Qui aurait pu présager de notre lien ? Lui qui avait l'intention de me bouffer la première fois que l'on s'est rencontré. Bien sur il savait que j'étais vampire mais ça ne l'a pas arrêté, sa soif de sang et de violence lui font parfois oublier les limites. Heureusement pour moi, j'ai réussit à me sortir de ses griffes. Ça n'a pas été sans mal, et s'il n'avait pas abandonné, je ne serais sans doute plus là. Mais je l'ai touché je crois, par ma façon de bouger et de me battre, prêt à tout pour mourir avec honneur. Je n'ai jamais eu peur de lui, et c'est sans doute aussi ce qui l'a touché. Maintenant je peux le dire sans crainte, il est mon meilleur ami, celui qui a inspiré Kurokami. Oui il est le père spirituel de ma double identité. C'est lui qui m'a appris la musique, lui qui m'a appris le plaisir de la scène. Je ne l'en remercierais jamais assez. On le voit comme une bête sanguinaire, on l'admire, on l'adule et on le crains. J'aime partager un peu de luxure en sa compagnie, il m'y a également initié. Nous pourrions être de parfaits amants si il n'était pas si gourmand. Nous sommes si différents, comme le jour et la nuit mais il m'est impensable de vivre sans lui à mes côtés. 

"Mais n'oublie pas, ne touche pas à mes petits protégés, s'il te plait, Aka-chan."

Si j'avais pu imaginer de toute ma vie de vampire ou d'humain, rencontrer un emmerdeur pareil... Non... C'est impossible en fait, Yuki est sans doute le pire de toute la terre. Il dépasse toutes les catégories. Cependant... Je ne peux pas me passer bien longtemps de ce sale gosse capricieux. On ne fait que s'engueuler, c'est vrai, Yuki me traite de mocheté, ce qui aux yeux de Yuki, me rends donc impossible d'être un vampire... Et pourtant... J suis surtout amusé de cette relation. Un peu maso ? J'ai perçu quelque chose chez Yuki, son regard peut-être. Je veux en savoir plus sur lui. Déjà le fait qu'il soit un enfant de la lune le rend tellement... Spécial.

Une vraie peluche. Lorsque je l'ai rencontré au Bloody Sunday - A croire que ce bar est un pilier de ma vie sociale- ce choupi attendait le bon vouloir de son cousin. Évidement, je ne connaissais pas le lien qui unissait ma "poupée" et ce bel inconnu. Ayant eu pitié de son visible ennui, je me suis courageusement porté volontaire pour lui tenir compagnie. Aujourd'hui j'ignore que Jun pourrait être ma perte, mais pour l'heure je m'en moque. Junya est si doux, si tendre, si attentionné. C'est le genre de relation que je garde précieusement. Sa douceur me fait bien souvent pleurer, moi qui ne suis plus qu'un monstre. Souvent je me torture trop, mais je ne veux pas et ne dois pas lui dévoiler ma véritable nature. Nous ne nous voyons que la nuit, et je n'ai d'autre choix que de lui mentir, ce qui me fait mal aussi. J'aimerais vraiment pouvoir lui dire, mais il y a cette foutu règle... Jun est un précieux ami nocturne. Une nuit peut-être apprendra-t-il la vérité, mais au fond je veux préserver cette innocence. Jun est trop bien, trop innocent pour être souillé de ces horreurs nocturnes. Alors je profite de ses câlins, tout en supportant la torture de la tentation.

