas, en théorie, mais c'était Ryo qui avait mit le sujet sur le tapis, présenement. En tout cas, de son côté, il acquiesce.

- C'est un petit morceau de cette décision très importante que j'ai prit dernièrement. Mais c'était la partie la plus facile parce que j'avais déjà très envie de rester. Tu sais, c'est un peu comme quand tu attends vraiment que « quelque chose » se passe. Quand ça arrive, ce n'est pas du tout sous la forme que tu espérais. C'est à la fois terrifiant et incroyablement fascinant...

Il rebranche un peu sur l'homme, retrouvant son sourire avant de tempérer :

- J'ai l'air de parler de quelque chose d'effroyable ! Mais pas du tout, c'est juste une façon différente d'aborder ma vie qui s'en vient.

Il tempérait plus qu'il ne le pensait réellement mais il n'avait pas trop envie qu'on pose des questions embarrassantes auxquelles il n'aurait pas pu répondre. De fait, il conclu :

- Je suppose que j'ai la même impression que tout à chacun à un moment dans sa vie finalement. J'ai l'âge pour ça, sans doute.

Miyuki a un sourire, revenant s'intéresser à l'homme devant lui pour quelques clichés qu'il se voyait déjà retoucher sur son ordinateur. Juste pour permettre aux couleurs de donner leur maximum et matifier un peu, augmenter légèrement la luminosité... Ryoshi était une gravure de mode qui s'ignorait, mètre soixante -à peu de chose près non ?- mit à part.

- Tu étais garagiste aux Etats-Unis aussi ? Le Japon te manquait ?

Et mine de rien, sans se faire intrusif dans sa façon de parler, Miyuki constate sous forme de question :

- Il devait aussi te terrifier ou te malmener, quelque part, pour que tu le quitte si longtemps.

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MessageSujet: Re: A piece of art feat. Lee Min Hwan   A piece of art feat. Lee Min Hwan Icon_minitime1Ven 12 Oct - 21:53


Le gamin a une réflexion pseudo philosophique... et force est de constater qu'il avait tout de même raison. Ryoshi grogne un peu, mais ça ne veut pas dire qu'il méprise cette réponse, au contraire. Miyuki semblait être un minimum lucide comparé à la jeunesse d'aujourd'hui en général. En même temps, être loin de son pays aidait beaucoup à étendre ses ailes et prendre son envol : Ryo en était l'exemple même, bien que leurs deux situations ne se comparaient fort probablement pas. Toutefois, l'homme avait aussi appris que parfois, mieux valait laisser les choses aller d'elles-mêmes. Si on lui avait dit qu'il penserait ainsi une dizaine d'années plus tôt, le chasseur aurait rit au nez de l'imprudent. Et pourtant ! Voilà où il en était après une bêtise du genre de celles qu'on ne peut réparer. Vivre avec certaines conséquences était parfois beaucoup trop lourd... Et il n'avait pas été le seul à payer. Toshio vivrait avec les conséquences de son oncle jusqu'à la fin de ses jours et ça, c'était injuste.

Quant aux quelques tatoueurs dont Ryo avait gardé les noms et que Miyuki voulait en effet consulter, l'homme acquiesce. Il allait lui donner ça tantôt... demain... un jour. C'est juste que là, il avait pas les cartes ou les numéros, quoi ! Il avait pas cette putain de manie de jaunes à traîner toutes les cartes d'affaire du monde sur lui ! Il n'en avait lui-même pas... et c'était préférable ainsi, sachant comment il vivait en reclus. Quoiqu'il en soit, Miyuki continue sur la lancée de ce calendrier en lui sortant une réponse type de nunuche, ce qui fait forcément lever les yeux au ciel de Ryo. Mais soit ! C'est pas lui qui allait insister. Il avait déjà l'air d'un gros pervers là, nah ? Puis, peut-être un peu choqué quelques secondes par ses propos, sûrement même, Miyuki fini par se ressaisir, retirant son manteau avec humour ! Toutefois, il était peut-être un peu lourd et pas vraiment plein de tact, mais le regard de Ryoshi se pose tout de même sur le plâtre, un peu surpris. Que s'était-il passé pour qu'un si beau garçon se fasse amocher comme ça ?

Bien sûr, on ne changerait pas le chasseur, malgré tout... Alors, ce n'est pas vraiment un mystère : lorsqu'il l'ouvre, c'est encore pour dire les choses de façon pas très... galante.

« Eh bah. C'est normal qu'à avoir la tête aussi loin du sol, tu te casses un truc quand tu tombes, hein. Faut être plus stable sur tes pieds, beauté. », se moque gentiment le garagiste avant de néanmoins avoir un signe de tête vers le bras plâtré, plus concerné déjà. « Ça ira ? Ce genre de blessure, c'est pas fameux par temps gris. Qu'est-ce que tu t'es fait ? »

En tout cas, quelle déception pour le manteau. D'ailleurs, Ryo a un petit regard mi-figue, mi-raisin pour le vêtement ! Toutefois, un sourire un peu moqueur étire les lèvres du petit Japonais américanisé lorsque soudainement, le caractère de lionne de Miyuki semble ressortir. Ah... il avait réussi à attiser son mauvais côté, au joli petit Coréen ? Bon, ce n'est rien de très impressionnant pour le moment, mais reste que les mots visent drôlement juste... et Ryo fini par avoir une oeillade noire pour ce petit écervelé ! En fait, le cœur du chasseur balançaient entre l'amusement, l'attirance et l'envie de hurler, pour ce coup-ci ! Et ils n'étaient pas nombreux à pouvoir se vanter d'avoir plongé Ryo dans un tel état d'indécision..! Ce garçon était vraiment particuliers. En tout cas, il avait quand même du culot... et finalement, appuyant une fesse contre la voiture dont il s'occupait, Ryo l'observe avec les sourcils un peu froncés, bras croisés sur le torse.

Ouais, il était pas grand. Et alors ?! Ryo fait d'ailleurs vivement remarquer :

« C'est pas parce que le lion s'tient pas sur deux pattes pour avoir l'air plus grand qu'il est pas capable de s'farcir une girafe en deux coups de dents. » Le garagiste prend une petite pause, toujours vexé... Mais fait finalement remarquer alors que Miyuki en rajoute lui-même dans le rentre-dedans : « T'as du culot, mine de rien. T'as pas peur que j'te prenne au mot ? »

Ouais parce que bon, ça avait beau être subtil, il venait carrément de lui dire que son âge était un atout. Désolé, mais généralement, c'était plutôt la jeunesse qui comptait au Japon et lui n'y était plus trop, trop ! Surtout avec un gamin à charge, ça l'avait vieillit d'un coup ce plan de fou ! Mais le jeune homme devant lui semble aussi prendre soudainement dix ans lorsqu'il s'exprime à propos de la Californie comme s'il parlait d'une terrible fatalité. Ça fait soulever un sourcil dubitatif à Ryo qui, pour sa part, ne bouge plus de son point d'observation, se contentant de regarder Miyuki prendre un cliché et ci et de ça, souvent de trucs dont lui-même ne comprenait absolument pas l'intérêt. Mais c'était une déformation d'artiste, ça... Et lui-même ne possédait absolument pas la fibre artistique ! Il ne s'était même jamais donné la peine d'essayer, c'était pas peu dire. De fait, c'est l'air un peu critique qu'il observe Miyuki, sans toutefois faire de remarque sur ce qu'il pouvait bien photographier... pour le moment, en tout cas !

Toutefois, il ne pouvait pas non plus se taire à propos de cette si étrange fatalité. C'est un peu con, mais soudainement Ryo songe un peu à une maladie incurable ou à ce genre de truc ! Parce que Miyuki ne semblait pas être le genre de l'ado dépressif... et surtout, il prouvait qu'il était capable de voyager par ses propres moyens puisqu'il était au Japon présentement.