Adorable poupée de porcelaine. Au départ rien de très folichon, mais lorsque Fubuki a réalisé que le sombre "Prince" que je suis, était bien ce qu'il semblait être, tout a changé. Évidement, ce n'est pas une relation de sang mais bien de chiffons. Une passion commune pour les vêtements, les costumes, l'apparence. L'orgueil est on ne peut plus exploité par nous deux, créatures. Je lui ai dès le départ demandé s'il voulait bosser avec moi, occasionnellement évidement. Je ne me voit pas chiper un employé au beau Sensui et avoir à faire à son magnifique Pitbull (désolé). J'ai du respect pour ces deux là mais je convoite Fubuki de manière scénique et artistique. Bien souvent, lorsque le soir nous faisons les boutiques, Fu'chan se retrouve en poupée, habillé, maquillé, coiffé par la noiraude. Je m'inspire de ce bel apollon pour agrémenter mes shows et créations. Une vrai muse.
Une étrange complicité, parfois jouant l'indifférence aux efforts de séduction de Fubuki, ou au contraire, entrant exagérément dans son jeu au point d'en être quasi ironique. Je l'apprécie beaucoup et il faut l'avouer, je risquerais fort de montrer les crocs si on venait à être méchant avec a poupée.

Lorsqu'il est arrivé au club, il faut avouer que j'ai été à la fois très attiré et intrigué. Je n'ai pas pu réellement détourner le regard de ce beau visage mais je l'observais car je sentais que quelque chose n'était pas "normal". L'intuition peut-être. Lorsque nous avons fini par discuter et moi fini par l'engager au club, l'un et l'autre avons fini par réaliser la nature de chacun. Ce qui clochait avec Tsukio ? Un vampire végétarien. Voilà ce qui n'allait pas. Étant de nature très ouvert, je n'ai pas rejeté Tsukio, bien au contraire. Il m'intrigue et je lui pose plein de questions. Il est en quelque sorte une muse. L'amitié de nous deux n'est peut-être pas totalement sincère, quoi que c'est peut-être juste un jeu de "taquinerie" réciproque qui fait qu'on a l'impression que nous sommes hypocrites l'un envers l'autre. Ça nous amuse un peu de nous tirer dans les pattes. Mais il est certains que je l'adore, Tsukio est ma petite perle de Jade, la star de mon club. Sans jouer la provocation sur ce qu'il est lui même vis à vis des autres vampires, je n'aime pas qu'on dise du mal de mon ami et si possible prend sa défense par une réflexion tranquille sur l'ouverture d'esprits, à moins que les paroles ne soient plus acérées.

Izumi est aussi une rencontre de la providence. Au départ, un simple client de la petite salle de concert. A présent, un ami avec qui la relation pourrait se résumer à "Je t'aime moi non plus". Dans ma nature frivole, j'ai cru bon de vouloir séduire ce beau brun sans réaliser qu'il s'agissait aussi d'un des "miens", un vampire. Izumi a bien sûr résisté, ce qui ne me donne que plus envie encore de l'avoir, mais au fil du temps c'est surtout devenu un jeu. Je l'apprécie, le respecte, et même si j'adore voir rougir Izumi à mes remarques ambiguës, je ne suis plus certains de vouloir le mettre dans ses draps. Izumi est trop adorable pour n'être qu'un objet de luxure. Une envie de le protéger, même si je ne peux sans doute pas faire grand chose. J'aime le voir, j'aimerais passer plus de temps avec lui. J'ai envie de franchir un nouveau cap, celui de l'amitié sincère, de connaître un peu mieux ce virtuose de l'informatique et qu'il puisse aussi un peu se confier, faire tomber le masque. Je souffre un peu qu'il ne me voit que comme un être frivole, qui ne cherche qu'à se jouer de lui. C'était avant ça, mais j'ai changé.

Hidemi est un de ces jeunes hommes qui ont beaucoup à offrir. Il bosse pour moi, avec moi, au club. Ne rechignant jamais sur mes caprices artistiques, son sourire, sa bonne humeur est toujours un vrai rayon de soleil. Jeune vampire, l'envie de le protéger s'est vite instauré, comme un petit frère.

Comment ne pas être fasciné par quelqu'un comme Sensui ? Certes il est magnifique, mais c'est surtout sa tranquillité, sa sagesse, son authenticité qui me plaît et attire mon âme chez ce beau vampire. Ce que je convoite chez lui, ce n'est pas son charme masculin, je le respecte trop pour ça. Ce que j'aimerais, désire auprès de Sensui, c'est le savoir, la connaissance, des réponses peut-être. J'aimerais avoir ce que mon père me refuse. La vérité. De plus, Sen me rappelle une jeunesse oubliée à laquelle j'ai longtemps tourné le dos mais qui parfois me manque à m'en rendre fou. Me retrouver au Bloody Sunday est un véritable havre de paix pour moi, qui peux alors le temps d'un soir, ôter ce masque de Kurokami.

Dark Prince. Seijurô représente l'incarnation de chair et d'os, de mon propre personnage. Kurokami n'est qu'une facette publique, un personnage de conte, un être imaginaire que j'ai créé pour oublier son passé et pouvoir se mêler à la foule humaine tout en jouant de ma nature comme un humain pourrait le faire. Un simple masque. Sei lui est ce ténébreux que j'admire. Pas beaucoup plus âgé que moi, Sei a réussit à se faire une place grâce aux enseignement de son merveilleux père. Je l'envie pour ça. Je ne le jalouse pas, ce n'est pas dans ma nature, mais j'aurais aimé avoir la même chance. Il est temps pour moi de commencer à ne réellement compter que sur moi-même, Sei est un modèle, en quelque sorte. Je sais que ce n'est pas du tout réciproque, je l'accepte puisque Sei ne connaît de moi que la facette dépravée et décadente. Moi même je penserais à un vampire inutile si j'étais à sa place.

Pour ce sombre vampire, j'éprouve plus que de l'admiration, c'est de la véritable vénération. Ketsueki-sama comme je l'appelle, n'était au départ rien de plus qu'un ancien à qui j'apportais le respect auquel il avait droit. Sa beauté sombre me fascinait mais c'est lorsque j'ai appris que c'était lui le créateur des magnifiques bijoux desquels je suis fan depuis des décennies, que tout a commencé. Au départ assez timide, j'ai fini par sombrer dans une spirale obsessionnelle pour Ketsueki. En fait pas vraiment pour le personnage en lui même mais bien pour ses œuvres. Je VEUX un bijou fait de ses mains. Je le veut plus que tout au monde et serais prêt à tout pour ça. Enfin... Tout... Ça dépend. Il y a des prix auxquels je ne pourrais malheureusement jamais céder. Mais en attendant, je ne lâche pas ce maître, le harcelant tant que je le peux pour qu'il finisse par céder. Quand je veux quelque chose, je sais parfois être plus tenace qu'une cellule cancéreuse au stade terminal.

Fukuda Akira est un écrivain, que j'admire énormément depuis de longues années. Akira. Un nom de plume, mais le même prénom que le mien. Même fictif, c'est un point commun comme un autre.
Ses récits m'ont toujours beaucoup plu, fait rêver ou réfléchir. Jamais je n'aurais imaginé qu'il soit en réalité un vampire, et ultra sexy qui plus est. Oui, en d'autres circonstances, j'aurais aimé séduire cet homme mais je ne peux que l'admirer, le respecter et qui sait, peut-être aurais-je la chance de me lier d'amitié avec lui.

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Je ne sais réellement que penser de celui-là. Je suis entré par hasard dans sa boutique, mais j'ai vite réalisé que ce n'était pas un magasin ésotérique, mais bien l'antre d'un taxidermiste. N'aimant pas vraiment ce culte morbide, je ne me suis pas attardé, mais il faut avouer que le look et l'attitude plutôt étrange a titillé ma curiosité et mon intérêt. Juste au cas où, je lui ai laissé une invitation pour mon club. Mais l'étrange taxidermiste osera-t-il s'aventurer comme je l'ai fais moi même, dans un lieu inconnu ?

Cette petite merveille, je sais que je ne devrais pas m'en approcher de trop. Mais il est si beau, et puis je n'y peux rien, c'est l’œuvre ultime du Maître. Une muse, j'apprécie de loin et dans mon monde, cette parfaite créature. Ketsueki-sama me refuse toujours le privilège d'une création, mais il ne peut m'empêcher de regarder celles qu'il a déjà faite, non ?

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