« Ben voyons, pourquoi est-ce que tu parles comme si t'allais jamais pouvoir y mettre les pieds ? », demande finalement le garagiste, un peu confus quand même ! « C'est con. »

Ben... ouais, c'était con ! Mais, finalement, il a réponse à sa question... presque en même temps qu'il ignore celle implicite de Miyuki. Ouais, des ennemis, mais ça ne regardait pas le délicat photographe, alors on repassera ! De toute façon, il aurait eu l'air fou à commencer à lui expliquer ses histoires de vampires. Ryo lui-même se demandait parfois s'il était pas drogué H24. En tout cas, il a une petite mine un peu embêté au charabia que lui sort soudainement le Coréen. C'était bizarre, de prendre une décision qui allait le forcer à rester au Japon toute sa vie et surtout, de la prendre si jeune. Ryo était vraiment largué et ne voyait pas trop où voulait en venir Miyu, mais pourquoi pas ? Il fini par hausser les épaules, commentant brièvement :

« Si c'est c'que tu veux... »

Ben tiens ! Ryoshi n'allait pas commencer à le juger, surtout sur un puzzle auquel il manquait la majorité des pièces.

« Ça va. Tous les choix importants sont effrayants. », assure Ryoshi tout en haussant lentement les épaules. « Mais j'avoue que j'suis largué. J'vois vraiment pas de quoi tu parles. Mais ça me concerne pas de toute façon, alors fuck it. »

Un « fuck it » bien américain, merci bien ! Ryo n'était pas non plus l'exemple type de l'homme qui mettait son nez dans les affaires des autres, sauf lorsque ça avait une incidence sur sa propre vie... ce qui n'était présentement pas du tout le cas ! Bon okay... ça aurait été mentir que de prétendre que sa curiosité n'avait pas été piquée ! Maaaaais... il se refusait à poser des questions et ce n'était même pas parce qu'il avait remarqué que Miyuki ne semblait pas vouloir s'aventurer plus loin dans le sujet. C'était juste pour ne pas sembler trop intéressé ! L'homme s'agite un peu près de sa voiture, mais ne bouge plus après un petit moment. Il avait seulement... un peu de mal à tenir en place, parfois !

L'homme acquiesce brièvement lorsque Miyu lui demande s'il avait été garagiste aux États-Unis. Ouais, mais c'était pas important... si ? Puis, lentement, il glisse ses mains encore tachées de noir dans ses cheveux blonds, sans que ça ne les salisse pour leur part, l'huile semblait seulement avoir teinté la peau calleuse de ses mains. Il était... las. C'était con, mais voilà. Fallait bien que ça sorte à un moment ou à un autre et pendant que Miyuki était occupé avec ses fameuses photos de n'importe quoi...

« Ouais, sûrement. Si tu savais à quel point la vie d'un homme tient vraiment qu'à un fil... », murmure lentement Ryoshi. Ça le dépassait parfois. Et connement, sans savoir pourquoi, il ajoute : « J'ai un neveu. Il a huit ans. En fait, j'ai sa garde... »

Son air est encore une fois un peu dissipé, signe qu'il n'avait pas envie d'en parler davantage. Et mieux que ça, il reprend en changeant complètement de sujet.

« T'étudie en photographie ou quelque chose du genre ? Y a des cours pour les p'tits merdeux qui veulent se faire de l'argent sur le dos du peuple au nom de l'art, non...? »

Ouais. Ryo n'était pas un mécène dans l'art.

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Lee Min Hwan


Lee Min Hwan

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MessageSujet: Re: A piece of art feat. Lee Min Hwan   A piece of art feat. Lee Min Hwan Icon_minitime1Mer 24 Oct - 13:21


Ryoshi restait très fidèle à cette notion bien virile et même carrément macho qu’il dégageait, semblant le trouver définitivement trop sentimental sur certains points. C’était pas grave parce que Miyuki assumait encore pas trop mal cette partie de sa personnalité ! Et puis bon… Etre sensible au monde qui nous entoure, c’était un peu la condition sine qua non pour être artiste non ? Pas qu’il se considère réellement comme un artiste mais à sa façon, il en avait néanmoins quelques caractéristiques oui.

Le regard de l’homme revient néanmoins sur lui, s’arrêtant cette fois sur le plâtre qu’il avait au bras, commentant avec ce tact absent qu’il avait depuis le début de leur conversation. Au trait d’humour, Miyuki a un sourire mais une luette inquiète passe néanmoins dans son regard, malgré lui. Une chaire de poule naît également sur tout son corps alors que l’emprise psychologique qu’avait eue Kuromiya Seijûrô sur lui quelques jours à peine plus tôt lui revient en mémoire. Il avait eu la peur de sa vie et si Shinnosuke n’était soudainement pas tombé du ciel, il serait mort à l’heure qu’il est, vidé de toute essence vitale.

- Je me suis laissé convaincre par des amis d’aller photographier Aokigahara de nuit, pour Halloween.

Le mieux, quand on décidait de mentir ou de dissimuler la vérité, c’était toujours de se servir un maximum du vrai. De cette façon, il était plus facile de se souvenir de nos mensonges ou en tout cas de ne pas les trahir en relatant distraitement les évènements une autre fois. De fait, Miyuki ne cachait pas grand-chose de la situation. Les grandes lignes allaient rester vraies… La forme du récit en sommes. Le fond par contre ne serait forcément pas identique. De fait :

- Mais à force de traîner en arrière pour photographier je les ai perdu de vu et j’ai fait une mauvaise rencontre. Heureusement un ami est intervenu rapidement. Plus de peur que de mal.

Définitivement oui ! Et Miyuki, bien que tremblant inconsciemment, conclu sa petite histoire par un sourire histoire de faire comme si ça n’avait plus d’importance aujourd’hui. C’était un peu vrai même si vraisemblablement, il serait amené à recroiser cet homme qui s’était réellement fondu dans l’obscurité, chassant presque plus par jeu que par besoin. Ou peut être que c’était juste lui qui avait encore du mal à assimiler la notion de « besoin » pour les vampires, bien qu’il ait parfaitement conscience de leur façon de se sustenter.

La conversation tend rapidement vers autre chose parce que Ryoshi ne reste pas insensible à ses propres réflexions. En même temps… L’homme taclait sur sa tête trop loin du sol, lui pouvait bien tacler sur le fait qu’elle en soit beaucoup plus proche ! Et avec un petit sourire moqueur, Miyuki constate sobrement :

- Ho, une métaphore !

Un peu sur le ton de « tu sais faire ça ? » mais il a un petit clin d’œil avant de lever une main en signe d’excuse. Ca lui ressemblait pas d’être gratuit de toute façon. Là c’était du domaine de la plaisanterie, ce qui était plus son truc sous ses airs doux et un peu apathique.

Quant à avoir du culot… Hé bien, c’était possible. En même temps, certains évènements vous obligeaient à vous rendre compte qu’on avait jamais rien sans rien et que les personnes à qui vous parliez n’étaient pas dans votre tête… Donc il fallait bien l’ouvrir et communiquer, si on voulait être comprit.

- Au moins tu me comprends sans devoir lire entre les lignes. C’est pas si mal, je suppose.

Miyuki continu de photographier, s’accroupissant près d’une voiture ou d’un établi, gardant une oreille attentive à l’homme qui ne l’avait vraisemblablement pas lâché du regard, autant parce qu’ils continuaient à bavarder que parce que mine de rien, il lui en imposait beaucoup et que Miyuki préférait toujours savoir où il se trouvait. A cette heure-ci et dehors, fallait pas rêver : il n’aurait pas Shinnosuke pour bondir à son aide. Cependant, petite peur irrationnelle mise à part, Miyuki n’avait pas réellement l’impression d’avoir quoi que ce soit à craindre de Ryoshi. C’était inexplicable mais bel et bien présent comme sentiment. De là à dire qu’il le mettait en confiance, fallait peut être pas pousser… Mais… Oui, voilà.

A propos de retourner en Corée, Miyuki a un petit haussement d’épaules suivit d’un rire discret avant d’assurer :

- Tu n’en sais rien. Peut être que j’ai tué un homme, ou même plusieurs, en Corée !

Mais plus sérieusement :

- J’y retournerais peut être un jour. Mais pas avant très longtemps.

Et puis… En témoigne son prénom et celui qu’il lui avait donné, Shinnosuke était très fâché avec son pays natal. Ou du moins, il n’y était pas du tout attaché et aimait autant ne pas y être assimilé.

Miyuki lève les yeux au ciel tandis que Ryo jure en anglais pour lui faire comprendre qu’il ne le comprenait pas mais qu’en gros, ça ne l’intéressait pas plus que ça. Il en revient à son objectif, observant depuis la petite cellule ce qui se trouve de l’autre côté sans prendre de photo, pensif, un peu distrait aussi sans doute… Son doigt finit par avoir un petit tic nerveux, appuyant et le son de l’obturateur se fait rapidement entendre, le surprenant presque. Son regard se pose sur l’image prise par mégarde… Une partie est entièrement floue et prise dans le mouvement. L’autre est plutôt bien visible. Son doigt va sur la petite icône en forme de poubelle pour la supprimer… Et finalement il sort plutôt du menu. Qui sait, avec des morceaux à jeter on faisait parfois de très belles choses.

Au sujet de la vie ne tenant qu’à un fil, Miyuki se contente de dire :

- Peut être que je sais.

Mais il n’en rajoute pas, poli. Parce que visiblement, c’était une réflexion profonde et qu’il n’avait pas à en rajouter, à son avis. Il se redresse cependant en entendant parler du neveu de huit ans, ayant un petit sourire amusé. Hé bien, ça devait être pas mal amusant de voir ce genre d’homme pouponner ! En revanche, à la précision de la garde… Miyuki se fait un peu plus morose, comprenant déjà plus le principe de cette vie si fragile.

- Ca ne réparera jamais rien… Mais au moins il n’est pas seul.

Et c’était important dans ce genre de situation que d’avoir quelqu’un sur qui se reposer un minimum. De savoir qu’on avait une épaule pour pleurer, surtout à cet âge là, et une présence pour chasser les cauchemars et les fantômes.

- Comment est-ce qu’il s’appelle ?

Et pour ses études, Miyuki hoche la tête de gauche à droite.

- J’étais dans un cursus linguistique. La photo c’est un hobby à moi. Quant à se faire de l’argent sur le dos du peuple, le prix de l’art ne dépend et n'engage que ceux qui sont prêt à y mettre des fortunes. Pas les autres.

Il n’avait pas pour ambition de forcément exposer un jour. Se faire un site internet à la rigueur, ça oui. D’ailleurs, il en avait un en construction depuis des mois et des mois mais qu’il n’avait pas encore prit le temps de terminer.

- Et puis ce n’est pas comme si on entendait jamais parler des garagistes qui profitent de la méconnaissance de la mécanique « du peuple » pour gonfler outrageusement les factures, n’est-ce pas ?

Miyuki se rapproche finalement de l’homme, assez près mais pas collé non plus, demandant :

- Je t’empêche de travailler ?

Puis tout en s’écartant pour contourner une voiture, les yeux posés sur cette dernière et ayant reprit un peu de poil de la bête à présent, sûrement du fait de la personnalité de son interlocuteur, il ajoute :

- Parce que tu as l’air plus concentré sur un tout autre genre de carrosserie, là comme ça…

La sienne. Pas désagréable… Mais amusant, dans l’instant.

- Mignon.

Pas à la manière d'un chaton ou d'un chiot s'entend... Mais intéressant et apprécié, voilà tout.

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A piece of art feat. Lee Min Hwan

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